j'ai un fichier de 6000x40000 pixels qui me donne une image initiale de taille 50,8x33,87 cm....
je voudrais l'imprimer en plus grand....
Epson 4800 donc je suis limité en largeur à 17"....

2 solutions :
- je redimensionne mon image sous PS à 64,5x43 toujours à 300dpi
- je passe mon image sous 240 dpi ce qui me donnera une image de taille 63,5x42,33 cm

la question : une différence de qualité sera-t-elle décelable sur la giclure finale?

Philippe M écrivait:
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> j'ai un fichier de 6000x40000 pixels qui me donne
> une image initiale de taille 50,8x33,87 cm....
> je voudrais l'imprimer en plus grand....
> Epson 4800 donc je suis limité en largeur à
> 17"....
>
> 2 solutions :
> - je redimensionne mon image sous PS à 64,5x43
> toujours à 300dpi

Pourquoi pas

> - je passe mon image sous 240 dpi ce qui me
> donnera une image de taille 63,5x42,33 cm

C'est aussi une solution

> la question : une différence de qualité
> sera-t-elle décelable sur la giclure finale?

Ayant testé les deux, il n'y a pas de différence, sauf si vous retraitez le fichier 300 dpi avec habileté pour utiliser au mieux le potentiel de contraste de détail à l'aide du filtre passe-haut ...

Mur pour Gigapixel ?

The Online Photographer

Bonjour Philippe !

Si ton grand tirage est destiné à être vu de plus loin que le « petit » tirage, en principe il n'y a rien à changer ;-)

Mais comme je sais que tu ne fais que des belles images très nettes, une fois exposé devant des GP-istes militants, tu ne pourras pas les empêcher de venir scruter le tirage avec la loupe 4X dont ils ne se séparent jamais ;-)

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/19 15:07 par Emmanuel Bigler.

merci....

Ça dépend du papier. Sur un papier mat, la différence entre une impression avec 200 dpi envoyés à l'imprimante et 300 dpi envoyés ne se verra que légèrement. Sur un papier brillant cela va se voir. Sur certains papiers, certains voient même des différences au delà de 300 dpi. Tout ça en s'approchant bien sur : la distance de visualisation d'un tirage par un photographe est égale à la longueur de son nez.

Pour faire au mieux, sur une Epson, on rééchantillonne à un diviseur de la densité des buses soit 360 dpi et on fait une légère accentuation (dite de sortie) sur le fichier rééchantillonné (en plus de l'accentuation initiale). Ces opérations sont très faciles à réaliser avec Lighroom. 

Philippe

si j'ai bien suivi, passer mon image à 240 dpi puis accentuer selon besoin serait une solution possible....
et si on veut faire encore plus grand on passe à 180 plutôt qu'à 200 en me doutant bien que cette méthode a ses limites....

Yep et si le résultat ne vous satisfait pas essayez Gigapixel de Topaz Lab. Ça fait pédaler l'ordinateur à l'ancienne (genre on lance l'application et on descend prendre un café), mais c'est de l'AI !

Je crois que la version d'essai est complète. En "standalone" Et à 75 $... ce n'est pas un abonnement Adobe ;-)

J



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/12/19 08:36 par Ventdesable.

Rappelons que les dpi et la taille d'impression indiqués dans le fichier ne sont qu'indicatifs, fictifs, valables uniquement si on imprime à ces dimensions ; la seule dimension de l'image numérique, ce sont les pixels (c'est à dire les cases d'un tableau de chiffres, plus proche d'un tableur Excel que d'une image).

Dans les deux solutions évoquées dans le premier post, la première est un ré-échantillonnage qui modifie le nombre de pixels de l'image, pas la seconde qui ne fait que modifier les données indicatives de dpi et dimensions d'impression.

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

Il a rééchantillonage quoiqu'il arrive. Si vous ne le faites pas c'est le système d'exploitation qui va s'en charger avec les algorithmes les plus rapides et les moins qualitatifs qui soient. L'imprimante Epson veut du 360 ppi (300 avec HP ou Canon). Vu que des pixels vont être ajoutés, autant le faire avec les algorithmes de Photoshop ou Lightroom et d'accentuer a nouveau après pour éviter la perte de netteté qui va avec cette opération. Réechantilloner à 240 pour laisser le système le faire a nouveau sur le résultat vers 360 n'est pas une bonne solution pour qui veut du détail sur sur le tirage. Ceci dit le résultat ne sera pas mauvais, mais on peut faire mieux.

Pourquoi ne pas faire un test sur un papier mat d'entrée de gamme pour voir ce que ça donne ? Ça permet d'affiner les différentes passes d'accentuation. Il n'y a malheureusement pas de "soft-proofing" pour jauger cela.

Philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/12/19 22:14 par PhR.

bonsoir Philippe,

Si je vous comprends bien vous conseilleriez de re-échantillonner directement au format désiré, en 360 ppi (hypothèse epson),de manière à éviter une interpolation système?

Oui c'est cela, cela évite une interpolation mal faite et donne la possibilité de ré-accentuer derrière pour augmenter l'impression de netteté du tirage.

Entendu, merci.

merci à l'ensemble des participants...

par extension peut-on dire que, pour optimiser la qualité du ''tirage'', tout fichier qui doit passer par une Epson devrait être en 360 dpi ?

Je dirais oui, si j'ai bien compris le principe... et tu restes en 300 pour une canon (de marine)

amusant comme une petite phrase pourrait remettre en question 20 ans de pratique!
:)

Oui pour une Epson il faudrait envoyer du 360 ppi (et 300 ppi vers une Canon ou HP) (*). Cela s'applique aussi aux images ayant plus de 360 ppi, il fait les reéchantillonner a 360, dans ce cas c'est avant tout pour qu'on puisse y appliquer plus facilement une accentuation qui va être visible sur le tirage.

Par exemple une image qui serait imprimée a 800 ppi devrait être fortement accentuée au niveau des pixels vus a 100%. Il faudrait créer d'atroces halos dont l'effet sur le tirage est difficile a évaluer a l’écran. Il vaut mieux appliquer deux passes d'accentuation : une pour avoir fichier détaillé a 100 % (accentuation de capture) et une sur le fichier reéchantillonné a 360 (accentuation de sortie). Cette dernière accentuation pouvant être plus forte sur des papiers mat que sur des papiers brillants en raison de la diffusion plus importante de l'encre sur les papiers mats en général.

Ce système en plusieurs passes est décrit dans le livre "Image Sharpening" de Fraser et Schewe et implémenté dans LightRoom.

Philippe

(*) Cependant, comme je l'ai mentionne, il parait qu'on peut monter a 720 ppi (ou 600 ppi) pour voir une amélioration en s'approchant très prés de certains papiers (effet que je n'ai jamais constaté).