Spotmètre, retours d’expériences et conseils

À part l'obturateur… :-)

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Le spotmètre

MAY écrivait:
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> Le spotmètre

Vous connaissez des spomètres automatiques ?

Mon Sportmetre Minoltat F oublié dans un train au Japon en décembre 1995 me manque.
Si vous le retrouvez, il y a une petite récompense.
On ne jure que par la lumière incidente, mais le spotmètre est un outils redoutable. ...la règle du 1/16 aussi.
Depuis quelques semaines j'ai un Blad 205tcc avec la mesure spot et son zone système. C'est bien mais en studio flash ça ne sert à rien.
Par contre le Leica R8 avec sa mesure flashmetre et spot est redoutablement efficace. Il me semble qu'il y a l'équivalent avec l'Hasselblad H argentique.

Bien sûûûrrrrrrrr !
Le posemètre donne une mesure automatique fiable, simple.
Mais l’automatisme survient lorsque le résultat de la mesure, n’est pas analysé par rapport au contexte de la mesure, celui de son environnement.
Mesurer les hautes lumières sans se préoccuper des zones d’ombre par exemple.
Et d’entendre : « mon posemètre c’est encore planté ».
Ça m’arrivait souvent en lumière réfléchie avec mon premier appareil (je n’avais pas tout compris).
Puis l’acquisition d’un posemètre avec la mesure de la lumière incidente et le choix de son orientation par rapport au sujet, a tout changé.

Je ne sais pas si je suis le seul, mais parfois le spotmetre permet de dire ok, la photo sera inutilisable avec mon Velvia 50 asa:
SI je veux des détails sympas de l'arbre, le ciel bleu sera blanc et si je veux un beau ciel méditerranéen, la foret sera sous ex.
Alors retour à une autre heure de la journée ou frustration ultime: mon télephone fera le job avec sa gestion des lumières tout terrain.

La latitude de densités du sujet photographié qui va pouvoir être transférée sur le support sensible (rétine/capteur/film).
Le meilleur : l’oeil (~20 IL)
Capteur numérique : ~7-14 IL
Film NB : ~10 IL
Film couleur : ~6 IL
Inversible couleur : ~5 IL

Exposer pour les basses lumières et développer pour les hautes.

MAY écrivait:
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> Exposer pour les basses lumières et développer
> pour les hautes.


Uniquement si vous travaillez en film noir et blanc.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/22 17:05 par seba88.

MAY écrivait:
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> Bien sûûûrrrrrrrr !
> Le posemètre donne une mesure automatique fiable,
> simple.
> Mais l’automatisme survient lorsque le résultat
> de la mesure, n’est pas analysé par rapport au
> contexte de la mesure, celui de son
> environnement.
> Mesurer les hautes lumières sans se préoccuper
> des zones d’ombre par exemple.
> Et d’entendre : « mon posemètre c’est
> encore planté ».
> Ça m’arrivait souvent en lumière réfléchie
> avec mon premier appareil (je n’avais pas tout
> compris).
> Puis l’acquisition d’un posemètre avec la
> mesure de la lumière incidente et le choix de son
> orientation par rapport au sujet, a tout changé.

Euh… pas toujours ;-)

Uniquement si la cible mesurée est un gris-de-18 et que le contraste total est inférieur à la latitude pose admise par le support sensible et qu’on veut exactement ça.

Dans tous les autres cas, son information faut quand même un petit peu… l’interpréter.

J

MAY écrivait:
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> Bien sûûûrrrrrrrr !
> Le posemètre donne une mesure automatique fiable,
> simple.

Ben non

> Mais l’automatisme survient lorsque le résultat
> de la mesure, n’est pas analysé par rapport au
> contexte de la mesure, celui de son
> environnement.

Mais non

> Mesurer les hautes lumières sans se préoccuper
> des zones d’ombre par exemple.

C'est un choix

> Et d’entendre : « mon posemètre c’est
> encore planté ».

