Alternative aux plaques de verre pour le séchage des barytés

Alain écrivait:
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> J'utilise des toiles pour peinture vendues chez
> lidl pour pas cher. Après la presse à chaud.

Qu'est ce que vous appelez "toiles pour peinture"?

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> MarcN écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Et puis ça permet de servir l'apéro aux
> copains
> > quand il fait trop chaud pour faire du labo :)
>
> J'entends déjà Nestor Burma nous dire:"il ne
> faut jamais manger ou boire au labo" :)


Pour une fois, je n'ai pas eu besoin de le dire

Lisez bien, camarades*, dans le scénario, à cette époque il n'est plus question de labo..

* je m'envoie tous les soirs le "Carnet de Route" de Régis Debray (très intéressant, et,bien sûr, très bien écrit), paru ds la collection Quarto, et qui retrace, selon un fil chronologique, sa trajectoire politique comme ses nouvelles. Je déguste donc copieusement du camarade en ce moment ;-)

Qu'est ce que vous appelez "toiles pour peinture"?

À moins qu'il ne s'agisse de teinture pour poils ?

E.B.

Voilà que la Comtesse fait tout le boulot, maintenant. ;-)

Chez lidl on trouve des toiles pour faires des peintures d art.
Elles sont montées sur cadre en bois.
Quand on fait le coût du bois de grillage fin et le temps...il y a differentes dimensions.

Alain Gillet

[www.alaingillet-auteurdimages.fr]

Il me semble que les toiles sur châssis vendues dans le commerce (surtout chez lidl) sont apprêtées d'un enduit peu perméable et absorbant.
Je ne pense pas qu'elles puissent remplacer des claies de séchages. Mais bon si la presse à chaud rectifie tout ça...

pour les claies, un peu de colle, de la toile de moustiquaires et du tube plastique pour fil électrique, tuteur à tomate, tube pVC et le tour est joué :

[www.galerie-photo.com]


cordialement

ossette philippe

Bonsoir,
utilisant la même presse chauffante que Philippe Ossette, j'ai remplacé le carton 'neutre'' ( qui sur certains papiers peut ,vers 100°, structurer légèrement la surface du tirage) par des feuilles de téflon. La surface est parfaitement lisse, la matière est vraiment neutre, et longtemps. Ce qui n'est pas le cas du meilleur des cartons qualité '' archive'', qui au fil du temps absorbe un peu tout ce qui traine dans l'air et en surface de tirages qui de temps à autre peuvent se trouver incomplètement lavés. Les trois feuilles (1mm d'épaisseur) sont dans ma presse depuis trente ans, et sont aussi nettes qu'au premier jour. Les giboulées froides sont au rendez-vous en avant-pays. Dernière neige hier matin à moins de 1000m par ici…YD

Où trouve t on ces feuilles de Téflon?
1 mm d'épaisseur c'est pour les trois feuilles ou pour chaque feuille?
Merci

Bonsoir Monsieur Mahé,
c'est 1 mm par feuille , mais à l'estime ( je vérifierai demain matin au micromètre ; peut-être à peine moins…)
La société qui m'a vendu cela existe toujours : CI2P à Chambéry. Mais je suis sûr que toute bonne maison spécialisée dans la vente de diverses matières plastiques peut fournir . Un petit bénéfice en plus : cela monte en température plus vite que le carton, et la conserve tout aussi bien, ce qui me permet de couper le contact juste avant d'enfourner la dernière série de tirages. Si l'épaisseur est bien au dessous du millimètre, je donne des nouvelles demain soir : pas de liaison internet au labo, où je passe mes journées en ce moment. YD

C'est effectivement 1 mm tout juste…YD

Bonjour Jyl,
je ne sais s'il s'agit de ma part d'un plébiscite, mais c'est un bon outil, robuste et fidèle : Monsieur Ossette et moi utilisons une presse Seal, d'origine US. La mienne est baptisée ''commercial 510'' par le fabricant. 1700 Watts, montée en température ''tranquille''. Je peux dresser dix-huit 24 x 30 à la fois dans mon portefeuille téflon à trois plaques superposées. Je ne laisse pas les tirages plus d'une minute trente - deux minutes, entre 75 et 100°. C'est suffisant pour obtenir un tirage bien plat. Je n'ai pas fait d'essais prolongés, mais il est bien possible qu'en augmentant la température jusqu'au point de 'malléabilité'' de l'émulsion on obtienne un effet de glaçage, car l'état de surface du téflon le permettrait sûrement. La matière elle-même (dite PTFE)supporte 250°. Je ne sais pas à quelle température se produit l'effet de surface que l'on obtient avec une glaceuse traditionnelle, cet aspect ne m'intéressant pas. Aux Etats Unis, on aime le montage des photographies avec collage sur toute la surface du dos de l'épreuve. Le tirage est ainsi solidaire à vie du carton de montage, car c'est difficilement démontable. Le collage est réalisé par une interface qui devient adhérente à une température beaucoup plus élevée que celle suffisant au dressage. Ce qui permet de penser que le papier photographique supporte bien des températures dépassant 150°. Je n'en sais pas plus à ce sujet, n'aimant par principe pas beaucoup la méthode en question. En toute complicité photographique, YD

Je ne suis pas sûr que le glaçage s'obtienne grâce à la température mais plutôt par le contact très intime avec une surface très poli. D'où tirage mouillé avec mouillant, essorage puissant au rouleau sur la plaque, compression de la toile. il me semble avoir réalisé des glaçages à froid, c'est long la toile retardant l'évaporation, mais je n'en suis pas sûr, c'est un peu lointain...
Informatin à vérifier donc.

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> Je ne suis pas sûr que le glaçage s'obtienne
> grâce à la température mais plutôt par le
> contact très intime avec une surface très poli.
> D'où tirage mouillé avec mouillant, essorage
> puissant au rouleau sur la plaque, compression de
> la toile. il me semble avoir réalisé des
> glaçages à froid, c'est long la toile retardant
> l'évaporation, mais je n'en suis pas sûr, c'est
> un peu lointain...
> Informatin à vérifier donc.

Le glaçage est un "art" assez complexe

La surface est importante, sa qualité, inox chromé dur, floating glass, les deux sont possibles,
La température, chaud ou froid, les deux sont possibles,
Pression, simple placage ou forte pression, les deux sont possibles,
La surface sensible, gélatine épaisse et tendre, là, il n'y a pas de choix.