Posemètre

bellegarde écrivait:
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> '' Vous pouvez détailler?
> Pour la norme ISO,l'intelligence n'est pas du
> coté du photographe mais de l'industriel...''
>
>
> C'est tout à fait exact Nestor (merci Kodak),mais
> n'empêche que les industriels ne vendent que ce
> qui s'achète.

La conversation tournait autour de l'intelligence,
Le commerce n'est pas vraiment le sujet qui nous préoccupe ...

C'est bien beau la grande précision de l'exposition, mais nos obturateurs sont-ils suffisamment précis, nos méthodes de développements assez bien calées pour que la grande précision de l'exposition fasse une réelle différence ?

Laurent écrivait:
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> C'est bien beau la grande précision de
> l'exposition, mais nos obturateurs sont-ils
> suffisamment précis, nos méthodes de
> développements assez bien calées pour que la
> grande précision de l'exposition fasse une
> réelle différence ?

Le cumul des erreurs ne peut que déboucher sur des maxi erreurs qui l'on arrive plus à cerner ...

Statistiquement toutes les erreurs ne peuvent pas arriver dans le même sens en même temps.
Donc dans la majorité gaussienne des cas les erreurs se compensent.

mulanee écrivait:
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> Statistiquement toutes les erreurs ne peuvent pas
> arriver dans le même sens en même temps.
> Donc dans la majorité gaussienne des cas les
> erreurs se compensent.

L'amplitude de l'ensemble des erreurs dépasse très largement celle du simple posemètre si celui-ci est de qualité, et si la main qui le guide ne rajoute pas une forte incertitude.

Les erreurs qui se compensent, c'est l'alibit du grande nombre, mais sur les 12 poses d'un 120, ou les deux feuilles d'un chassis, ou la plaque d'un collodioniste, cela ne fonctionne pas bien.

C'est vertigineux de penser à tout ça, pour bien faire il faudrait donc passer plus de temps à inspecter son matériel et à peaufiner ses techniques pendant la prise de vue et au labo qu'à faire de la photo?

Quoique, une fois que c'est calé et en place des automatismes doivent simplifier les choses, c'est sans doute ce qui distingue les vrais photographes des éternels débutants dont je fais partie. ^_^

Une des clefs pour progresser doit donc être de se débarrasser du trop plein de matériel pour avoir un parc restreint que l'on maitrise complétement pour éviter les erreurs, mais hélas c'est plus facile à écrire qu'à faire...

Alibi of course ...

<<C'est vertigineux de penser à tout ça, pour bien faire il faudrait donc passer plus de temps à inspecter son matériel et à peaufiner ses techniques pendant la prise de vue et au labo qu'à faire de la photo?<<

Bien au contraire,
Quand toutes les contingences techniques et matérielles sont réglées,
Vous pouvez vous consacrer à l'image sans arrière pensée.

La photographie, de ce point de vue, se comporte comme toutes les autres activités, sportive, artistique, gastronomique, enfin tout ce qui fait la vie

Bonjour,
effectivement, comme le propose Laurent, la liberté (et l'efficacité) de conduite d'une action dépend de la valeur des automatismes mis en oeuvre. Contrairement aux réflexes, nos automatismes, qu'ils soient gestuels ou intellectuels, sont nos propres créations. Dans le processus de ''fabrication' d'un automatisme, on peut admettre que pour l'essentiel la valeur finale dépend de deux facteurs : la qualité de la concentration dans la période d'apprentissage, et la quantité des séquences d'apprentissage. A ce propos, les entraîneurs sportifs admettent qu'au dessous de l'échelle des milliers de gestes, on reste dans le pilotage conscient, pointilleux, de l'action, ce qui nuit toujours à la performance.
On semble bien loin de nos affaires photographiques. Et cependant, l'usage systématique d'un posemètre conduit assez vite à une forme d'automatisation de l'analyse du champ à photographier. A ce propos, l'utilisation d'un spotmètre, de par la multiplicité des mesures du champ qu'il permet (et impose ?), favorise cette automatisation. C'est une qualité qui vaut pratiquement sa précision de fonctionnement. Laquelle lève tout de même , dans la chaîne aboutissant à l'image finale, une sérieuse incertitude…
Belle fin d' été, YD

Voilà qui est frappé au coin du bon sens.

Et devrait sans doute être gravé dans les tables de la loi de Galerie-Photo. *

Merci pour cette réflexion.

J

* ne serait-ce que pour agacer les tenants de la mesure incidente ;-)

Pour comprendre autrement, je pense à comparer la mesure de l'exposition du film à la conduite d'une automobile.
Je dirai pour simplifier mon explication que je compare même si c'est incomparable, le changement de vitesses (pas le changement de vitesse) à la boite de vitesses automatique (pas la boite de vitesse automatique).

