Archivage des données de pdv

Bonjour.

Sur quel support archivez-vous les données de prise de vue et/ou de tirage ?
Feuilles libres, carnets de notes, logiciel ?

Carnets, ça tombe pas en panne

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

jeanba3000 écrivait:
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> Carnets, ça tombe pas en panne

;-).

Pour la PdV, sur le terrin, pas mieux..

Pour le tirage, je suis passé en format numérique (place, classement), en ayant un modèle de fiche sous Word, auquel j'importe les vignettes du négatif scanné, et sur lesquelles je trace les zones di'ntervention des maquillages avec leurs repères, lesquels renvoient en commentaire le temps d'intervention et le grade.

Ca donne quelque chose dans ce goût-là

Sur le terrain j'utilise un "dictaphone" pour mémoriser les infos de Pdv.

Pour moi c'est plus rapide que d'écrire, et surtout me relire :-)
Ensuite je reporte des infos dans des fiches format A6 que j'archive en petit classeur.

Au studio je le fait pas, car les données sont beaucoup plus répétitives, sur une même série.
Ceci que pour le grand format.

Pour les développement des films, carnet dans le labo où je note les paramètres de développement. Reportés ensuite dans une petite base de données, dév perso en php et mariaDB, ça me permet de rechercher tous les temps pour un couple film / dév.
Les grand formats je reporte les données Pdv, expo filtres objectifs... pas pour les autres formats.

Pour les tirages je fais une fiche de tirage, avec les données pour l'agrandissement, uniquement sur les barytés.
J'avais repris une base reçue lors d'un cours chez Noir d'Ivoire il y a quelques années.
Un peu comme Marc, avec une place pour une esquisse du tirage et des corrections faites.

Un carnet type petit Moleskine à la prise de vue et des cahiers au developpement et au tirage.
Pour moi ce sont les solutions les plus simples pour les garder sous les yeux si besoin, y accéder facilement ,comparer et reproduire des conditions de travail

Sinon il a y des carnets sympas ici:


[analogbook.com]

Quelques revendeurs europe.

Pour la PDV, j'utilise mon smartphone en dictaphone + localisation.
Il y a très longtemps, j'avais développé en VB un logiciel spécifique assez complet mais à l'époque, la gestion de fichiers image n'était pas aussi simple et performante qu'aujourd'hui et je l'ai abandonné.
Les carnets "analogbook" semblent bien faits mais la méthode de MarcN correspond bien à ma pratique, j'y ajouterai un lien vers le scan de l'image.

L'appli Cadrage sur smartphone, tous les formats et focales , localisation. mais pas vitesse et diaph
[www.cjoint.com]

ouvert dans Picassa par exemple , donne le point sur une carte.

Gilles Villaret écrivait:
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> L'appli Cadrage sur smartphone, tous les formats
> et focales , localisation. mais pas vitesse et
> diaph
> [www.cjoint.com]
>
> ouvert dans Picassa par exemple , donne le point
> sur une carte.

Cadrage snapshot c'est sous iOS

Sous android j'utilise des clones : MAGIC UNIVERSAL et sa petite sœur Magic Universal Viewfinder (même éditeur ; pourquoi deux app ? l'une avec mes paramètres GF 4x5, format et optiques donc, et l'autres les paramètres de mon MF)
Vitesse et diaphragme ? une photo dans l'app qui donne position et horodatage puis photo de l'objectif (bagues diaph et vitesse)
si on paramètre comme il faut le tout les photos sont chrono-datés et on s'y retrouve vite...

pourquoi pas un carnet ? j'en ai plein, mais parfois cela se perd, ou on n'est plus très sûr de ses notes et écrire est compliqué pour moi...

Cadrage fonctionne sur mon téléphone Samsung A50

Je privilégie l'ancien système : des fiches carton et des classeurs

[www.cjoint.com]

[www.cjoint.com]

et la version informatique déjà techniquement dépassée


[www.cjoint.com]

Quand on pense que toute l'électronique embarquée sur la fusée qui a déposé les 2 astronautes sur la lune est 10 fois moins puissante que ce qui est contenu dans un simple portable d'aujourd'hui, on se demande comment se faisait l'archivage de nos ancien avec les plaques de verre....:)

A chaque époque ses outils, ses méthodes et ses habitudes...
Ce sont celles d'aujourd'hui qui m'intéressent pour améliorer et optimiser les miennes.

