Choix d'une laveuse pour les tirages

Merci à Henri et à Pierre pour vos lumières,je vais en profiter pour jeter un coup d'oeil au Glaf et au Cuisinier .
Robert.

bellegarde écrivait:
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> Merci à Henri et à Pierre pour vos
> lumières,je vais en profiter pour jeter un coup
> d'oeil au Glaf et au Cuisinier .
> Robert.

Excellente lecture ...

@Pierre L
gdalchiele_foto@yahoo.com.ar

E' fatto Gerardo

Buonanotte.

Suite à ces échanges constructifs bien que parfois houleux, je me suis lancé dans la construction d'une laveuse d'épreuves 40x50 non pas verticale mais à plat, basée sur le principe des cuvettes en cascade.

Le cahier des charges est le suivant :

- Format de papier variable jusqu'au 40x50 (taille de mes plus grandes cuvettes).
- Laveuse démontable (les cuvettes restent empilables) et extensible de 1 à 6 cuvettes.
- Les cuvettes non utilisées peuvent être isolées et ne consomment pas d'eau.
- Pas de communication entre les cuvettes (entrées et sorties d'eau individuelles). Une version plus économique pourrait faire circuler l'eau de cuvette en cuvette (principe de cascade).
- A intervalle régulier, chaque épreuve est recouverte d'une mince pellicule d'eau (réglable par temporisateur).
- A intervalle régulier, l'eau est évacuée avant d'être renouvelée.
- Le cycle Remplissage - Lavage - Vidange est de type automatique, itératif et infini.
- Les temporisation de remplissage - de lavage et de vidange sont paramétrables de 0,5 seconde à 10000 minutes.
- L'entrée d'eau est régulée par une électrovanne pilotée par un circuit temporisateur à cycle infini.
- La vidange est assurée par une seconde électrovanne pilotée par un deuxième circuit temporisateur à cycle infini.
- Les deux circuits temporisateurs sont synchronisés et démarrés/arrêtés par le même interrupteur marche/arrêt.
- Le circuit de vidange de chaque cuvette est protégé par un clapet anti-retour.
- La consommation réelle est mesurée par un compteur d'eau placé sur l'arrivée d'eau.
- la durée totale du lavage est pilotée par un retardateur programmable. Le mieux serait un compteur de cycles (projet d'évolution).

Le prototype est en cours de réalisation, un premier étage de lavage automatisé composé d'une cuvette 40x50, des deux circuits temporisateurs et des deux électrovannes est fonctionnel, il reste à l'équiper d'un temporisateur général, d'un compteur d'eau et à ajouter des étages.

Citation

bien que parfois houleux,

Parfait! l'agitation continue est recommandée :-)


Avez vous des plans ou photos à communiquer ?

je suis intéressé par la solution apportée aux pbs suivants pour une seule cuvette

- A intervalle régulier, chaque épreuve est recouverte d'une mince pellicule d'eau (réglable par temporisateur).
- A intervalle régulier, l'eau est évacuée avant d'être renouvelée.
- Le cycle Remplissage - Lavage - Vidange est de type automatique, itératif et infini.
- Les temporisation de remplissage - de lavage et de vidange sont paramétrables de 0,5 seconde à 10000 minutes.
- L'entrée d'eau est régulée par une électrovanne pilotée par un circuit temporisateur à cycle infini.
- La vidange est assurée par une seconde électrovanne pilotée par un deuxième circuit temporisateur à cycle infini.
- Les deux circuits temporisateurs sont synchronisés et démarrés/arrêtés par le même interrupteur marche/arrêt.
- Le circuit de vidange de chaque cuvette est protégé par un clapet anti-retour.
- La consommation réelle est mesurée par un compteur d'eau placé sur l'arrivée d'eau.
- la durée totale du lavage est pilotée par un retardateur programmable. Le mieux serait un compteur de cycles (projet d'évolution).


Merci


Pour le moment je me contente d'un bac Paterson et d'un pommeau de douche (pour une épreuve 40x50 par 30 mn de lavage c'est sufisant) mais si je peux faire plus propre et plus élégant dans l'alimentation en eau.

Bonjour,
concernant cette question qui semble tourmenter beaucoup d'entre nous, on peut trouver un excellent article de David Vestal sur le site de Versalab, fabricant de laveuses compartimentées rustiques (par rapport aux laveuses compartimentées en acrylique). Il y fait part des ses essais quelque peu renversants, et des résultats inattendus induits par une négligence révélatrice... Un bon week-end, YD

Bonjour Yves

L'article sur Versalab ne va pas dans le sens que je souhaite

En effet c'est un DIY d'une laveuse qui a les mêmes "défauts" voir inconvénient que les laveuses du commerce

Je retiens de mes lectures qu'il est inutile (pour moi) d'avoir une laveuse à 6 compartiments en 50 x60 et qu'un seul bac ordinaire voir deux bacs suffisent à ma consommation pour une lavage de 30 mn


De plus j'ai retenu qu'il vaut mieux ne pas mélanger les tirages, avoir peu d'eau mais une agitation permanente et renouveler l'eau au moins 5 fois

Pour le moment je fais couler un mince filet d'eau dans un bac mais si je trouvais un système simple pour vider et remplir 5 fois automatiquement sans intervention ce serait à mon sens parfait.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/12/20 11:00 par Pierre L.

On peut lire les recommandations Ilford à ce sujet et comme le soulignait Nestor: il faut laver en fonction de la destination du tirage,inutile de faire de l'archivable pour des tirages qui seront mis au panier par nos successeurs. Je tire pour moi même et je ne m'appelle pas AA.

@Bellegarde

Tout à fait

Mais comme je le disais, mes petits enfants seront "peut être" heureux d'avoir dans 50 ans des photos de leur parents, cousins cousines qui ne soient pas abîmées par le temps.