J'ai oublié combien de modèles différents de voitures j'ai utilisé (avec ou sans pédale d'embrayage).
Le souvenir que je garde d'une Mini Austin à boite automatique,
[secure.pic.autoscout24.net]
est que j'ai peu utilisé la position D du levier,
[rzpict1.blob.core.windows.net]
dans ce cas, c'est la vitesse du véhicule qui détermine le rapport de boite à utiliser.
Ce n'est donc pas le conducteur qui décide quand ni pourquoi le rapport de boite est choisi.

Depuis cette expérience, je préfère l'utilisation d'une "boite manuelle".

Je suis accoutumé à écouter le bruit du moteur, je change chaque fois que cela me semble plus opportun (je prévois que cela sera mieux avant que cela soit nécessaire).
Les pilotes de course F1 n'ont pas de pédale d'embrayage. Leur sélecteur de leur changement de "vitesses" est électrique par bouton-poussoir au volant.
A ma connaissance, ce n'est pas d'application sur ce type de véhicule,
[images.caradisiac.com]
il y a pourtant assez de boutons-poussoirs. Mais ce n'est pas une voiture de course.
Ici s'arrête ma comparaison.
[blog.orthodidacte.com]

[HS]

>Les pilotes de course F1 n'ont pas de pédale d'embrayage. Leur sélecteur de leur changement de "vitesses" est électrique par bouton-poussoir au volant.

Soyons pointilleux, ils ont une palette manuelle (comme le levier gauche sur une moto) pour le démarrage, car on n'a pas encore fait mieux que l'humain pour faire partir une F1 le plus vite possible; contrairement à une auto de tourisme il faut faire patiner les roues pour sentir l'adhérence en faisant chauffer la gomme, tout en évitant de brûler l'embrayage, dans des conditions d'adhérence différentes d'un circuit à un autre, d'un pneu à un autre, d'une heure à une autre, ce que ne sait pas faire un automatisme.
Les diverses tentatives pour faire adopter l'ABS ont toujours conduit à un retour en arrière au profit de l'humain; il est d'ailleurs bien connu qu'une voiture sur la neige avec ABS est difficile à arrêter puisqu'il faut bloquer les roues pour y arriver.

[/HS]

<<Pour comprendre autrement, je pense à comparer la mesure de l'exposition du film à la conduite d'une automobile.

Pourquoi pas, mais seul le pare brise sera pris en compte ;-)

Et le constat qu'en photographie on peut rater un virage, même plusieurs, sans dommage notable ...

Nestor Burma écrivait:
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> Laurent écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > C'est bien beau la grande précision de
> > l'exposition, mais nos obturateurs sont-ils
> > suffisamment précis, nos méthodes de
> > développements assez bien calées pour que la
> > grande précision de l'exposition fasse une
> > réelle différence ?
>
> Le cumul des erreurs ne peut que déboucher sur
> des maxi erreurs qui l'on arrive plus à cerner
> ...

Oui... tout le monde a raison ici. Mais Laurent met le doigt sur quelque chose d'important : l'ordre de grandeur des erreurs. Un obtu, un posemètre ; un chrono et un thermomètre pour le traitement... tout ça c'est, à des degrés divers, plutôt bon, c'est à dire avec peu d'erreur, sauf accident technique.
Mais le respect d'un protocole d'exposition -- ai-je bien visé la "bonne" zone d'ombre avec le spotmètre -- c'est déjà, à mon humble avis, une erreur bien supérieure.
Et puis, à moins qu'un expert ici nous donne une soluce... (M. Burma ?) quelle est l'activité exacte de la soupe où je trempe mes plan-films ??? ça me semble la plus grosse difficulté.
Pour en revenir à "quel spotmètre", j'ai eu la chance de tester le Kenko et un Sekonic, le 758. j'ai trouvé le spotmètre du Sekonic optiquement plus agréable : je repérais mieux la zone visée. Pour le prix, tout ça est cher... reste l'occasion, mais je me méfie des vieilleries en la matière

<<Oui... tout le monde a raison ici.

Pourquoi pas

<<Mais Laurent met le doigt sur quelque chose d'important : l'ordre de grandeur des erreurs. Un obtu, un posemètre ; un chrono et un thermomètre pour le traitement... tout ça c'est, à des degrés divers, plutôt bon, c'est à dire avec peu d'erreur, sauf accident technique.

