Choix d'une laveuse pour les tirages

En premier, avant d'adopter un process, il faut savoir ce que l'on veut obtenir.
La qualité du lavage des épreuves influe directement sur leur conservation à long terme, mais a t'on besoin de conservation à long terme ?
Mes images ont elles une telle importance que je souhaite qu'elles soient encore vues dans 200 ans ?
Dans les années 70 dans la presse quotidienne, après le fixage des films, on les trempait dans l'alcool sans lavage pour qu'ils sèchent très vite et on les tirait immédiatement, bien évidement les négatifs étaient rapidement perdus mais on ne se préoccupait pas de leur archivage, seul comptait la rapidité du process pour alimenter la fabrication du journal du lendemain.
Il y a longtemps que de multiples auteurs traitent de ce sujet de conservation des tirages, Ansel Adams qui s'est intéressé à ce que ses tirages lui survivent utilisait des laveuses verticales avec séparations plexi et disait qu'il fallait un débit de 1 a 1.5 gallon/minute pendant 30mn avant de faire le test au permanganate pour vérifier.
La bonne conservation impose en plus de procéder au virage des épreuves afin de les stabiliser.
Mais AA vivait de son travail de tirage, moi non.
J'avais fabriqué une laveuse a partir de matériaux courants pour mon travail:
[zznortz.org]
Une caisse de transport en PVC de dimensions approximative 50 x 60
Du tuyau PVC de plomberie avec des accessoires de plomberie ordinaire
L'eau arrive par le haut, a l'aide du tuyau de douche et elle s'évacue par le bas a travers la vanne a bille
Les canalisations PVC sont percées de trous faits à la perceuse de façon a agiter l'eau dans la cuve
Bien entendu il faut procéder à un réglage du débit entrant pour s'adapter a celui du débit sortant de la vanne a bille qui une fois réglée ,ne change plus de position, j'avais adopté un débit d'environ 5 l/mn .Par précaution l'ensemble était installé dans une baignoire au cas ou une variation de débit provoquerait un débordement.
J'ai utilisé ce système pendant des années sans difficultés.
J'ai eu des reproches concernant ce système car il consommait beaucoup d'eau, mais les laveuses verticales en consomment autant et dans cette cuvette je pouvais traiter au moins 5 30x40 ou un grand nombre de plus petits formats.

zznortz écrivait:
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> En premier, avant d'adopter un process, il faut
> savoir ce que l'on veut obtenir.
> La qualité du lavage des épreuves influe
> directement sur leur conservation à long terme,
> mais a t'on besoin de conservation à long terme ?
>
> Mes images ont elles une telle importance que je
> souhaite qu'elles soient encore vues dans 200 ans
> ?

C'est la question de base, le fameux "jusqu'où ne pas aller trop loin"

> J'ai utilisé ce système pendant des années sans
> difficultés.

Ce serait dommage de rencontrer des difficultés avec de simples cuves

> J'ai eu des reproches concernant ce système car
> il consommait beaucoup d'eau, mais les laveuses
> verticales en consomment autant et dans cette
> cuvette je pouvais traiter au moins 5 30x40 ou un
> grand nombre de plus petits formats.

On ne consomme pas l'eau, ce n'est pas du pétrole ...

Est ce que le choix du fixateur n'influencerait pas aussi la durée du lavage et serait donc plus économique et écolo ?

Attention au nouveau délit d'écocide avec nos produits !!! :-))

Un fixateur au " ph neutre" par exemple...

Beaucoup de choses influent sur le temps de lavage, moi je ne parle que des papiers que j'ai utilisé, des papiers barytés standard d'environ 240g/m², après il est certains qu'avec d'autres papiers , les RC en particulier les temps de lavage ne sont pas les mêmes et contrairement ace qu'on pourrait penser ils ne sont pas forcement plus courts.
Mais ces papiers posent d'autres problèmes (Voir l'ouvrage de CTEIN à ce sujet pour ceux qui maîtrisent l'anglais)
Le choix du fixateur a sans doute aussi son importance, mais également et surtout le temps de fixage qui si il est trop long entraîne des difficultés au lavage.
Mais lorsque, comme moi installé trés loin des grandes métropoles vous devez vous approvisionner, vous choisissez ce qui est le plus commode, c'est a dire ce qui est disponible sur place ou ce qui voyage facilement (les produits en poudre tout préparés) car je ne me sens pas une âme de chimiste pour fabriquer mes propres produits.

Le délit d'écocide est il:
- de gaspiller de l'eau en se lavant les dents "Save Water" ou en lavant ses photos
ou
- de faire fabriquer en Chine le dentifrice vendu en Europe (alors qu'avant il était fabriqué en Pologne) et ainsi y incorporer une grande quantité de pétrole de la pire variété, celui qui sert à faire marcher les cargos, de l'huile lourde extrêmement polluante RMG ou RMK.

