Développement films N&B

Bonjour ;
Et voilà que ça me regratte après avoir tout bazardé à peu de frais!
Remonter un labo noir et blanc ? Vous n'y pensez pas les copains tout de même, mais si !
Bon alors comme il y a de vénérables qualifiés sur ce forum et de jeunes pointures, à n'en point douter j'ai besoin de retours
d'expériences pour éviter les écueils passés.
J'envisage une production de films à l'aide d'une Jobo CPP3 ou d'un vieux Jobo ATL, mais je n'ai aucune idée des capacités de ces engins qui sont proches et différents à la fois.
Pour ceux qui ont déjà mordu la poussière dans le domaine, j'aimerais quelques chiffres : nombre de films 135/120/4x5 par jour en N&B, temps passé films sec et hors poussière, coûts avec chimie standard du commerce etc. ?

À suivre...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/19 22:36 par Emmanuel Bigler (modérateur).

Je suis un peu étonné des questions que vous vous posez.
Il me semble qu'elles sont plus celles de quelqu'un qui veut monter un labo pour développer les films d'autrui que sa propre production.
Il est vrai que je suis un amateur somme toute assez peu productif et je me suis jamais posé ces questions.
Je trouve que le temps passé et le coût pour le développement des films est assez dérisoire par rapport au travail de tirage ( personnellement tirage argentique uniquement mais je suppose que pour le tirage numérique c'est la même chose).

Ben, des fois je fais un pf dans la jounée

ldesmarets écrivait:
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> J'envisage une production de films dans un premier
> temps à l'aide d'une Jobo CPP3 ou d'un vieux Jobo
> ATL mais
> je n'ai aucune idée des capacités de ces engins
> qui sont sont proches et différents à la fois.

Une Atl + une bonne organisation, c'est une cinquantaine de 8x10 / jour ou une centaine de 4x5 / jour, ou 60-70 bobines 120 / jour sans trop forcer

Avec une Jobo CPP3, la combinaison des contraintes vous donne 5 films 135 ou 5 films 120 par passe, compte tenu du fait que vos êtes limité à 1 l de liquide, 5 spires en 135 et 3 en 120.

C'est ce que je pratique en dilution 1+1, ce qui fait 100ml de révélateur pur par film, je ne trouverais pas prudent de descendre en-dessous pour des grands classiques ID11/D76.

L'idéal c'est d'avoir plusieurs bidons de révélateur dans le bain marie, ça permet d'enchaîner en multipliant les cuves et les spires. Je fais usuellement des passes de 10 films en enchaînant deux cuves avec 6 (ou 10 en 135) spires.

Avec cette machine on doit arriver à 40 120 dans la journée.

En fait, comme au tirage, le goulot d'étranglement c'est souvent la capacité de séchage des films, surtout si vous le faites à l'air libre.

MarcN écrivait:
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> En fait, comme au tirage, le goulot
> d'étranglement c'est souvent la capacité de
> séchage des films, surtout si vous le faites à
> l'air libre.

Il suffit de tirer des fils un peu partout dans le labo.

Question poussière, ce serait délicat chez moi. J'enferme,ça dans une SdB mais ça met 6 /8 heures pour sécher , et je n'y remets pas les pieds tant que ce n'est pas sec. Donc j'étends tout en une seule fois, en stockant les films rincés jusqu'à la denière passe.

Certains vénérables ne lisent que les questions dont les auteurs ont fait un minimum d'effort pour en supprimer la majorité des fautes d'orthographe.
Marquant ainsi un minimum de respect pour les lecteurs.

MarcN écrivait:
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> Question poussière, ce serait délicat chez moi.
> J'enferme,ça dans une SdB mais ça met 6 /8
> heures pour sécher , et je n'y remets pas les
> pieds tant que ce n'est pas sec. Donc j'étends
> tout en une seule fois, en stockant les films
> rincés jusqu'à la denière passe.

méthode classique de tous les labos amateur,
Mais vu le nombre de plan film que l'on met au M2,
Pas de problème d'engorgement.

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> Je suis un peu étonné des questions que vous
> vous posez.
> Il me semble qu'elles sont plus celles de
> quelqu'un qui veut monter un labo pour développer
> les films d'autrui que sa propre production.
> Il est vrai que je suis un amateur somme toute
> assez peu productif et je me suis jamais posé ces
> questions.
> Je trouve que le temps passé et le coût pour le
> développement des films est assez dérisoire par
> rapport au travail de tirage ( personnellement
> tirage argentique uniquement mais je suppose que
> pour le tirage numérique c'est la même chose).


En effet, si je dois investir dans l'équipement d'un nouveau labo, c'est aussi pour répondre à une demande
locale de développement de qualité.

Nestor Burma écrivait:
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> ldesmarets écrivait:
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> > J'envisage une production de films dans un
> premier
> > temps à l'aide d'une Jobo CPP3 ou d'un vieux
> Jobo
> > ATL mais
> > je n'ai aucune idée des capacités de ces
> engins
> > qui sont sont proches et différents à la
> fois.
>
> Une Atl + une bonne organisation, c'est une
> cinquantaine de 8x10 / jour ou une centaine de 4x5
> / jour, ou 60-70 bobines 120 / jour sans trop
> forcer

Merci Nestor Burma, ça me parait beaucoup mais ça en fait un outil productif le cas échéant.

MarcN écrivait:
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> Question poussière, ce serait délicat chez moi.
> J'enferme,ça dans une SdB mais ça met 6 /8
> heures pour sécher , et je n'y remets pas les
> pieds tant que ce n'est pas sec. Donc j'étends
> tout en une seule fois, en stockant les films
> rincés jusqu'à la denière passe.

Je dispose d'une tente de séchage mais on y met somme toute peu de films.
C'est un avantage des minilabs, les films sortent abimés mais secs ;)

J'avais essayé une sécheuse de films (avec un tunnel plastique, pas la version armoire), et j'avais parfois quelques poussières, j'ai arrêté pour ma SdB carrelée, transformée en sauna.

C'est parfait pour la nuit, mais dans votre cas, ce n'est pas franchement adapté ;-)

MarcN écrivait:
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> J'avais essayé une sécheuse de films (avec un
> tunnel plastique, pas la version armoire), et
> j'avais parfois quelques poussières, j'ai
> arrêté pour ma SdB carrelée, transformée en
> sauna.
>
> C'est parfait pour la nuit, mais dans votre cas,
> ce n'est pas franchement adapté ;-)

Merci pour votre retour d'expérience.