le D76 périme mais pas l'ID11 ?!

Bonjour,
J'ai deux sachets de Kodak D76 dont la date de péremption est 2010-07. Je voulais savoir s'il fallait vraiment s'inquiéter de ces dates et si quelqu'un peut donner un retour d'expérience ? Par ailleurs, j'ai aussi deux autres boites de Ilford ID11 (achetées en même temps que le D76), et il y est inscrit que la poudre se conserve indéfiniment. Comme le D76 et l'ID11 ont des formules chimiques similaires, je me demande donc si la date affichée sur le D76 n'est pas plus un argument commercial ou d'hyper-précaution qu'autre chose...
Merci



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/07/13 11:11 par Boui.

Si à l'intérieur du sachet la poudre est homogène et non agglomérée le produit doit être bon. ID11 et D76 sont des formules très proches mais chaque fabricant rajoute quelque fois des ingrédients comme des sequestrants pour métaux lourds et qui peuvent jouer sur la stabilité, difficile de savoir. En allant chercher sur le net les fiches de sécurité des produits ont doit trouver la composition qualitative mais pas quantitative.

J'ai retrouver dernièrement une boîte de conserve un peu rouillée de D76, dose pour 1 L, datant d'une vingtaine d'années.
Poudre impéccable à l'intérieur, çà m'a incité à l'utiliser.
Comportement normal....
Le conditionnement plus récent du D76 en sachet alu ne devrait pas non plus poser problème.

Merci pour vos réponses. J'ai essayé, la poudre était toujours bien fine et les négatifs sont impeccables.

Tant mieux pour vous si le révélateur est toujours actif, mais je me disais que un sachet de D76 (pour 1 litre) coute environ
5 €, cela vaut il la peine de risquer de foutre en l'air une pellicule, que dis je, des photos.

[voyages-4269.over-blog.com]

Dans la mesure où le produit intact, le risque parait nul

Le développement est une activité polluante, du coup si on peut éviter de gaspiller des produits chimiques... Donc c'est plus pour essayer de moins "foutre en l'air" l'environnement, que pour économiser quelques deniers, que je l'ai fait.

Je ne voulais pas entamer une polémique, mais j'ai si souvent utilisé des pellicules périmées, plus pour expérimenter que pour économiser. Et j'ai cessé cette activité au vu des échecs auxquels j'ai été confronté.

Quand à la pollution, à moins d'être un labo professionnel, nous polluons surement moins en développant qu'en utilisant quotidiennement un lave-vaisselle. Et un sachet de D76 non ouvert ne pollue probablement pas plus qu'un révélateur utilisé !

Et quant à aller à fond dans cette optique de protection de l'environnement, les labos, moyennant une petite contribution, reprennent les chimies pour qu'elles soient traitées.

Bokey Shutter écrivait:
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> Et quant à aller à fond dans cette optique de
> protection de l'environnement, les labos,
> moyennant une petite contribution, reprennent les
> chimies pour qu'elles soient traitées.

? pouvez vous préciser, quels labos?

A Saint-Etienne, nous sommes vernis : "Com une im@ge", chez qui je vais régulièrement, récupère les chimies usagées pour quelques euros et les fait enlever (avec ses "propres" déchets) par une entreprise spécialisée dans le retraitement.

C'est ce que font depuis longtemps les garages automobiles pour les huiles de vidange.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/07/13 14:56 par Bokey Shutter.

Bokey Shutter écrivait:
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Et un sachet de D76 non ouvert ne
> pollue probablement pas plus qu'un révélateur
> utilisé !

Là je ne suis pas d'accord, un sachet non utilisé conduit à l'achat d'un autre sachet en remplacement, donc j'aurais acheté 2x plus de produit chimique.

C'est bon de savoir qu'on peut remettre ses produits utilisés à certains labos. En Belgique il est aussi possible de déposer (gratuitement) ses produits chimiques dans les déchèteries, je suppose que c'est aussi le cas en France ?

Evaluer la pollution n'est pas évident, je lisais il y a qques mois un magazine spécialisé photo qui prétendait que le numérique était aussi polluant que l'argentique car il utilise des métaux lourds et autres joyeusetés dans les capteurs. Mais c'est oublier qu'un capteur on ne le fabrique qu'une fois, en argentique c'est chaque négatif qui a un impact... Bref, tout ça pour dire que j'aime l'argentique mais que j'essaye de faire attention à ne pas polluer plus que nécessaire.

Boui écrivait:


>
> Evaluer la pollution n'est pas évident, je lisais
> il y a qques mois un magazine spécialisé photo
> qui prétendait que le numérique était aussi
> polluant que l'argentique car il utilise des
> métaux lourds et autres joyeusetés dans les
> capteurs. Mais c'est oublier qu'un capteur on ne
> le fabrique qu'une fois, en argentique c'est
> chaque négatif qui a un impact... Bref, tout ça
> pour dire que j'aime l'argentique mais que
> j'essaye de faire attention à ne pas polluer plus
> que nécessaire.

Votre façon de voir les choses est tout à votre honneur. Mais si on va dans le sens de dire que le numérique est plus polluant que l'argentique, l'argentique est un marché de niche qui ne va pas aller en augmentant. Essayer d'imaginer la quantité d'APN qui se fabriquent (en Chine ?) et le nombre que l'on jette est pour moi aussi difficile que de comprendre l'expansion de l'univers !!!

Boui écrivait:
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En Belgique
> il est aussi possible de déposer (gratuitement)
> ses produits chimiques dans les déchèteries, je
> suppose que c'est aussi le cas en France ?

Je dépose aussi mes produits dans les déchetteries, dans des bidons de 20 litres où tout y est mélangé(révélateur , fixateur, virages etc..); le problème est de savoir ce qu'ils en font, car si c'est pour déplacer la pollution de chez moi à un autre endroit...