J'ai mon opinion sur ce sujet.

[zznortz.org]

Bonjour François c'est fait

Pour répondre à la demande de certains, j'ai mis dans le répertoire de téléchargement pdf le fichier zip du e-book que vous pourrez télécharger

Le E-book se consulte en cliquant sur le fichier index.html

Je ne sais pas si cela fonctionne sur Mac mais sur windows cela permet de conserver cette doc sans connexion..

Citation

La qualité du lavage des épreuves influe directement sur leur conservation à long terme, mais a t'on besoin de conservation à long terme ?

Bien sûr je ne vise pas de faire entrer mes oeuvres dans un musée mais je suis heureux d'avoir des photos de mes grand parents d'il y a 1 siècle.

Mes images sont des souvenirs de famille et donc mes petits enfants seront probablement content de montrer à leurs propre petits enfants le temps de leur enfance sans que la photo soit jaunie ou passée.

C'est le sens de ma démarche.


1 siècle finalement c'est court.

Citation

Beaucoup de choses influent sur le temps de lavage

C'est pour cela que je me posais la question du test au pemanganate; On arrête le lavage quand le test est négatif, mais apparemment personne ne pratique systématiquement ...... il doit y avoir des raisons.


.

Bonjour Pierre

pouvez vous me faire bénéficier de votre article?

merci

C'est fait Miles

@ Pierre L : A moins qu'il s'agisse d'une erreur de ma part, tu m'a oublié.
En te remerciant par avance.

A +
franville

[www.flickr.com]
[www.flickr.com]?
[lesmotsdargent.wordpress.com]

Oups

Réparé Didier

Bonne lecture

Le test du permanganate c'est bon quand il ne vire pas donc positif, c'est à dire pas de réaction. C'est d'usage très courant, et on peut le doser selon ses propres critères, ensuite la méthode de lavage devient moins importante.

C'est d'usage très courant, et on peut le doser selon ses propres critères, ensuite la méthode de lavage devient moins importante.

Merci Henry pour la précision

Pierre L écrivait:
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> C'est d'usage très courant, et on peut le doser
> selon ses propres critères, ensuite la méthode
> de lavage devient moins importante.
>
> Merci Henry pour la précision

Je préfère laisser les laborantins libres de leur choix.
Le labo reste expérimental ...
Et il y a déjà eu des conversations sur ce sujet à plusieurs reprises,
Contrôler la méthode est souvent plus important que la méthode elle-même ...

Il y a une publication KODAK datant de 1979 concernant le sujet de la conservation des photographies.
C'est la plaquette F30 préservation of photographs que l'on trouve encore en vente sur le web (surtout en provenance des USA).

Merci beaucoup.

A +
franville

[www.flickr.com]
[www.flickr.com]?
[lesmotsdargent.wordpress.com]

Bonjour Pierre,
Je suis intéressé par votre article.
Merci d'avance
François L

C'est parti François

Bonjour Pierre
Je suis intéressé par le document.
Merci par avance pour l’envoi.
Cordialement.

Pierrot

c'est fait

Bonjour Pierre L,

Je serais aussi intéressé par cette documentation.

Merci.

c'est fait Nicolas

Bonjour

Je serais preneur de cet article.
Merci d’avance

GB

C'est fait GB

Bonjour Pierre L moi Je voudrai bien avoir cette publication Recoit mes salutations de ARGENTINA

Est ce qu'on peut en savoir un peu plus sur le modus operandi du test au permanganate?
Merci de vos lumières. Robert

bellegarde écrivait:
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> Est ce qu'on peut en savoir un peu plus sur le
> modus operandi du test au permanganate?
> Merci de vos lumières. Robert

Il y a au moins deux méthodes,
Une qui utilise un référent (l'eau du robinet dans un petit becher) et qq gouttes du réactif et en comparaison les dernières gouttes qui s'écoulent le la feuille dans un petit becher et quelques gouttes de réactifs ... Ensuite par comparaison, on mesure visuellement la dégradation du Rose Tyrien du permanganate. La méthode 2 se passe du référent et ne compare pas, elle mesure visuellement, le virage de la teinte étant assez évident, c'est la méthode que je pratique ...

Pour les recettes de la solution de permanganate, les bons livres donnent différentes recettes efficaces ... et je ne voudrais pas faire la promotion de l'un ou de l'autre de ces excellents livres, que tout un chacun se doit de posséder ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/11/20 14:16 par Nestor Burma.

@Bellegarde

tu l'as dans l'article dans les annexes page 56 et 60

1 g de permanganate 2 g de carbonate de sodium pour 1l d'eau

@Gerardo

Ecrivez moi en MP votre daresse est cachée

Oups, on s'est interféré avec Henri.

Dans les livres c'est la méthode qu'Henri applique qui serait la plus fréquemment utilisée.