de Luc Peiffer :
Quelle est l´influence du nombre de lamelles et la forme résultante du diaphragme ?de Hexar49 :
Il y a bien une influence de la forme du trou ...À questions déjà posées, réponses déjà données.
« Dans mon expérience personnelle, le nombre de lamelles du diaphragme n'intervient que dans les images où un point très brillant du côté de l'objet se situe
hors du plan de netteté. »
Dans ces conditions, la tache-image défocalisée d'un point source prend la forme du diaphragme lui-même.
La diffraction est négligeable dans cette formation d'image très défocalisée.
http://www.galerie-photo.info/forumgp/read.php?3,72390,73005#msg-73005Concernant le nombre de lamelles
http://www.galerie-photo.info/forumgp/read.php?3,38875,38890#msg-38890Concernant l'image nette et la courbe FTM correspondante
Pratiquement aucune incidence sur la courbe FTM qui décrit le transfert vers une image nette, dès que le diaphragme a au moins 4 ou 5 lamelles.
Voir cette comparaison de la courbe FTM idéale pour une pupille circulaire ou une pupille pengonale.Pour les images
nettes : aucune différence n'est visible, sauf pour des sources ponctuelles très brillantes,
isolées et très surexposées sur un fond noir.Dans ces conditions, la tache-image parfaitement focalisée d'un point source sur fond noir prend la forme de la figure de diffraction de Fraunhofer du diaphragme. Laquelle figure dépend bien entendu de la forme du diaphrage. La figure de diffraction de Fraunhofer possède les mêmes symétries géométriques que le diaphragme (cas d'un polygone ou d'un cercle).
http://www.galerie-photo.info/forumgp/read.php?3,72390,73282#msg-73282Tout point source se projette dans l'image sous la forme de cette même tache de diffraction, tache centrée sur l'image géométrique du point source. La partie centrale la plus brillante contribue principalement à l'image, les « pieds » de cette figure de diffraction,
qu'on appelle souvent « étoile de diffraction » correspondant à des niveaux d'éclairement de plusieurs ordres de grandeur plus faibles que le pic central, et n'apparaissent pas visuellement dans l'image d'un objet étendu sans point surexposé.
Par exemple pour un diaphragme carré, le premier maximum secondaire brillant autour du pic central de la figure de diffraction a un éclairement égal à 4,5 % de celui du pic central, soit 4,5 diaphs plus bas.
Plus le nombre de lamelles est élevé, plus la forme se rapproche d'un cercle et plus les maximums secondaires diminuent ; par exemple pour le diaphragme parfaitement circulaire, le premier anneau brillant a un éclairement de 1,7% du pic central, soit près de 6 diaphs de moins.
E.B.Modifié 3 fois. Dernière modification le 12/01/23 20:32 par Emmanuel Bigler.