Chambre et argentique

Bonjour

Je viens de réaliser un vieux rêve, je me suis acheté une chambre sinar P2 qu'un ami photographe pro vendait
Je découvre les plans films et me remets à l'argentique après une pause de 30 ans.

Autant dire que j'ai tout à réapprendre.

Je me suis acheté le livre de Pierre Groulx et j'ai lu les tuto sur ce site
Je suis un peu perdu par rapport au réflex :
Entre la loi de Scheimpflug qui est aussi facile à prononcer qu'à comprendre et l'indice de soufflet je me demande ce qui m'a pris :)

Y a t il des Alsaciens parmi vous pour échanger de vive voix et faire des essais?

Laisse Scheimpflug aux linguistes, et imprime un "quick disk"
[www.salzgeber.at]

Le disque est à placer sur le sujet à l'endroit de la mise au point.
Ensuite on mesure sur le dépoli la dimension de l'image du disque avec la réglette "quick disk"
Le coefficient de prolongation du temps xt est à gauche.
Le nombre de +f-stop indique de combien il faut OUVRIR le diaphragme.
(Je préfère le second.)

La perte de lumière est parfois conséquente pour les prise de vue rapprochées.
La formule = (Tirage / Focale) au carré (T / F)² donne le coefficient de prolongation du temps d'exposition.
Ce coefficient est traduit en valeurs de diaphragme à OUVRIR pour laisser passer plus de lumière en gardant le même temps d'exposition.

Oui, sauf qu'en cas de prise de vue rapprochée, il vaut peut-être mieux garder le même diaph et allonger le temps... mais chacun est libre... :)

didier d écrivait:
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> Oui, sauf qu'en cas de prise de vue rapprochée,
> il vaut peut-être mieux garder le même diaph et
> allonger le temps... mais chacun est libre... :)

La marge de manœuvre pour ouvrir est souvent faible et la PdC encore plus faible, il vaut mieux choisir son "meilleur diaf" et calculer sa pose ...

Donc si je comprends bien, on règle tout : mise au point, vitesse, ouverture puis selon le calcul donné par le cercle: soit ouvrir plus si possible et selon la profondeur de champ souhaitée, soit baisser la vitesse
Sachant que je suis intéressé par certains paysages (en particulier des arbres isolés dans la brume) mais aussi et surtout des portraits et autres poses avec modèles (en costumes ou non)

GeraldR écrivait:
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> Donc si je comprends bien, on règle tout : mise
> au point, vitesse, ouverture puis selon le calcul
> donné par le cercle: soit ouvrir plus si possible
> et selon la profondeur de champ souhaitée, soit
> baisser la vitesse

La proxi en GF est un monde tout-à-fait à part, il faut réfléchir autrement.

> Sachant que je suis intéressé par certains
> paysages (en particulier des arbres isolés dans
> la brume) mais aussi et surtout des portraits et
> autres poses avec modèles (en costumes ou non)

Tout est possible, la chambre est l'outil universel par excellence ..

Et monsieur Schwarzschild il ne faut pas l'oublier ni le confondre
Bonne soirée

Linox écrivait:
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> Et monsieur Schwarzschild il ne faut pas l'oublier
> ni le confondre
> Bonne soirée

La chambre permet de gérer Schwarzschild avec plus de facilité qu'avec un appareil à bobine ..

L'idée de commencer par du paysage est la bonne idée.
Vous aurez un sujet patient qui ne vous stressera pas trop, vous trouverez facilement un endroit confortable à proximité pour consulter le Groulx en question qui répondra à vos questions sur Scheimpflug que vous expérimenterez in situ.
Un grand confort en attendant la lumière adéquate pour le plaisir du déclenchement :)

Jean-Yves, ignorant pragmatique

Schwarzschild ?
Connais pas
La référence que j'ai trouvée sur lui est que c'est un astronome

Quelques informations:

[www.galerie-photo.info]

GeraldR écrivait:
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> Schwarzschild ?
> Connais pas
> La référence que j'ai trouvée sur lui est que
> c'est un astronome

de la lecture ici

.

GeraldR écrivait:
-------------------------------------------------------
> Schwarzschild ?
> Connais pas
> La référence que j'ai trouvée sur lui est que
> c'est un astronome

Mr Schwarzschild a décrit le défaut de réciprocité, en résumé, plus tu poses, moins tu poses ...

La lecture de la théorie de l'image latente permet de comprendre le phénomène, qui n'existe qu'en gélatino-bromure-d'argent, le capteur silicium ne connait pas Mr Schwarzschild.

“La théorie de l’image latente

Latente, c’est le truc qui est là que l’on ne voit pas, mais qu’un rien peut révéler.

Il s’agit donc de photographie argentique et principalement du gélatino-bromure d’argent.

Soit un cristal de bromure d’argent sorte de triangle aux coins coupés qui forme le cristal photo sensible cœur du système argentique.
Ce cristal pour former une image doit se transformer en argent métal pour former ce que l’on appelle le grain de l’émulsion.
Ce cristal est avec ses petits copains noyés dans une gangue de gélatine de bœuf aux propriétés extraordinaires (objet d’une autre intervention).

Le phénomène de base est simple, on expose à la lumière, l’émulsion ainsi constituée, et les photons se précipitent vers cette émulsion, certains traversent le tout pour s’écraser sur la couche anti-halo ou sur le presse-film, d’autres tapent dans la gélatine et sont dirigés vers le cristal le plus proche d’autres encore percutent le cristal de plein fouet.
Ce choc de titan provoque un phénomène étonnant, chaque photon génère un atome d’argent au sein du cristal, super, mais un atome c’est tout petit par rapport au cristal, et en plus cet atome a une durée de vie très courte.

Etape suivante, on découvre que 3 atomes d’argent formés dans la même région du cristal se groupent en noyau un peu plus stable et que 10 atomes sont presque stables et 20 très stables.

Cela s’appelle l’image latente, ensuite il faut la rendre visible cette image, les noyaux d’atomes formés servent de catalyseur et avec l’action du révélateur, les cristaux développables deviennent des grains d’argent.
Et oui, chaque révélateur permet de développer un certain type de cristaux, certains ont besoin de noyaux de 50 atomes, d’autres 100, d’autre 200, ce qui explique qu’un film puisse avoir différentes sensibilités selon l’énergie du révélateur utilisé.

Les conséquences sont multiples :

En cas de poses longues, le rendu des ombres est fortement affecté, et la formation de noyaux stable est impossible ou difficile, d’où une perte de sensibilité dans les ombres, et pour des poses très longue cette perte affecte les ombres et les lumières, donc nous avons une perte de sensibilité et une augmentation du contraste.

En cas de pose très courte, on retrouve le même phénomène, on ne forme pas de noyau stable dans les ombres.

La réplique est simple, préluminer le film en formant des noyaux stables, non développables, on shunte alors l’effet Schwarzschild ou défaut de réciprocité.“

Nestor Burma écrivait:
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> La réplique est simple, préluminer le film en
> formant des noyaux stables, non développables, on
> shunte alors l’effet Schwarzschild ou défaut de
> réciprocité.“

Le tout est de déterminer le seuil du "non développable"...

didier d écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
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>
> > La réplique est simple, préluminer le film en
> > formant des noyaux stables, non développables,
> on
> > shunte alors l’effet Schwarzschild ou défaut
> de
> > réciprocité.“
>
> Le tout est de déterminer le seuil du "non
> développable"...

Très facile ... il suffit de tester ..