impression 3D de planchettes

Adieu l'impression des pots de fleurs, je passe aux vases .... en espérant qu'il n'y a pas de brevets pour ceux-là ?
[www.cjoint.com]

J'ai lu, sur je ne sais plus quel site, que Microsoft avait introduit une demande (dans quel pays ? USA? auprès de quelle institution ?) afin que le système d'exploitation de votre ordinateur ne consente à démarrer l'impression 3D que si vous vous êtiez prélablement branché sur le site des brevets (encore à créer et à alimenter par les déteneteurs de brevets) et que celui-ci ne donnerait le feu-vert pour démarrer votre imprimante que si l'objet à imprimer serait libre de droits et encore, pour autant que vous n'ayez pas dépassé la limite du nombre d'impressions pour chaque objet comme prévu par le propriétaire du brevet). Bref, sans passer par ce site, l'imprimante refuserait de démarrer.

D'autres préconisent un système plus simple qui consiste à ajouter une taxe sur la vente de PLA et autre matérieau d'impression 3D, à l'instar ce cel qui frappe les CD ou DVD

De beaux jours devant nous ...

Et travailler avec une fraiseuse programmable , sur bois dur , sur alliage alu-zinc etc .

Bonjour à tous les amateurs de propriété industrielle !
À ma connaissance, un amateur qui fabrique quelque pièce que ce soit pour son usage personnel et qui ne le commercialise pas peut difficilement être inquiété pour violation d'un brevet valable sur le territoire où il réside.
Dans son principe même le brevet oblige à dévoiler une partie de son savoir-faire, contre une protection juridique qui interdit la commercialisation sur les territoires où le brevet est valable, pendant une durée limitée de l'ordre de 20 ans. Dès qu'un brevet est publié, la concurrence ne chôme pas pour essayer de le détourner ou pour commercialiser des contrefaçons dans les territoires non couverts par le brevet.
C'est ce qui rend d'ailleurs ceux qui commercialisent des contrefaçons, amateurs ou professionnels, assez difficiles à piéger, tant que le circuit de distribution reste souterrain ...

En plus des brevets, il y a les marques et modèles déposés pour lesquels il n'y a pas de brevet technique.
Il n'y a en général pas de brevet pour un foulard carré en soie, ou pour un sac à main de fine maroquinerie. Mais il y a des modèles déposés. Sur ce point la protection est très variable d'un pays à un autre. L'Europe et la Suisse défendent très bien les marques et modèles déposés, mais les États-Unis sont un peu moins protecteurs sur ce plan, surtout s'il s'agit de produits de luxe venant d'Europe. Par exemple les contrefaçons de montres de marques et modèles déposés européens (au sens géographique du terme) peuvent rentrer assez facilement aux É-U.

Mais nous nous égarons, il ne s'agit que de planchettes parfois rentrantes pour chambre photographique, pas de montres ou de sacs à main ;-)

Cela dit, les méthodes de fabrication additives sont utilisées en routine pour la fabrication de pièces métalliques, par exemple le moulage / frittage de poudres métalliques. Y compris des pièces en or ;-)
https://durofer.ch/fr/produits/moulage/mim-moulage-par-injection-de-metal

Et pour des objets en céramique on utilise également aujourd'hui des méthodes additives ;-) (mais pour l'instant je ne vois guère l'usage de pots de fleurs en céramique design pour la photographie)
https://www.youtube.com/watch?v=U69i5tRYPZs

Y'a pas que l'imprimante 3D-plastoc comme méthode de fabrication additivé ;-)

E.B.

Certainement, mais pour les amateurs dont les moyens restent limités, les autres techniques et machines restent inabordables me semble-t-il.
Peut-être peut-on se présenter dans un "FabLab" qui dispose des ces machines plus sophistiquées et, moyennant un prix d'abonnement réduit, procéder à l'impression via les machines y présentes et utilisables.

Peut-être y trouve-t-on également un aide auprès de personnes qui ont les mêms soucis que vous et que cela génère une certaine forme de collaboration.

