Bonsoir Marc !
Je fais exactement comme toi, je sépare les formats en trois catégories, petit format en bande
[donc pas les diapos 24x36 qui sont montées sous cache dans leurs boîtes, donc pas dans les classeurs - c'est complètement hors charte le 24x36, mai que font les modérateurs ! Toi tu as du Xpan à classer donc le 135 est autorisé dans cette discussion ;-)], moyen format c'est à dire rollfilm 120 [jamais fait de 220 !], et troisième catégorie pour les plan-films [j'ai quelques plan-films 6,5x9], et je sépare chaque classe de format en 3 catégories, diapositives [couleur et N&B, seule une infime fraction de mes diapos sur rollfilm, du 4,5x6 au 6x12 sont montées], négatifs couleur, négatifs noir et blanc.
Ça fait déjà beaucoup de catégories, probablement trop, et dans chaque catégorie c'est par ordre chronologique que je classe ... mais chronologique du jour du développement ou de la réception du film développé [pour la couleur que je développe pas moi-même] ; ce qui pose problème vu les délais extravagants qui s'écoulent chez les amateurs entre la prise de vue et la film développé.
On peut dire beaucoup de bien de l'ordre chronologique.J'avais posé la question du meilleur « rangement » possible à un éminent chercheur CNRS du labo, quand je faisais ma thèse. Ce chercheur était très organisé, je m'attendais à ce qu'il me recommande une hiérarchie de classification des travaux quotidiens séparés en autant de catégories que celles pour le film évoquées ci-dessus, eh bien pas du tout !
Il m'a dit, c'était il y a 40 ans, « Par ordre chronologique, sur une succession de cahiers de laboratoire bien tenus, tous les projets entremêlés au jour le jour, par ordre chronologique. ».
J'ai suivi ces conseils jusqu'à ce jour, et je reconnais qu'une seule classification par ordre chronologique est extrêmement efficace. J'ai une pile de cahiers de labo, je retrouve différents projets très facilement grâce à l'ordre chronologique, bien qu'ils soient tous entremêlés !
Le fait que ces cahiers soient matérialisés sur papier n'empêche pas la modernité.
Un autre éminent collègue de mon labo actuel travaille comme tout le monde sur cahier de labo papier par ordre chronologique, et il scanne toutes les pages. Il a donc l'archive de ses cahiers de labo sur son ordinateur portable, il retrouve tout avec une rapidité incroyable, sur plusieurs années.
J'entends déjà les zélateurs des logiciels d'aide à l'indexation et à la classification des images nous vanter les mérites de tel ou tel logiciel : en ce qui me concerne, je ne vends pas mes images et je ne suis pas tenté.
Quand on continue à faire de la prise de vue sur film, on ne va pas tout numériser. Donc l'équivalent du cahier de laboratoire au jour le jour sur papier, ça pourrait marcher très bien mais on ne va pas faire un cahier avec des notes sur papier entrecoupés des pochettes avec les négatifs ...
Donc indépendamment des questions de qualité des pochettes d'archivage, la recommandation que je ferais est de noter un maximum de données à la main sur un papier qui accompagne les images dans leur classeur, et de laisser ces notes à côté des images, par ordre chronologique !
On peut bien entendu scanner ces papiers pour en avoir une archive numérique, mais s'il y a bien quelque chose que je ne ferai jamais, c'est rentrer chaque image dans une base de données informatique, même sans numériser l'image, et même si les données qu'on rentre sont simplement un descriptif, une date et le numéro du classeur et la page du classeur où se trouve l'image !
E.B.Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/06/19 00:35 par Emmanuel Bigler.