Le film JCH StreetPan 400 sera disponible en format 120 avant la fin de l’année 2017

Bonjour,

Je suis tomber la dessus si ca peut intéresser quelqu'un : [leblogphoto.net]

Cordialement
Franck

Bjr

Ca va faire de l'ombre à la Panchro 400 de Bergger

A +
franville

[www.flickr.com]
[www.flickr.com]?
[lesmotsdargent.wordpress.com]

Ce qui est bien avec les nouveaux films de l'an 2017, c'est qu'on en peut pas s'empêcher de dire :
« Mais qui donc le fabrique ? » ;-)

Je peux trahir un secret : JCH StreetPan 400 s, c'est pas du Ferrania ;-)

E.B.

A Pancro, il n'y a pas de H.

franville écrivait:
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> Bjr
>
> Ca va faire de l'ombre à la Panchro 400 de
> Bergger

à 7,70€ le rouleau, on restera bien sagement sur cette bonne vieille HP5...

didier d écrivait:
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> à 7,70€ le rouleau, on restera bien sagement
> sur cette bonne vieille HP5...

;-)

"Lors de son développement en chambre noire, il doit être manipulé dans l’obscurité complète en utilisant plusieurs procédés déjà existants. "

Le reste du topo est à l'image de cette phrase édifiante.
La question se pose : on nous prendrait pas pour des cons ?

Ha la pinaillette! Construite à 1000 mètres d'altitude, voilà un objet qui m'a sauvé plusieurs fois de situations difficiles. Merci jacques et Hubert, glorieux Chauxois!

Ce n'est pas spécifique à la JCH, mais l'argument en faveur du support PET "Stabilité dimensionnelle" me fais toujours marrer !
J'ai jamais vu un support acétate changer de dimension ... ou alors dans Twilight Zone ;-)))

Excellent, cette pinaillette. Très utilisée pour l'entre deux tours, me semble-t-il.

"J'ai jamais vu un support acétate changer de dimension ... ou alors dans Twilight Zone ;-)))"

+1.
Même mes 120 HP5+ sont parfaitement plans contrairement à ce qu'à l'air de trouver notre ami JBM (sans doute une différence de process au séchage).

MarcN écrivait:
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> Même mes 120 HP5+ sont parfaitement plans
> contrairement à ce qu'à l'air de trouver notre
> ami JBM (sans doute une différence de process au
> séchage).

Quel est votre process ? les miens ont tendance à tuiler...

didier d écrivait:
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> MarcN écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Même mes 120 HP5+ sont parfaitement plans
> > contrairement à ce qu'à l'air de trouver
> notre
> > ami JBM (sans doute une différence de process
> au
> > séchage).
>
> Quel est votre process ? les miens ont tendance à
> tuiler...

Genre papier tue mouches ?

Oui, perso c'est ça, à température ambiante càd entre 15 et 25°C environ selon les saisons

Mon process est extrêmement simple : les films sont pendus lestés de pinces assez lourdes (les KD pour format 135); ils sèchent 6 - 8 heures (souvent la nuit) dans une pièce fermée dont les parois en carrelage ont été préalablement copieusement arrosées à l'eau chaude.

Je n'ai pas de poussières sur le négatif, et question planéité, comme on peut le voir ici... ]

didier d écrivait:
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> Oui, perso c'est ça, à température ambiante
> càd entre 15 et 25°C environ selon les saisons

Il est possible que la qualité de l'eau ait une incidence sur le tuilage, en tannant plus ou moins la gélatine,
Pour le séchage, les labo pro sèchent rapidement, je préfère un séchage lent en milieu humide,
Pour les poussières, mais surement une petite incidence sur la tuilage.

J'ai l'impression que c'est l'hygrométrie qui sera le facteur No 01 à 30-40 % cela tuile à 60-70% cela ne tuile pas,
Mais si l'on trouve le tuilage insupportable, il reste les plaques ...

Nestor Burma écrivait:
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> didier d écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Oui, perso c'est ça, à température ambiante
> > càd entre 15 et 25°C environ selon les
> saisons
>
> Il est possible que la qualité de l'eau ait une
> incidence sur le tuilage, en tannant plus ou moins
> la gélatine,
> Pour le séchage, les labo pro sèchent
> rapidement, je préfère un séchage lent en
> milieu humide,
> Pour les poussières, mais surement une petite
> incidence sur la tuilage.
>
> J'ai l'impression que c'est l'hygrométrie qui
> sera le facteur No 01 à 30-40 % cela tuile à
> 60-70% cela ne tuile pas,
> Mais si l'on trouve le tuilage insupportable, il
> reste les plaques ...

Ca me paraît effectivement très plausible. J'avais essayé une sécheuse à films qui donnait des films un peu tuilés mais dans un autre format, alors qu'ils ressortent plats avec cette méthode (très) lente..

ok, merci, cela me semble également le plus plausible

Le support PET a des avantages et des inconvénients :
Avantages :
- Stabilité dimensionnelle (j'en vois qui sourient). Certaines applications nécessitent d’enregistrer des images sur un support extrêmement stable et peu enclin à varier en fonction de l'hygrométrie. Il me vient à l'esprit, les prises de vues de l'industrie pétrolière. Dans notre pratique photographique, cette caractéristique n'a que peu d'intérêt.,
- Le PET est insensible aux acides et aux alcalis, contrairement au triacétate,
- Le PET est mécaniquement très résistant. Cet aspect est très apprécié en pdv sur films 16 mm de 6/100 d'épaisseur, mais également lors du développement en machines automatiques. Avec le triacétate, il arrivait que le film casse dans les développeuses. Certaines d'entre-elles "tournaient" en sec à sec à 10 m/mn,.
- Le PET est recyclable et permet de refabriquer du support avec ses résidus,
- Le PET est moins "impactant" pour l'environnement lors de sa fabrication que le triacétate. Pour certaines applications professionnelles (la micrographie entre autre), Agfa, EK, Fuji, etc, on abandonné le support Tri peu après le milieu des années 80.