Pour ceux que cela intéresse, voici un petit PDF qui explique sommairement comment créer une planchette sous FreeCad et préparer le fichier pour le décomposer en couches (slicer) via Cura

[www.cjoint.com]

Une version corrigée

[www.cjoint.com]

Le procédé de fabrication par frittage de poudres , en 1955 était en usage industriel à la SECEMAEU (société d'électrochimie électrométallurgie des aciéries électriques d'Ugine) rue des Eaux Claires à Grenoble . Des pièces de forme complexe pour pompes intégrées dans le système suspension hydraulique Citroën . Et pour ce que j'en ai vu , des aimants Titane-Cobalt-Aluminium , un échantillon non égaré !! sur mon bureau . Ce le 3D n'est donc en rien une nouveauté .

Non, l'impression 3D est une "vieille" technologie. L’arrive dans le grand public n'est juste du qu'a la fin d'un brevet !

Bonjour,
Il me semble que cela date des années 80, "Chuck" (Charles Hull) déposa un brevet en 1983.

Marcel Couturier écrivait:
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> Bonjour,
> Il me semble que cela date des années 80, "Chuck"
> (Charles Hull) déposa un brevet en 1983.

C'est aussi une technique qui est utilisée en cuisine depuis des siècles, avec une poche à douille pour la pâtisserie.
Et aussi dans le domaine de la céramique ou poterie avec la technique des colombins depuis des millénaires ...

Un autre exemple de modelisation 3d pour la photographie : un bouchon d'objectif grand format

[www.cjoint.com]

Ce matin, je m'étais mis dans l'idée de réaliser une boîte avec cannelures intérieures afin d'y loger les objectifs montés sur planchette HORSEMAN 80x80mm

Lorsque j'ai terminé mon projet et que je veux lancer l'impression, ... le logiciel me dit : impossible ... taille de l'objet trop importante.

J'ai prévu une boîte de 18cm de longueur ? et l'imprimante m'a été vendue avec un plateau de 22cm x 22cm ... ?

En parcourant le mode d'emploi, je m'aperçois que la surface utile du plateau n'est finalement que de 20x20cm ....

Or, le fabricant insiste bien dans sa pub sur le GRAND plateau de 22x22cm

Mais ma boîte ne fait que 18cm ?

Et bien, le plateau fait 22x22cm, la surface utile est de 20x20cm, mais la tête d'extrusion se situe à 1 cm du support de tête, de sorte qu'elle ne peut finalement atteindre que 20-1 d'un côté et 20-1 de l'autre , soit 18x18cm en définitive ...

Bref, la taille maxi imprimable se résume à 17,99 x 17,99

Autant savoir que, là aussi, les fabricants mentent sur les performances de leur machine !

c'est 20-2 d'un côté et 20-2 de l'autre, et donc bien 18x18 vraiment atteignables, ce qui reste bien 17,99x17,99cm max imprimable

Après impression, je devrai obtenir ceci :

[www.cjoint.com]

puis,une autre à refaire, aux tailles des linhof 96x99mm

Bonjour Photo-collector,
C'est souvent le cas avec le fabricants qui omettent de préciser la dimension utile.
Mais il vous est possible de faire deux 1/2 boites et de réassembler, ainsi plus de limites en longueur.
Si vous voulez gagner en matière faites plutôt des plots pour maintenir la planchette (vous gagnerez en temps et matière)
Même mieux encore vous pouvez faire un système mobile
Faites vous plaisir avec cette imprimante

Un exemple de truc qui n'était facile à trouver avant l'imprimante 3D:
[www.ebay.fr]

1/
Pour ce qui est de la surface utile d'impression, je viens (tardivement) de comprendre la réelle raison de la limitation de la taille d'impression à 18x18cm. En faits, l'imprimante entoure l'objet d'un système de fixation (une couche de filaments appelé BRIM) destiné à maintenir l'objet à imprimer sur le plateau d'impression. On peut, avec certains filaments, se passer de ce "BRIM" et alors, on récupère une impression de 20x20cm.

Etant néophyte en matière 3D, je ne savais pas ... bref, avec une grande partie des types de filaments, il faut (ou non) un "BRIM".
Il suffisait de le savoir ...

2/
Il est vrai que le principal frein à l'achat d'une imprimante 3D reste l'appréhension ... comment vais-je créer un fichier représentatif de l'objet que je souhaite imprimer ? Ceux qui ont l'habitude de jouer avec des logiciels de conception assistée par ordinateur (CA0) n'éprouvent pas ce problème.

Pour les autres (dont je suis), on hésite ... Au final, pour des "pots de fleurs", c'est relativement simple ...