J'avais bien compris, ce n'était qu'un clin d'oeil à l'histoire

Des employés perchés toute la journée sur des bureaux en suspension sur un rail avec un énorme contrepoids du côté opposé ... on n'avait peur de rien à l'époque ...

bellegarde écrivait:
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> on se demande comment se
> faisait l'archivage de nos ancien avec les plaques
> de verre....:)

Sans électricité ...

Nous sommes hantés par la peur de perdre le fruit des recherches du passé; cela justifie beaucoup d'investissements et d'innovations.

Ne serait-ce pas plutôt la conscience d'une certaine intemporalité des idées face au manque de fiabilité des supports de l'information ?

Je veux bien répondre à cette "noble" question,
Si l'on répond à ma "simple" question :

Pourquoi faire, dans quel but ?

Quand j ai commencé le tirage je notai tout.
Puis je me suis aperçu que je ne retirait que rarement mes photos, j en fais tjrs 2 ou 3 tirages quand je suis calé.
La dilution, la température labo bains pas tjrs identiques, les boites de papier tetenal pas tjrs issu du même lot...alors j ai arrêté de tt noter. Je refait si besoin quelques bandes tests etça va bien. Je me suis aperçu aussi de différences entre tirage du matin et de l am...alors plus de notes. Mais je suisbun amateur.

Alain Gillet

[www.alaingillet-auteurdimages.fr]

"Pourquoi faire, dans quel but ?"

Si la question se rapporte au sujet de ce fil, la réponse est relativement simple. Face à l'accumulation des images et pour éviter la bouche en cul de poule quand mes ami(e)s me questionnent sur le lieu et l'instant où j'ai commis tel acte photographique, je ressens l'impérieux besoin de mieux m'organiser. Dans le domaine de la PDV, les données Exif du numérique sont un réel avantage mais je fais peu de numérique.

Si elle a trait à la notion plus générale d'Archivage des données, la réponse est peut-être que justement, on ne sait pas et dans le doute !

Hexar49 écrivait:
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> "Pourquoi faire, dans quel but ?"
>
> Si la question se rapporte au sujet de ce fil, la
> réponse est relativement simple. Face à
> l'accumulation des images et pour éviter la
> bouche en cul de poule quand mes ami(e)s me
> questionnent sur le lieu et l'instant où j'ai
> commis tel acte photographique, je ressens
> l'impérieux besoin de mieux m'organiser. Dans le
> domaine de la PDV, les données Exif du numérique
> sont un réel avantage mais je fais peu de
> numérique.
>
> Si elle a trait à la notion plus générale
> d'Archivage des données, la réponse est
> peut-être que justement, on ne sait pas et dans
> le doute !

Cela ne répond pas à la question,
Vous faites de la photographie documentaire ?
Votre client vous oblige à documenter vos documents ?

Il me semble pourtant avoir clairement répondu à la question dans son sens premier, mais sans doutes me suis-je mal exprimé !

Hexar49 écrivait:
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> Il me semble pourtant avoir clairement répondu à
> la question dans son sens premier, mais sans
> doutes me suis-je mal exprimé !

Non, vous n'êtes pas allé au bout de votre idée ...

Si vous voulez documenter des photographies documentaires ?
Si oui, pourquoi ?

Pour les prises de vue, je prends les notes suivantes sur un carnet :
- informations de lieu et de date
- données d'exposition (diaph et vitesses) qui me permettront de comprendre a posteriori des éventuels "plantages" (ça m'arrive hélas toujours)
- et pour les PF une estimation du temps de développement prévu (N, N-, N+), temps qui sera ajusté lors du développement par inspection

Pour les tirages, j'ai longtemps tout noté dans des fiches individuelles (taille tirage, diapo, temps d'expo, papier, grade, révélateur etc...) jusqu'au jour ou faisant du rangement dans ces fiches, je me suis aperçu que nombre d'informations contenues étaient périmées pour des raisons pratiques : changement d"agrandisseur /source lumineuse, papiers disparus (Oriental, Forte, Guilleminot, Record Rapid...) ; mais également parce que j'ai régulièrement évolué dans mes techniques (changement de révélateur, split grading etc...) et gouts de tirage.