Ben non

> Ça m’arrivait souvent en lumière réfléchie
> avec mon premier appareil (je n’avais pas tout
> compris).

Cela arrive

> Puis l’acquisition d’un posemètre avec la
> mesure de la lumière incidente et le choix de son
> orientation par rapport au sujet, a tout changé.

Pas toujours suffisant

MAY écrivait:
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> La latitude de densités du sujet photographié
> qui va pouvoir être transférée sur le support
> sensible (rétine/capteur/film).
> Le meilleur : l’oeil (~20 IL)

Ben non

> Capteur numérique : ~7-14 IL

Ben non

> Film NB : ~10 IL

Ben non

> Film couleur : ~6 IL

Ben non

> Inversible couleur : ~5 IL

Ben non

>
> Exposer pour les basses lumières et développer
> pour les hautes.

Ben non

Je n'ai pas votre expérience; donc je ne sais si ma pratique est appliquée à tord ou à raison pour un amateur

Pour les scènes générales (paysages, monuments) j'applique la règle des F16 et cela colle presque toujours ou parfois j'utilise le posemètre, car je ne peux pas modifier l'éclairage général de ce qui compose la scène. le posemètre n'interdit pas de faire glisser la mesure pour transformer une ombre en gris moyen ou vouloir le contraire; lorsque je recherche un équilibre général selon ce que je pense faire au tirage le posemètre ou l'application de la règle du F16 me convient bien

Pour les portraits ou la pdv centrée sur une partie de la scène (enfants à la plage en été) un coup de spotmètre sur la partie de la scène que je veux mettre en valeur (ici le visage) que je sur-ex d'un diaph pour avoir un gris clair; en ce cas le spotmètre me parait utile car je recherche une mesure spécifique sur un élément isolée et particulier. Eventuellement plusieurs mesures spot mémorisées peuvent renseigner par rapport à la latitude du film, mais à trop vouloir la perfection on ne fait jamais la photo

Quand je faisais des compositions en studio pour le mobilier j'utilisais effectivement le spotmètre pour équilibrer les éclairages ou déplacer des objets, mais à l'époque il fallait aussi équilibrer la température de couleur



..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/22 17:49 par Pierre L.

Entièrement d’accord Jerôme et seba88.
Et merci Pierre pour ton partage !

Franchement je comprends pas ces histoires d'automatisme sur une prise de mesure,
cela reste du choix de l'opérateur de poser l'endroit où il veut faire la mesure
et les boutons servent juste à faire un décalage et/ou une moyenne avec qq points de mesure mémorisés

Toai écrivait:
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> Franchement je comprends pas ces histoires
> d'automatisme sur une prise de mesure,
> cela reste du choix de l'opérateur de poser
> l'endroit où il veut faire la mesure
> et les boutons servent juste à faire un décalage
> et/ou une moyenne avec qq points de mesure
> mémorisés

Les calculs que proposent les spotmètres sont très basiques, des moyennes, des additions et des soustractions ...

L'usage du spotmètre nécessite une bonne connaissance des films utilisés, des buts à atteindre, des optiques utilisées, de la nature du sujet, de la nature du flare résultant et du rendu souhaité.
Pour gérer ces diverses composantes, aucune proposition automatique n'existe sur un spotmètre autonome ...

moi, j'ai un posographe et cela fonctionne très bien!
Na!

amansjeanphilippe écrivait:
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> moi, j'ai un posographe et cela fonctionne très
> bien!
> Na!

Essaye de faire de la Scala avec un posographe et on en recause gentiment ...

Mais avec de la Tri-X 320 aucun problème bien sûr ...

pour la lunasix F, je ne vois pas les accessoires dont vous parlez ? Ils se trouvent sur eb ?

merci

Malik45 écrivait:
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> pour la lunasix F, je ne vois pas les accessoires
> dont vous parlez ? Ils se trouvent sur eb ?
>
> merci

Sans doute disponibles sur ebay, il existe une foule d'additifs.

amansjeanphilippe écrivait:
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> moi, j'ai un posographe et cela fonctionne très
> bien!
> Na!