Le niveau des erreurs dépendent des instruments et de la méthode

<<Mais le respect d'un protocole d'exposition -- ai-je bien visé la "bonne" zone d'ombre avec le spotmètre -- c'est déjà, à mon humble avis, une erreur bien supérieure.

Cela peut être une erreur importante, mais ce qui est important c'est de ne pas parler d'erreur, mais de choix et de but à atteindre

<<Et puis, à moins qu'un expert ici nous donne une soluce... (M. Burma ?) quelle est l'activité exacte de la soupe où je trempe mes plan-films ???

Soupe neuve à bain perdu et T° constante, vous éliminez pas mal de faux problèmes

<<ça me semble la plus grosse difficulté.

Je ne crois pas, la difficulté c'est la prévisualisation, ce que je vois, ce que je veux obtenir, ce que je dois mesurer et avec quelle méthode d'interprétatation.

<<Pour en revenir à "quel spotmètre", j'ai eu la chance de tester le Kenko et un Sekonic, le 758. j'ai trouvé le spotmètre du Sekonic optiquement plus agréable : je repérais mieux la zone visée. Pour le prix, tout ça est cher... reste l'occasion, mais je me méfie des vieilleries en la matière

Ils sont tous assez bons, assez fiables, ensuite chacun a ses petites manies.

Hello

Francois Croizet écrivait:
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> Deux écoles s'affrontent...
>
> Ceux qui souhaitent savoir exactement comment se
> décompose une scène à photographier et où se
> situent les hautes et basses lumières.
> Généralement ces personnes sont adeptes de
> l'ektachrome ou du zone système qu'ils
> maîtrisent parfaitement et utilisent un spotmetre
> comme le kenko, le sekonic 758, le Pentax ou le
> Minolta F.
>
> L'autre école généralement n'est pas de nature
> à s'emmerder et demande juste un couple
> diaphragme vitesse à reporter sur leur boîtier
> manuel, quelquefois agrémentées de corrections
> plus ou moins exotiques ou empiriques... Ils
> travaillent généralement en négatif et
> rattrapent tout ce qu'il peuvent au tirage ou sur
> l'écran de leur ordi. Ils ne jurent que par la
> mesure incidente de leur Gossen ou de leur
> digisix
>
> Ces deux écoles ne se comprennent pas et ne
> cessent de s'opposer...
>
> Quand à celui qui vous parle d'application
> iPhone, excusez le, il ne sait pas ce qu'il dit,
> c'est un videaste ;-))
>
> Alors choisis ton camp camarade !

c'est pas faux!

Mais avec un budget de 100 euro, c'est un peu court pour un digisix.
Les lunasix-F sont très bien mais plutôt rare (et puis cela commence à dater un peu aussi)

J.Ph.

Cette annonce pour le japon !mouaiiiis ?

Avec les taxes ect ....

Bonjour :

Pour moi c'est bien d'avoir plusieurs appareils. J'ai eu plusieurs cellules des marques connues. J'ai beaucoup aimé pour son côté pratique,simple, qui fonctionne avec une pile 1,5 : la sixtomat digital. J'ai la gossen lunasix 3, très bien pour la nuit mais qui a rendu l'âme depuis 10 ans.Je n'aime son système de lecture. J'ai eu la mastersix, je suis mitigé avec cette cellule même si elle a pas mal de possibilités dans l'ajout d'accessoires et qu'elle descend pas mal en EV. Aujourd'hui, j'ai une petite Digiflash (1er modèle) dont je me sers quand je fais de la photo de rue ou que je veux voyager léger. Je n'aime pas son système de pile et en plus elle consomme. J'ai aussi une lunasix F que j'ai acheté par coup de tête à l'avant dernière foire photo de Lyon. Elle est presque neuve, j'aime bien qu'elle soit alimentée avec une pile de 9 volt. Au niveau lecture, elle est parfaite. Dommage qu'elle soit un peu lourde et épaisse. J'ai aussi l'accessoire télé qui est pas mal mais moins bien qu'un spotmètre. Enfin, j'ai la minolta VI. Cette cellule a tout dont vous avez besoin en photographie. C'est un outil redoutable pour mesurer la lumière. La mienne vient de reprendre du service lors de mon tout dernier voyage d'été. Mon seul petit reproche est sa taille. Je la met à la ceinture quand je fais des marches photographique : sac à dos, chambre 4X5 en bois et moyen format, tépied. Voilà l'outil ultime est la minolta VI, j'aurais aimé qu'elle fasse la même taille que l'autometer V ou IV de minolta... Celsor

J'ai une ASPEN POLARIS2 avec accessoire spot 10° état neuf qui peut passer dans le budget proposé, me contacter si interressé