Donc, depuis lors je réalise systématiquement entre trois et cinq exemplaires (pour exposition ou vente - plutôt improbable mais bon -) des images que j'ai choisi de tirer et m'en tiens là.

Une question pour compléter celle de Nestor : quel sens/intéret peut-il y a voir à vouloir reproduire à l'identique un tirage d'une image réalisé des années avant ?

Jean-Bernard

Il m'arrive de faire cadeau un tirage à des personnes que j'apprécie ou/et qui trouvent le tirage plaisant,donc il peut m'arriver de retirer une photo avec quelques années d'écart. Je ne note que le temps d'exposition approximatif et le grade et baste! Car comme le dit Jean Bernard,il y a trop de paramètres qui ont changé et qui changent de plus en plus souvent,notamment les papiers. C'est pour moi une base de départ pour éviter de trop tatonner .

Si la photographie est un document,
Que l'on éprouve le besoin de documenter le document,
En détaillant le sujet et le process,
On peut aussi imaginer documenter la documentation,
Les références, la bibliographie,
Ensuite et pourquoi pas les biographies des documenteurs des documents,
Une simple photographie devient une encyclopédie
Une démonstration de l'interdépendance ...
Mais sans doute une vie entière d'un labeur intense ...

Citation

- données d'exposition (diaph et vitesses) qui me permettront de comprendre a posteriori des éventuels "plantages" (ça m'arrive hélas toujours)

En ce cas ne faut-il pas inclure les données de la cellule ou du spotmètre ? et comment la mesure a été prise ?

Si vous constatez que voue êtes sous ex ou sur ex, ne faut' il pas savoir a posteriori par rapport à quoi ?

J'aurais tendance à penser (sauf déréglage de la cellule) que c'est la façon de prendre la mesure qui cause l'erreur dont le diaph et la vitesse ne sont que les conséquences

Pierre,

Vous avez raison, pour faire court dans ma réponse j'ai omis de mentionner que pour les PF je fais également un croquis sommaire de la photo sur lequel je mentionne les placement des ombres et des lumières (approche ZS) qui va orienter le développement N, N+ ou N-. N'étant qu'un humain, il m'arrive quand même de me planter parfois. Je suis loin de saint Ansel...

Jean-Bernard

Mon propos n'est pas d'associer à une photographie, une documentation exhaustive dans le cadre d'un système normé avec référence aux sources et "Versioning" (versionnage dans notre beau pays), exercice que je pratique couramment dans mon métier mais c'est une autre histoire.
Mes besoins se limitent à la mémorisation des lieux, des conditions de pdv, des paramètres de développement du film, de ceux du ou des tirages, et surtout, de les retrouver à la demande sans mettre ma maison sans dessus-dessous.

Pourquoi ?

Il m'arrive de traiter un même sujet avec plusieurs mois, voire plusieurs années d'écart, une sorte de leitmotiv que j'aime pratiquer assez régulièrement.
Comme tous, je suis amené à refaire d'anciens tirages, pour les donner ou réparer les outrages du temps.
L'analyse des paramètres évoqués me permet de gagner en efficacité et/ou de tenter d'expliquer les différences de résultat.

Bonsoir Hexar

Citation

avec plusieurs mois, voire plusieurs années d'écart

Pour reproduire avec exactitude il faut des données constantes même bain papier, même usure de révélateur, même intensité d'éclairage etc....

Je pense que ce serait beaucoup de travail pour une déception.

Et puis comment reproduire les mouvements de la main ?

Mais ce que je ne comprends pas c'est que vous voulez "normer" l'ensemble du process de la pdv au tirage.

Pour la pdv je comprends qu'en tant qu'amateur on ait besoin de se rafraîchir la mémoire car on ne photographie pas tous les jours; pour cela je mes sui fait un petit site perso ou je mets la doc qui me parait utile et que je consule de temps en temps. (je révise mes cours pour ne pas oublier quelque notion fondamentale)

pour le tirage, je ne fait plus d'argentique, mais je pense que ce ne serait pas efficace pour les raisons dites plus haut, surtout avec des écarts de plusieurs mois.

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/04/20 18:55 par Pierre L.