Négatif N&B=>traitement numérique=>tirage contact ?

Bonjour chers camarades du forum, mon projet est hors charte pour le format des négatifs de mes archives à traiter, mais la logique pouvant s'appliquer à du moyen-format, j'espère que les modérateurs toléreront ces questions.

J'ai dans mes cartons quelques grosses dizaines de planches de négatifs N&B, essentiellement dans un (trop) petit format (pour en parler ici), que je souhaite explorer afin d'en tirer une sorte de catalogue de mon travail de photographe amateur.

C'est un vieux projet, que je n'avais pas mené à bien il y a quinze ou vingt ans, essentiellement faute de parvenir à un résultat correct sur des tirages 12x18. En effet, je voulais et veux encore assumer le caractère amateur de ma démarche de photographe en me limitant à des tirages à ce format. Mais le 12x18 sous agrandisseur laisse très peu de place pour mes petites mains et palettes et je ne suis jamais arrivé à travailler une image dans ce format comme j'avais appris (un peu) à le faire avec mon copain JYB dans des formats de tirage plus confortables. Outre l'analogie avec les formats de la photographie de famille, le 12x18 à partir de négatifs hors charte permet de conserver une certaine définition, l'agrandissement étant limité à x5.

Donc, aujourd'hui j'envisage de procéder autrement et c'est pourquoi je vous demande conseil.
J'ai deux processus de post-production en tête :
Tirage classique travaillé dans un format confortable (genre 30x40) => numérisation de ce tirage => préparation sur ordi d'un internégatif numérique => impression de l'internégatif => tirage contact dans un procédé ou un autre.
Ou une version plus courte démarrant cette fois avec la numérisation du négatif => Traitement et interprétation de l'image cette fois sur l'ordi => fin du processus internégatif numérique à tirage contact identique à l'autre option.

J'ai un Eversmart Supreme chez moi, pas trop envie de me lancer dans du tirage 30x40 (coût du papier et de la location d'un labo), ce qui fait que j'ai tendance à envisager surtout la seconde option. De plus, tout n'étant pas forcément déjà contacter, il me faudra sans doute tout numériser de toute façon pour des « planches-contact numérique ».

L'Eversmart est-il à même de récupérer assez d'infos dans un négatif 24x36mm (pataper!) pour avoir en fin de chaine un 13x18 subtilement nuancé ?

Gagnerais-je à utiliser un scanner rotatif ?

Quel procédé alternatif me conseilleriez-vous pour le tirage contact ?

J'ai vu d'assez belles choses chez Jean-Pascal, qui m'avait dépanné pour des scans 6x6 couleur. Je crois que c'était des originaux numériques, post-traités pour imprimer des interneg piezo, puis contactés je ne sais plus comment.

J'aimerais aller vers une matière des tirages paradoxalement non-amateur, presque précieuse, carrément élitiste si l'on veut. La chasse photographique fut pour moi une activité d'amateur amusante, légère, sans prétention ou avec la prétention de ne pas en avoir. Mais la photographie donnée à voir, quelle qu'elle soit, est une chose sérieuse, ou plutôt suffisamment respectable pour qu'on la soigne.

Dernier point... je suis totalement fauché en ce moment, donc ça se fera en deux temps au moins : d'abord la numérisation-editing-interprétation ; puis la préparation des fichiers d'internégatif (j'imagine qu'il ne sert à rien de tout préparer avant d'être en mesure de tester et c'est pourquoi je sépare ça des autres étapes numériques et « gratuites »), leur impression et les tirages (pour tout ça il faut des matériels et fournitures que je ne peux m'offrir pour l'instant).

Merci d'avance pour vos conseils.

Je simplifierais au maximum, surtout pour un opérateur fauché,
Scan des négatifs au format final à 600 Dpi 16 bits
Travail des fichiers à la façon chambre noire,
Impression de négatifs numériques calibrés et linéarisés pour le procédé cible,
Reste à choisir le procédé cible,
Mais tous sont possible, tous du gélatinobromure, au Palladium en passant par le collodion et tout ce qu'il est possible de traiter.-

Nestor Burma écrivait:
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> Reste à choisir le procédé cible,
> Mais tous sont possible, tous du gélatinobromure,
> au Palladium en passant par le collodion et tout
> ce qu'il est possible de traiter.-

le gélatinobromure restant sans doute de loin le plus simple à tous points de vue (calibration, linéarisation, tirage) dans cette entreprise

didier d écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Reste à choisir le procédé cible,
> > Mais tous sont possible, tous du
> gélatinobromure,
> > au Palladium en passant par le collodion et
> tout
> > ce qu'il est possible de traiter.-
>
> le gélatinobromure restant sans doute de loin le
> plus simple à tous points de vue (calibration,
> linéarisation, tirage) dans cette entreprise

Sans doute, mais le cyanotype ne serait pas plus compliqué ...

Et pourquoi pas tout normalement refaire des tirages argentiques à partir des négatifs 24x36 en utilisant une optique de 135 mm au lieu du 50mm habituel pour avoir l'espace en dessous permettant les masquages ?