Schéma du principe de fonctionnement du posographe, dont le brevet a été déposé le 8 octobre 1921 !
[images.cnrs.fr]


Fonctionne sans pile et tient compte des conditions météorologiques.
Je présume que vous en êtes satisfait.

Luc Peiffer écrivait:
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> amansjeanphilippe écrivait:
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> > moi, j'ai un posographe et cela fonctionne
> très
> > bien!
> > Na!
>
> Schéma du principe de fonctionnement du
> posographe, dont le brevet a été déposé le 8
> octobre 1921 !
> [images.cnrs.fr]
> age_desktop_watermark/private/media/images/2011/10
> /CNRS_19000001_1123_2363.jpg?itok=pxam13_Q
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>
> Fonctionne sans pile et tient compte des
> conditions météorologiques.
> Je présume que vous en êtes satisfait.

C'est typique de l'instrument parfait que l'on utilise pas ...
Donc, oui, très satisfait de cette ingénieuse machine ...

Les additifs:
[www.ebay.fr]
présentés ici avec une Mastersix.
Ceux pour la Lunasix F ont la même forme .
Je ne sais pas si il sont compatibles mais le Profi spot est encombrant.
J'ai le petit additif télé qui va sur la Lunasix simple et sur la Lunasix F.
Ca fonctionne.
J'ai aussi le spotmètre Minolta M , plus compact , c'est mieux.

Hello
pour les additifs Gossen, ceux avec 2~3 prises jack 3.5mm ne sont compatible qu'avec profisix et mastersix.
Les lunasix-F lunalite multisix utilisent ceux sans jack.
J.Ph.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/03/22 15:47 par amansjeanphilippe.

Bonjour,
Je viens d'acquerir un spotmetre Minolta F,
faisant plus de proxi que de paysage, est il nécessaire de l'utiliser avec la lentille "close-up" pour les distances 0,40 >1,6m. ?
D'avance merci pour cette précision.
Cordialement
Guillaume

Guillaume Guerin écrivait:
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> Bonjour,
> Je viens d'acquerir un spotmetre Minolta F,
> faisant plus de proxi que de paysage, est il
> nécessaire de l'utiliser avec la lentille
> "close-up" pour les distances 0,40 >1,6m. ?
> D'avance merci pour cette précision.
> Cordialement
> Guillaume
Sous votre contrôle en la matière :

Ma réponse est peut-être pas ;)
[atelierimageparis8.files.wordpress.com]

Le spotmètre (1°) mesure une grandeur physique qui est la luminance.
Cette dernière ne dépend pas de la distance à laquelle vous êtes : distance qui vous sépare à la petite surface mesurée
Cela a été contre-intuitif pour moi. Merde. La confusion a été faite avec l'eclairement qui lui dépend de la distance à la source lumineuse.
Petit test :
Plusieurs mesures à des distances de plus en plus grandes de la même petite surface, en restant bien perpendiculaire à elle.
disons de 40 cm à 2-3m. Vous me donnerez des nouvelles.

Bonjour et Merci de cette confirmation,
j'ai fait les tests hier matin, et la mesure est la même suivant la distance.
Cordialement,
Guillaume

La distance : il faut préciser que c'est la distance qui sépare l'appareil du sujet. La distance qui sépare la source lumineuse de l'appareil aussi. La distance séparant le sujet de la source lumineuse par contre fait varier l'exposition( et le tirage de l'appareil aussi ).

Merci Toai pour ton intervention,elle explique un certain nombre de quiproquos

Starlite première génération pour moi, au moins 20 ans de loyaux service...
le caoutchouc gris de la version I a tendance à ''se salir''
d'ou la version II, noire?