Les inconvénients :
- La résistance mécanique peut entrainer de la casse en cas de bourrage dans les machines,
- Le PET garde en mémoire sa première courbure en sortie d'extrusion. Dans le jargon on appelle cela le "curl",
- L'effet "tuilage" est différent, les bords longitudinaux tendent à se rapprocher l'un de l'autre. Ceci est dû au séchage de l'émulsion qui se "contracte". Chez Agfa, probablement le plus important fabricant de PET en Europe, nous couchions de la gélatine durcie sur la dorsale afin de compenser les différences de tension. Cette couche dorsale avait également un effet anti-stress,
- Le PET peut facilement générer de l'électricité statique lorsque l'hygrométrie est faible. Outre l'apparition d'effluves, j'ai parfois constaté que l’électricité statique pouvait faire "coller" le film dans des caméras dynamiques très rapides. Là encore, la dorsale gélatineuse jouait un rôle de tampon hygrométrique,
- L'insensibilité du support aux agents extérieurs fait qu'un morceau de support ne se désagrègera pas après plusieurs centaines d'années d'enfouissement. L'impacte écologique est certain si la gestion des déchets films est défaillante.

Je n'ai pas d'avis particulier sur les procédures de séchage des films. En activité professionnelle, les zones de séchage des machines, dont les températures étaient comprises entre 45 et 55 °C. Le film y restaient peu de temps (15 à 50" selon le type de développeuse).

Dans mon activité amateur, je laisse le film sécher à l'air ambiant sans prendre de précautions particulières en matière d'hygrométrie.
Je constate aussi, un léger effet "tuilage", mais celui-ci n'est pas pénalisant. J'emploie de la Delta, du Tri-X, de l'Acros et de l'HP5. Tous sur support triacétate.
Dans la dernière eau de lavage, j'ajoute l'équivalent d'un bouchon d'Agepon pour 10 litres d'eau mais jamais plus. Les films y séjournent 2 à 3 mn avant d'être suspendus. J'utilise une raclette à fines lames de caoutchouc pour les essorer.
Ils restent dans le labo jusqu'au séchage complet. Durant ce temps, je m'interdis toute circulation dans la zone de séchage.

Cordialement.

A. A.

Autre inconvénient de cet Agfa Aviphot 400S du au support PET, la conduction de la lumière par le PET qui fait qu'il est indispensable de charger/décharger les appareils en lumière très réduite sous peine de voiler les bords, en particulier en 120. Pas terrible pour le rechargement en pleine rue en usage Street Photography.

zznortz écrivait:
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> Autre inconvénient de cet Agfa Aviphot 400S du au
> support PET, la conduction de la lumière par le
> PET qui fait qu'il est indispensable de
> charger/décharger les appareils en lumière très
> réduite sous peine de voiler les bords, en
> particulier en 120. Pas terrible pour le
> rechargement en pleine rue en usage Street
> Photography.


Le phénomène du "light piping".
Je n'ai jamais utilisé l'Aviphot. A la grande époque où l'IGN utilisait ce film, je ne me souviens pas que mes collègues de l'Aerial se plaignaient de ce phénomène. Sincèrement, je ne vois pourquoi le PET a ce problème et que le triétate en serait protégé.
En 120, il m'est arrivé d'avoir des bordures un peu noires mais c'étaient avec du triacétate.

Dans l'activité du microfilm, tous les films étaient sur support PET et je n'ai jamais eu de réclamations de cette nature à traiter. Pourtant, chaque année je commercialisais plusieurs centaines de milliers de m² en France.

Mais si vous l'avez constaté, c'est que le problème doit exister et il faut le remonter à Mortsel.

Cordialement.

A. A.

Il me revient à l'esprit que lors de ma dernière visite chez G. Métrot, il était en train de "noircir" par réaction chimique, des petits rouleaux de Rolleiflex (ceux qui encadrent la fenêtre d'exposition) qui sont chromés d'origine.
Cette prestation lui avait été demandée par des utilisateurs.

Cela n'est pas en relation avec le phénomène décrit par Jérôme, car celui-ci se produit sur les bords longitudinaux.

Cordialement.

A. A.

"ma dernière visite chez G. Métrot, il était en train de "noircir" par réaction chimique"

c'était un brunissage à froid ou à chaud ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/05/17 20:48 par Moskva 4.

Moskva 4 écrivait:
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> "ma dernière visite chez G. Métrot, il était en
> train de "noircir" par réaction chimique"
>
> c'était un brunissage à froid ou à chaud ?

Désolé, j'ai manqué de curiosité. Il m'a simplement montré les résultats obtenus.
Le terme brunissage me parait effectivement mieux adapté.
Je pense qu'un coup de fil à GM permettrait de connaître son procédé.

Cordialement.

A. A.