Bonjour,
j'ai l'habitude de travailler au labo de Paris-Ateliers mes agrandissements en Noir et blanc dans les formats 30x30 et 30x40 pour le 6x7 avec un objectif Rodagon 1:4 80mm qui me donne entière satisfaction dans les diaphragmes de travail ƒ:8 et ƒ:11. Ceci dit pour poser le décor.
J'ai le même objectif à la maison, expression facile pour un parisien de dire: dans ma salle de bains où je travaille maintenant (je rêvais comme Nestor Burma qu'un bon mètre de neige arrive enfin à bloquer toute circulation... ha ha ha! ) de 14H30 à 19H mes tirages. Mais voilà, je ne peux pas travailler dans les mêmes formats qu'au labo, je dois me contenter du 18x24 au 24x30 maximum, sinon l'enfilade des cuves ne tient pas dans la surface imposée. L'objectif de mon agrandisseur à la maison est ainsi bien plus proche du margeur qu'à l'atelier et puis ce ne sont pas les mêmes agrandisseurs et ils ne sont pas dans le même état .
Et me voici donc avec des diaphragmes de travail beaucoup plus petits, ƒ:22, ƒ:22,5 ou même ƒ:32 car je veux absolument garder du temps pour réaliser mes maquillages au tirage. D'abord parce que c'est nécessaire et puis parce que j'adore faire ça et puis je suis exigeant, très.
Ma question est donc, est-il hétérodoxe de songer à placer un filtre (de bonne qualité) gris ND vissé sous l'objectif de l'agrandisseur pour redescendre vers les diaphs de travail plus efficaces que sont ƒ:8 et ƒ:11 même si les formats de tirages sont plus petits. C'est-à-dire pour rouvrir de 3 ou 4 stops.
Ensuite, serait-ce le même filetage que ceux des objectifs de prise de vue?
D'avance, je vous remercie pour vos réponses (éclairées).
OlivierF
