Workflow étalonage

Bonjour à tous,

Je souhaiterais être plus rigoureux dans mon workflow exposition-développement-tirage. Pour cela je souhaite avant tout parfaire mon étalonnage en fonction des différentes émulsions et papiers. Pour être honnête, je me fis un peu à mon instinct ainsi que données théoriques. Au final, je ne suis pas très heureux surtout en matière de contraste.
Donc si certains ont la possibilité de partager leur méthode d’étalonnage, ou de me diriger vers de la littérature adéquate.

Merci d’avance,

Fred

2 ouvrages que je trouve biens:
- Phil Davis "beyond the Zone System" chez Focal press
- "Way beyond monochrome" de Woodhouse & Lambrecht, même éditeur

S'il n'en fallait qu'un, le deuxième. Le premier reste plus focalisé sur le "workflow", comme tu l'appelles, le deuxième étant bcp plus large.

C'est orienté sensitométrie, donc il te faut un densito.

Pour le calibrage des films j'ai monté une contacteuse de charte Stouffer inspirée du bouquin de Phil Davis, l'exposition étant assurée par un agrandisseur équipé d'une optique de chambre avec son obturateur.

En effet un densito... une référence peut-être ?

Le système des zones et la sensitométrie, Michel Hébert, édité par Modulo, ISBN : 2-89113-703-5

Bonsoir

Pour MarcN,

Elle ressemble à quoi votre contacteuse de charte stouffer ?

Merci
Philippe

Ce qui me semble important et très simple,
C'est de tester chaque étape de façon autonome.

@pzi,

Il faudrait que je prenne des photos et que je fasse un topo (article?) pour ceux qui seraient intéressés. Question de temps. Mais c'est très largement inspiré de celle décrite dans le bouquin de Phil Davis (en gros une boite à chaussures sur laquelle on articule une plaque en verre sur laquelle est scotchée la charte.

Un chassis presse fera l'affaire

[past.is]

Pour du 4x5 oui, pour du roll on peut faire mieux.

MarcN écrivait:
-------------------------------------------------------
> Pour du 4x5 oui, pour du roll on peut faire mieux.


Un type 6 ou un type 7 sera nettement préférable on est bien d'accord,
Mais c'est moins courant

Yep. La boîte est intéressante au sens où on obtient plusieurs chartes sur le même roll sans avoir à le tronçonner.

Ca me permet de tester la régularité du développement le long du film. Les 120 sont ch....s à développer correctement en rotatif.

<<Les 120 sont ch....s à développer correctement en rotatif.

TRES TRES CHIANTS ;-))))

Et la logique de travail est assez différente en N&B par rapport aux procédés couleurs C41 E6

@ frederic legac

Pour le densito, je n 'ai pas de connaissances particulières sur ces instruments, il faut un modèle transmission et réflexion, j'ai un X-Rite modèle 811, trouvé sur ebay pour un prix sans comparaison avec ce qu'il devait valoir avant l'ère numérique.

Une chose tout de même: ces appareils de mesure dérivant avec le temps, ils nécessitent une recalibration de temps à autre. Il y a pour celà une plaque et un négatif pour caler respectivement les modes réflexion et transmission. Privilégiez les offres incluant ces chartes, elles coûtent très cher. Il y a peut-être moyen de s'en sortir sans (Henri?), à l'époque je ne voyais pas d'autre solution.


@jeanba 3000, au sujet du bouquin de Michel Hébert

C'est un livre qui illustre bien les aspects visuels des choix d'exposition, mais :
-sa méthode de test est vraiment archaique (on se croirait à l'époque de feu Ansel lorsque les photographes n'avaient pas de densito),
- j'ai toujours un pb avec son calcul erroné des intervalles: à longueur de livre pour lui 7 zones ça fait 1.8 log d, pour moi 7 x 0.3 ça fait 2.1. Il retombe sur ses pieds car quand il annonce 7 zones sur ses schéma il n'y en a fait que 6, mais c'est pénible.

<<Il y a peut-être moyen de s'en sortir sans (Henri?), à l'époque je ne voyais pas d'autre solution.

Si l'on court après la norme ISO c'est difficile il faudrait une charte normalisée et calibrée par une machine beaucoup plus performante,
Mais dans le cadre d'un travail perso hors norme,
Une calibration sur un densito classique rendra d'excellent service.

Donc on peut s'offrir une gamme Stouffer calibrée ou une "brute" et la mesurer sur plusieurs densito en bonne santé et faire une moyenne et calibrer sa machine avec.

En reflexion, on peu se passer plus facilement d'un densito, mais cela rend service quand même.

On trouve de très bon densito à 250 Euro + ou -

Merci MarcN,
mais comme je n'ai pas le libre de Phiél Davis..... je vois à peu près...

Si je part du chassis presse avec la charte Stouffer, une lumière mesurée normalement, je peux exposer le charte sur le film avec un obturateur pour contrôler le temps...

Je suis pas trop faux là ?

Merci
Philippe

Oui. Dans mon dispositif j'ai une optique avec un obtu monté sur l'agrandisseur.

Pour le réglage, tout dépend du film et du flux lumineux (puissance de la tête, ouverture, hauteur de la tête). Mon posemètre indique EV 2.6 (100 ISO), je pose 1/15 s à f/5.6. Ceci pour un film donné pour 400 ISO (HP5+).

Il faut tester les films de PdV au 1/60s et 5000 K

La charte faisant 10 diaphs de delta D tu veux dire qu'on est affecté par la non réciprocité ?

Pour les 5000 K je vois ton point mais en NB, et au lever/coucher du soleil, les 5000, on ne les a pas, donc on fait avec 3400K.

il faut tester dans des conditions de PdV, donc 1/60 c'est un classique

La gamme de gris n'au aucune incidence sur la réciprocité

Pour les 5000 K c'est aussi pour être dans les conditions de PdV,
Pour la nature c'est entre 2000 K et 20000 K

[trichromie.free.fr]

Les 5000 je vois bien ton point. Pour le reste je préfère une charte au 1/15 que de me taper l'irrégularité de l'obtu sur x déclenchements. Les types qui faisaient ça en ZS étaient des héros..

Le ZS c'est autre chose,
Je n'en parlais pas

Merci pour ces premiers retours, je vais consulter les références conseillées... Question bête... Pour l'étape de tirage, je suppose que c'est le grade deux qu'il faut utiliser, non ?

En général, oui, c'est ce qu'on vise; cela offre une bonne flexibilité qui pourra être nécessaire notamment dans les ombres (zones où la séparation tonale du film est faible) comme dans les hautes lumières.