Plaques au gélatino-bromure d'argent

Bonjour
Je vais faire une petite causerie sur Félix Thiollier (photographe du 19ème siècle, début du 20ème) qui utilisait les plaques Lumière au gélatino-bromure d'argent.
Avez-vous une idée de la sensibilité de ces plaques ?
Merci pour votre contribution à l'éducation des masses.
Roland

Rapide :-)

C'était avant les normes ASA et ISO
Même s'il existait des échelles de sensibilité, les qualificatifs étaient souvent la seule mesure, l'équivalent ISO ASA tournait entre 8 et 20

Pour cela il faut lire le livre de Christian Sixou : "Une histoire de plaques. L'industrie de la plaque photographique de 1850 à 1970". Paru en 2003.

Livre certainement difficile à trouver car édité à compte d'auteur à .... 100 exemplaires !

Pas d'adresse de l'auteur mais de l'imprimeur Grego Services 74 Bd ce l'hôpital 75013 Paris.

Sur Lumière il y a 2,5 pages dont la liste des types de plaques : 31 différentes.

J.C.L.

Donc, si je dis "aux environs de 15 ISO", ce n'est pas une énormité.
Cela montrera bien l'écart entre le matériel de cette époque et les numériques actuels dont la plage de sensibilité va au moins jusqu'à 6400,

Merci pour votre aide.

La rapidité variait de 25 H.D à 4000 H.D, mais les valeurs les plus courantes étaient entre 200 et 500 H.D ce qui correspondrait entre 5 et 12 ISO.

J.C.L.

Merci Jean Claude pour ces précisions.
Roland

Hello
l'étude approfondie du "posographe" donne aussi une correspondance autour de 3 à 12 iso.
J.Ph.

Bonsoir

Je viens de faire ma causerie.

Mon auditoire est resté bouche bée lorsqu'il a appris que les photos dont la reproduction leur était projetée avaient été réalisées il y a plus de cent ans avec des plaques de verre dont la sensibilité se situait entre 8 et 12 ISO.
Ca les change de leurs numériques qui peuvent dépasser les 6400 ISO !

Merci à tous pour vos précisions.

Roland

C'était quel type d'auditoire ?

C'est la trentaine d'adultes de mon Photo-Club.

Certains connaissent les photographes classiques et font des photos qui ont une esthétique agréable.
D'autres, plus débutants (on débute à tout âge) restent dans le carcan de la règle des tiers et ont du mal à en sortir.
Tout ceci en numérique, naturellement (nous ne sommes que deux à faire de l'argentique).

Le but de mes causeries mensuelles est de leur faire découvrir le travail de photographes peu connus et que souvent j'ai découvert moi-même récemment.
Par exemple, c'est en regardant une émission d'Arte sur les mineurs au XIXème siècle que j'ai vu les photos de Félix Thiollier et que je me suis dit"voilà mon prochain sujet", Il va de soi que le photographe doit me plaire .
Je rédige un topo sur le photographe en question, topo illustré par la projection de photos. Une sorte de power point commenté en direct.

Pour Thiollier, (1842 - 1914), c'était en plus l'occasion d'expliquer, sommairement, les techniques de l'époque et de leur faire manipuler des chambres de voyage début XXème, des plaques de verre, des châssis.
Des plaques de verre de sensibilité équivalent à 8-12 Iso et des boîtiers dont la vitesse ne dépasse pas 1/00ème et arriver à faire ces photos ?
Bon nombre avaient du mal à réaliser.

Roland

:)
merci