Suite flash : différence Metz CL et Metz CT

Je suis toujours en train de profiter du temps qui nous est offert pour bricoler mes vieux flash.
Chez metz, il y a des CL et des CT, quelqu'un connait-il la différence ?
Bonne journée
Claude

[www.claudebelime.com]

Bonjour
J'ai un 45 CT-1 et un 45 CL-1, visiblement le CL est de fabrication plus récente.
Je crois me souvenir que le CT avait une tension de fermeture du circuit un peu forte et que pour les réflexes modernes, film ou numérique, il valait mieux utiliser le CL.

J'ai regardé la liste de Photo-collector, ca correspond à mon souvenir.
En fait j'ai ces flash au cas ou, et ne m'en sert pas.

Le CT est plus ancien

J'ai répondu sous un mauvais lien. C'était ici que je voulais transmettre ces infos :

La série 1 ne comporte qu'un mode d'exposition automatique (via cellule externe sur la poignée du flash) et un mode manuel
Le CT1 est annoncé, par METZ, avec une tension synchro de 200v
Le CL1 est annoncé, par METZ, ... avec une synchro basse tension via thyristor ? cela ne dit pas combien de volts.

La série 4 dispose, en plus, du mode TTL via les sabots de la série 300

La série 5 = idem série 4, mais TTL via sabots de la série 500

Citation

Bien que j'aie toutes les raisons de croire que les informations présentées ici sont correctes, je ne peux pas être tenu responsable des tensions provenant de votre équipement de flash. La prudence est le but de cette page web.

Suivez à vos risques et périls.

Voir tableau ici :
[www.botzilla.com]

Bonjour,
Les modèles à thyristor n'ont pas de tension de commande. C'est l'appareil photo qui "détermine le voltage".
Le contact de synchro sur le flash attaque la patte de commande du thyristor. (comme la base du transistor). Donc, les deux autres pattes du thyristor peuvent avoir 200 V ou plus sans que l'appareil photo ne voit quoi que ce soit. Il fait juste passer un courant infime pour commander la gâchette du thyristor.
Sur les anciesn appareils photo (et les obturateurs Copal, Compur ...) c'est un contact mécanique qui fait partir le flash.
On peut donc lui faire couper directement la haute tension du flash sans que cela ne le gène (c'est même des fois bénéfique car les arcs nettoient les contacts de leur oxydation). Et cela fait un composant "pas cher" économisé dans le flash...
J'ai un petit flash Rollei pour mon Rollei 35s pour lequel il est interdit d'utiliser des accus NiCd ou NiMh car ces accus ont une résistance interne très faible. Mr Rollei a économisé un circuit limitant le courant dans son flash... Quelques centimes sûrement.... Et si tu mets des accus, il se recharge vite mais est brûlant dans ta main...
Vous pouvez savoir ce que dit votre flash. Chargez le prêt à émettre son éclair et mesurez la tension aux bornes de la prise de synchro. Si le multimètre ne lit rien ou pas grand chose, alors c'est "safe". S'il voit plus de 50 V ça risque...

..." Les modèles à thyristor n'ont pas de tension de commande. C'est l'appareil photo qui "détermine le voltage".

Dans les anciens flashes, une partie de la haute tension reliée constamment au tube servait, de manière accessoire, à alimenter, au travers d'une résistance, un petit condensateur. Pour déclencher le flash, la tension qui s'est accumulée sur ses bornes est, via la prise synchro et l'interrupteur situé dans l'appareil photo (contacts mécaniques, transistor ou thyristor) appliquée au primaire d'un mini transformateur. Les 200v appliqués au primaire deviennent 10.000 à 20.000 volts appliqués au fil qui entoure le tube flash. Cette très haute tension provoque l'ionisation du gaz contenu dans le tube, ce qui a pour effet de mettre, en quelque sorte, les deux électrodes en court-circuit ... et provoque "l'étincelle" due à la décharge subite du gros condensateur à travers le tube.

Dans les nouveaux flashes, un circuit interne (à base de thyristor en général) vient s'intercaler sur les contacts synchro

Dans les nouveaux flashes, c'est un IGBT qui commande l'arrivée de la tension aux bornes du tube flash. Pour simplifier, on dira qu'un IGBT est un interrupteur ultra rapide capable de laisser passer -ou d'interrompre- un courant électrique d'intensité importante. Grâce à l'IGBT, on peut désormais allumer et couper l'alimentation du tube flash en 1/10.000è de seconde. Autrement dit, l'énergie emmagasinée dans le condensateur du flash n'est mise en contact avec le tube que durant des temps très courts ou plus longs (fonction de la puissance désirée ou du circuit de mesure TTL). Le tube peut donc être déconnecté du condensateur avant que celui-ci ne soit entièrement déchargé. Ceci permet d'avoir des éclairs de 1/256ème à 1/1.

L' IGBT est lui même commandé par un thyristor qui nécessite qu'une tension soit appliquée sur sa gâchette afin de le rendre conducteur. Cette tension est prélevée sur les batteries qui alimentent le convertisseur de tension 6v --> 315v (ou plus) qui alimente lui même le condensateur du flash.

L'appareil photo dispose simplement d'un circuit ( deux contacts mécaniques ou un transitor ou un thyristor) qui permet que cette tension soit appliquée à la gâchette du thyristor intégré au flash.

Il peut même y avoir un opto-coupleur intégré au flash (une LED et un triac dans un même boîtier DIP 6 broches). Dans ce cas, la batterie du flash alimente, via le circuit de l'appareil photo, la led. Lorsque la LED s'illumine dans le boitier DIP, le triac devient conducteur et amorce les autres circuits internes au flash.

Il y a donc toujours une tension aux bornes de la fiche synchro d'un flash.

[www.cjoint.com]

Super, voici des réponses complètes et circonstanciées. je comprends un peu plus.
Merci beaucoup et bon week-end
Claude

[www.claudebelime.com]