Nestor Burma écrivait:
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> Sans doute, mais le cyanotype ne serait pas plus
> compliqué ...

faut aimer le bleu... :)

didier d écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Sans doute, mais le cyanotype ne serait pas
> plus
> > compliqué ...
>
> faut aimer le bleu... :)

On a dit alternatif, donc tout est possible, même le bleu de Prusse

Noirkappa écrivait:
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> Et pourquoi pas tout normalement refaire des
> tirages argentiques à partir des négatifs 24x36
> en utilisant une optique de 135 mm au lieu du 50mm
> habituel pour avoir l'espace en dessous
> permettant les masquages ?

Bonjour,

Je me suis mal exprimé.
Plutôt que du manque de place, je devrais parler de la petitesse excessive des zones à travailler.
Du coup j'ai des mimines un peu trop grosses et s'il faut découper des masques pour chaque image, on n'en sort plus !

Nestor Burma écrivait:
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> Je simplifierais au maximum, surtout pour un
> opérateur fauché,
> Scan des négatifs au format final à 600 Dpi 16
> bits
> Travail des fichiers à la façon chambre noire,
> Impression de négatifs numériques calibrés et
> linéarisés pour le procédé cible,
> Reste à choisir le procédé cible,
> Mais tous sont possible, tous du gélatinobromure,
> au Palladium en passant par le collodion et tout
> ce qu'il est possible de traiter.-

Merci Henri, ça e conforte dans ma première idée.
Reste à voir ce que donne mon Eversmart (et surtout ma compétence à l'utiliser).
Un de mes frères-beaux possédait un scan rotatif, mais je ne sais pas si c'est toujours vrai.

Laurent C écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Je simplifierais au maximum, surtout pour un
> > opérateur fauché,
> > Scan des négatifs au format final à 600 Dpi
> 16
> > bits
> > Travail des fichiers à la façon chambre
> noire,
> > Impression de négatifs numériques calibrés
> et
> > linéarisés pour le procédé cible,
> > Reste à choisir le procédé cible,
> > Mais tous sont possible, tous du
> gélatinobromure,
> > au Palladium en passant par le collodion et
> tout
> > ce qu'il est possible de traiter.-
>
> Merci Henri, ça e conforte dans ma première
> idée.
> Reste à voir ce que donne mon Eversmart (et
> surtout ma compétence à l'utiliser).

Cela devrait aller tout seul, la problématique est assez simple.
Si j'ai compris, tu veux des tirages 12x18, des cm je pense, tu n'as pas précisé.
24 vers 120 = X5 ; il te faut 600 Dpi X5 soit 3000 Dpi propre, mais 2500 suffiront largement.

> Un de mes frères-beaux possédait un scan
> rotatif, mais je ne sais pas si c'est toujours
> vrai.

Je ne peux pas te renseigner, j'ai aussi quelques beaux-frères, mais ils ne font pas dans le rotatif.

Nestor Burma écrivait:
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> Je ne peux pas te renseigner, j'ai aussi quelques
> beaux-frères, mais ils ne font pas dans le
> rotatif.

Pour les beaux-frères, je compatis.
Pour le roto, serait-ce un gain qualitatif notable ?

Merci !

Laurent C écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
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> > Je ne peux pas te renseigner, j'ai aussi
> quelques
> > beaux-frères, mais ils ne font pas dans le
> > rotatif.
>
> Pour les beaux-frères, je compatis.
> Pour le roto, serait-ce un gain qualitatif notable
> ?

Si tu as de la Panatomic-X exposée avec un F/2 de 100 mm de chez Kinoptik un roto sera plus détaillé et plus doux,
Mais pour des prises de vues courantes, genre Tri-X et optique bonne mais classique, un rotatif sera différent, mais mieux non, juste différent.
Tu verrais une vraie différence à 5 ou 10 000 Dpi.

Ok et merci.
C'est généralement de la TriX avec un 50 Summicron M, à main levée.
Donc on va dire que 2500dpi sur l'Eversmart conviendront.
Reste à voir pour la technique de l'internégatif et le procédé contact.

Laurent C écrivait:
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> Ok et merci.
> C'est généralement de la TriX avec un 50
> Summicron M, à main levée.

Ok

> Donc on va dire que 2500dpi sur l'Eversmart
> conviendront.

Of course

> Reste à voir pour la technique de l'internégatif
> et le procédé contact.

C'est assez simple, mais il faut une bonne imprimante, genre zéro panne avec une Dmax assez élevée sur les support transparent dédiés aux négatifs numériques.

Hello
personnellement, je suis très content de mon plustek 7300 qui scanne à 7200 dpi et sort un bon 2800 dpi pour environ 250 euro neuf (avec vuescan en +)
Pour simplifier le tirages des contacts, je ferai aussi des gammes de gris au format 12x18 adaptées au densité des négatifs scannés.
J.Ph.