C'est en forgeant qu'on devient forgeron .... il faut disposer de temps et accepter les premiers échecs pour repartir de plus belle

Le virus m'a pris, et chaque jour j'envisage d'autres créations

La dernière : un câble d'extension permettant de brancher le tube flash de mes QFLASH (quantum) à 1m du corps du flash (cela permet de placer le tube flash dans une softbox et d'avoir le corps du flash à l'extérieur. Ainsi on peut manipuler ses caractéristiques sans avoir à
retirer la face avant de la softbox chaque fois qu'on veut modifier la puissance, ou encore -si on utilise un émetteur/récepteur- de pouvoir immédiatement lire sur l'écran du flash désormais situé hors de la softbox, si les modifications ont bien été prises en compte.


Chaque jour, on pense à de nouvelles applications ... qu'il suffit de modéliser (la partie la plus essentielle) ... et d'imprimer.

A noter également qu'avec le temps, de nouveaux types de filaments voient le jour..... adieu l'ABS qui est sensible aux Ultra Violet et à l'humidité .... bonjour l' ASA

Ce qui est encore ennuyant, c'est qu'on en est encore au stade "expérimental" ..... comme avec les premiers appareils photo numériques .... tous les 3 mois, une nouvelle imprimante aux possibilités améliorées voit le jour et supplante la précédente ....

Je pense que les imprimantes 3D grand public n'ont pas encore atteint leur stade de maturité ....

Les premiers utilisateurs sont des cobaye

>>> Les premiers utilisateurs sont des cobaye

Non les premiers utilisateurs sont des cowboys, ils explorent des territoires... qu'ils croient vierges.

Plus sérieusement
l'impression 3D est est relativement mature, pour peu que l'on utilise une machine un peu évoluée.
la technologie bouge, mais pas à une vitesse qui rend immédiatement obsolète le modèle acheté il y a 6 mois.

Prusa, un acteur important du domaine, a créé son entreprise en 2012 et en est à la 3e version de sa machine,
3 versions en 8 ans, pour une technologie en pleine évolution, c'est presque sage,
d'autant que les version 1 ou 2 restent parfaitement utilisables
et peuvent parfois recevoir certaines des améliorations des nouveaux modèles.

Tu découvres une nouvelle technologie et tu partages ton enthousiasme,
c'est parfait, mais ne tire pas trop vite de conclusions définitives.

Tu en es au stade "expérimental", alors ne transforme pas tes lecteurs en cobayes :-)

Effectivement, je n'ai que peu de recul et d'expérience en la matière.

Toutefois, comme dans n'importe quelle entreprise où quelqu'un d'étranger arrive, il y arrive avec des yeux neufs et voient les défauts que ceux qui y sont ne voient plus tant ils s'y sont habitués et considèrent que ces défauts sont normaux. C'est d'ailleurs la force des nouveaux arrivants dans une entreprise ... et c'est aussi pourquoi la promotion interne tend à ne se restreindre ... ou a être carrément supprimée.

Je constate quand même une certaine effervescence dans le monde des imprimantes 3D qui, avec l'arrivée de nouveaux filaments (dont ont ignore encore comment leur composition va se comporter au fil du temps .... des mélanges ésotériques dont seuls les chimistes ont les secrets qu sont sensés améliorér les qualités d'impression ... parfois, 2 ou 3 ans plus tard on constate que c'est une catastrophe ..... comme les fils électriques dont l'huile inclue dans leur composition sort et provoque un amas graisseux à leur surface .... ou encore de la colle qui parvient à transpercer le revêtement d'appareils photos qui deviennent poisseux lorsqu'on y pose les doigts).

Enthousiaste à ce procédé de création et d'impression, j'envisageais d'acheter une imprimante aux cotes plus grandes ... et je dois bien constater que cela se bouscule aux portillons ... la cralityé 10-S4 disparaît au profit de la 10-S5 qui n'est plus compétitive en terme de température de plateau avec les filaments ASA qui requièrent plus de température ... et voilà qu'apparaît la 10S-MAX,
Idem chez WHANAO

Alors, certes, les anciennes imprimantes restent utilisables avec les filaments de l'époque de leur mise sur le marché, ...

Comme les appareils photos initiaux qui restent utilisables, mais avec pas mal de contraintes que les utilisateurs de 2020 n'accepteraient plus