Hexar49 écrivait:
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> je répondais simplement
> aux questions d'Henri qui semblait vouloir
> élargir le débat.
De mon expérience,
A quoi servent les notes,
A rien, c'est une sale manie,
Mais il est possible d'y voir un intérêt.
Deux axes, la PdV et le Labo,
Deux phases, l"apprentissage d'un procédé et la routine d'un savoir faire.
En apprentissage, il faut tout noter et à un certain stade faire un document de synthèse avec des conclusions méthodiques sur le process,
Et ensuite on peut jeter les notes.
En PdV, on peut noter, mais les conditions étant très larges, les possibilité d'erreurs innombrables, la documentation d'une image est très vite encyclopédique, cela n'a pas trop de sens. Mon père notait toutes ses PdV Ekta 4x5, j'ai des petits carnets ou il notait chaque PdV des années 60 aux années 90, conditions de PdV, développement test 1/2 et appréciation in fine. Ce qui est rigolo c'est de constater qu'une PdV réalisée 10 ans plus tard au même endroit même heure nécessitait la même pose.
Sur le même type de boulot, je n'ai jamais pris de note, l'idée étant de faire le contraire de ce que l'on avait appris et de me forcer à mémoriser, et 30 ans après, je confirme, la PdV nécessite souvent, même en 4x5 d'être très rapide, et les notes c'est beaucoup moins rapide que l'association de la méthode et de la mémoire.
A labo, les conditions sont contenues et assez faciles à cerner, donc on peut noter, mais la marge d'erreur est souvent plus faible, alors les notes n'aident pas beaucoup, sauf dans les phases d'apprentissage, mais dans la routine, des notes du projet en cours, et une fois le projet terminé, une relecture pour entretenir la mémoire, et classement vertical.
Pour la documentations des lieux photographiés, je l'ai toujours fait, par obligation mais par lot, pour définir chaque image, je sais tout par cœur et par déduction, même pour 200 000 images. Faire appel à un documentaliste aurait été une sorte d'idéal, à un juriste également, mais ces métiers ne sont pas dans les moyens d'un photographe documentaire.