Je suis l'âge venant, assez "nostalgique" et j'aime bien revoir les lieux de mon enfance en images; ce sont de véritables madeleines à faire remonter les souvenirs; c'est pour cela qu'une bonne conservation des images n'est pas pour moi inutile.

Tout à fait d'accord avec vous Pierre en ce qui concerne l'aspect nostalgique des choses.

Pierre L, regardez le siphon automatique Deville. Il existe en version us. Kodak en fabriquait.
Quant aux test de lavage, des tests nombreux et plus récent que la prose de Mr Glafkides ont montré l'inanité du permenganate. Et les analyses des conservateurs ont changé la donne... Scientifiquement.
Dans ce domaine comme dans presque tous, la recherche évolue et les certitudes d'hier ne sont plus conforme avec les connaissances d'aujourd'hui...
Mais bon, on peut aimer vivre dans le passé.

GeorgesGiralt écrivait:
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> Quant aux test de lavage, des tests nombreux et
> plus récent que la prose de Mr Glafkides ont
> montré l'inanité du permenganate.

Le test du Permanganate fonctionne parfaitement, mais parfaitement avec l'hypo et il n'y a pas que de l'hypo ...

>Et les analyses des conservateurs ont changé la donne... Scientifiquement.

Mais fort heureusement, nous ne sommes pas tous conservateurs ...

Pourquoi ne pas faire confiance aux méthodes pseudo empiriques qui ont fait leur preuve sur plus de 100 ans d'histoire du gélatinobromure ...

Bonjour,
l'article de David Vestal révèle surtout le fait que le renouvellement continuel , à 4 - 5 l/mn, pendant au moins une heure, n'est pas le facteur déterminant d'un bon lavage de papier baryté. Il révèle avoir obtenu d'excellents résultats avec une nuit sans renouvellement, et aussi avec des cycles courts à moins de 2 l/mn intercalés avec des pauses sans circulation d'eau. Il a l'honnêteté de préciser que ceci était obtenu avec l'eau de son coin, et que cette solution n'avait pas convaincu d'autres collègues photographes de son temps... Peut-être l'expérience éclairée par le travail de longue haleine du professionnel reconnu qu'il était peut nous inciter à revoir nos pratiques, qui peuvent parfois pécher par excès de perfectionnisme... Du bon temps par chez vous. Il neige sur l'avant-pays savoyard.

Il existe un autre test d'hypo à base de nitrate d'argent, c'est la formule kodak HT-2.
On teste le papier et non l'eau de lavage, il faut donc "sacrifier" un morceau de marge du tirage. D'après Kodak plus efficace pour les papiers que le test au permanganate.
Mais ils disent qu'il permet de tester les "complexes insolubles" de l'hyposulfite: je ne vois pas bien l'intérêt, s'ils sont insolubles ils ne peuvent pas être éliminés par le lavage...

Les deux test d'après Kodak:

[www.cjoint.com]

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> Il existe un autre test d'hypo à base de nitrate
> d'argent, c'est la formule kodak HT-2.
> On teste le papier et non l'eau de lavage, il faut
> donc "sacrifier" un morceau de marge du tirage.
> D'après Kodak plus efficace pour les papiers que
> le test au permanganate.
> Mais ils disent qu'il permet de tester les
> "complexes insolubles" de l'hyposulfite: je ne
> vois pas bien l'intérêt, s'ils sont insolubles
> ils ne peuvent pas être éliminés par le
> lavage...
>
> Les deux test d'après Kodak:
>
> [www.cjoint.com]-
> hypo.pdf

Kodak a toujours essayé de répondre à tous les types de clients, y compris les conservateurs les plus tatillons ...

Citation

qui peuvent parfois pécher par excès de perfectionnisme

C'est un peu le mal de notre époque

Mais sans le goût de la perfection, il y a bien sous-emploi du potentiel... Alors souvent le compromis entre le nécessaire et l'excessif est particulièrement difficile à trouver. Dans ce qui nous rassemble au sein de ce forum, Duane Michal situait l'excès au fait qu'un béotien ne voyait plus la différence entre deux tirages de la même image alors que seul le tireur la voyait. C'est un jugement qui peut paraître brutal, mais il y a une part de vérité là dedans. C'est un type qui a passé beaucoup, beaucoup de temps à travailler dans un domaine où l'on ne peut savoir si l'on en a fait assez, où l'excès n'a pas de frontière visible, qui écrit ce petit mot de nuit ! On aura encore de la neige, c'est le bon vent sur l'avant-pays. YD

delnord yves écrivait:
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> Mais sans le goût de la perfection, il y a bien
> sous-emploi du potentiel... Alors souvent le
> compromis entre le nécessaire et l'excessif est
> particulièrement difficile à trouver. Dans ce
> qui nous rassemble au sein de ce forum, Duane
> Michal situait l'excès au fait qu'un béotien ne
> voyait plus la différence entre deux tirages de
> la même image alors que seul le tireur la voyait.
> C'est un jugement qui peut paraître brutal, mais
> il y a une part de vérité là dedans. C'est un
> type qui a passé beaucoup, beaucoup de temps à
> travailler dans un domaine où l'on ne peut savoir
> si l'on en a fait assez, où l'excès n'a pas de
> frontière visible, qui écrit ce petit mot de
> nuit ! On aura encore de la neige, c'est le bon
> vent sur l'avant-pays. YD

Le fameux "jusqu'où ne pas aller trop loin" ...

Les relectures sont peu efficaces dans les heures avancées de la nuit. Pardon à l'Américain cité d'avoir laissé le ''s'' final de son patronyme à la traîne ... YD