Conseils pour réglage de spotmètre pour de la diapo fuji

Bonjour,

Je viens de recevoir mon premier spotmètre un Kenko KFM 2100 que je tiens d'un ami bien connu de nos services. ^_^

Un autre de nos amis commun m'a appris à m'en servir correctement, par contre une question demeure, comment régler les paramètres d'exposition pour des diapos Fuji et aussi pour de l'Ekta EG, pas la Panther, on n'en parle pas !

Pour l'instant les ombres sont à -2,7 les hautes lumières à +1,5

ça vous semble correct ?

Merci pour vos conseils et avis.

Laurent

Curieux comme question.
Pour moi, ce serait plutôt la nature des hautes lumières qui dicterait la bonne mesure.

Soyez compréhensif Michel, c'est mon premier spotmètre, j'ai peux être posé la question de façon incorrecte...

Je compte utiliser la fonction de mémorisation d'exposition et faire la moyenne de plusieurs mesures pour avoir une exposition calculée au plus près selon mes choix.

Alors disons quels sont les bons réglages du spotmètre pour exposer de la diapo ?

Le spotmètre n'est qu'une machine,
Les réglages HL ou S ou M ne sont rien d'autre que ce que l'on fait de tête avec les autres spotmètres qui n'ont pas ces fonctions, ces touches raccourcis.

Il y a en gros 2 méthodes de travail au spotmètre, l'une pour les inversibles, l'autre pour les négatifs, avec quelques variantes en particulier pour tenir compte du gamma des films utilisée, et de leur sensibilité relative.
Ensuite, il faut tenir compte de la nature du sujet, ensuite de ce qu'est une HL ou une Ombre, et ensuite du type de rendu que vous souhaitez, et bien sûr rester dans la limite de ce que permet le film utilisé.

Il sera difficile d'exposer sérieusement toutes ces possibilités en quelques lignes sur le net.

Merci pour vos explications Henri, elles complètent bien celle que j'ai reçu il y a quelques heures. Mon but pour cet été est justement de mieux réfléchir à mon exposition et aux choix à faire pour tenter de ne pas avoir des parties cramées ou complètement bouchées. Les mesures spots vont m'aider dans ce sens, enfin j'espère...

C'est tout de même un sacré progrès pour moi de passer de la Minolta IV à ce spotmètre, je vais pouvoir éviter les erreurs passées et continuer à affiner mon travail de prise de vue et ma précision au labo.

Bon, je ferai mon apprentissage sur le terrain et en cours d'année pour la théorie ! Encore merci pour le coup de main. ^_^

J'ai le Minolta VI, son prédécesseur avec exactement les mêmes fonctions. Je n'ai jamais utilisé la fonction moyenne surtout en Ekta.
Je l'utilise exclusivement en mesure spot. Après en Ekta, c'est +1,5 plus ou moins quelque chose. Cela dépendra de ce qu'il y a autour de ces hautes lumières et de ce à quoi je renonce dans les basses lumières....

Salut Michel,

Toute la finesse se trouve dans le "plus ou moins quelque chose" ! C'est lui qui détermine la réussite ou non. L'exposition au tiers de diaph près.

Et c'est aussi ce qui est le plus dur à déterminer en fonction de la haute lumière sélectionnée.

Quelques pistes quantifiables ?

Jérôme

<<Quelques pistes quantifiables ?

Facile ;-))

Choisir c'est renoncer… ;-)

jeanba3000 écrivait:
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> Choisir c'est renoncer… ;-)

Un bonne base,
Je pense que Jemba3000 a déjà fait un peu d'Ekta,
L'expérience, ce n'est pas si mal.

Oui, j'ai aussi lu quelques ouvrages (et j'en lis encore, la curiosité est une maladie incurable) :-)

<<quelques ouvrages

Quelques quoi ?

Oh tu sais, ces feuilles de papier pliées plusieurs fois, attachées ensemble, coupées sur trois côtés et couvertes de petites taches d'encre… :-D

jeanba3000 écrivait:
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> Oh tu sais, ces feuilles de papier pliées
> plusieurs fois, attachées ensemble, coupées sur
> trois côtés et couvertes de petites taches
> d'encre… :-D

Cela m'évoque des souvenirs...

Bonjour le sujet a été traité dans cet article :

[www.galerie-photo.com]


Sinon sur la Minolta VI, en diapo j'utilise souvent la fonction HL. Mais il faut bien définir sur le sujet ce qu'est une HL. C'est vrai aussi qu'il faut tenir compte de la latitude du film utilisé.
Voilà la règle simple que j'ai appris à l'école : en négatif on expose pour les ombres et on développe pour les hautes lumières. En positif on expose pour les hautes lumières et on développe pour les ombres... Après c'est à vous de définir ce que vous voulez enregistrer sur le film.

Je serai bien preneur d'infos sur le développement des ombres en E6...
.

Michel B écrivait:
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> Je serai bien preneur d'infos sur le
> développement des ombres en E6...
> .

Facile,
fait donc marcher ton imagination.
Il y avait un petit chapitre sur le sujet dans l'Edition du Koch des années 60

Nestor Burma écrivait:
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> <<Quelques pistes quantifiables ?
>
> Facile ;-))


;-) Comme pour toute chose... Quand on sait... Mais moi pauvre béotien il peut m'arriver d'être perdu face à mes hautes lumières. Pas pour trouver quelles sont les plus hautes lumières, il suffit de balayer la scène. Mais pour les positionner intelligemment sur l'ekta. Pour sortir une image dont on ne me dise pas qu'il lui manque "1/3 de diaph" !

Ciel bleu, blé vert et coquelicots rouges soleil dans le dos, grand beau, Où sont les hautes lumières ? Et sur ce sujet très peu contrasté, comment positionner l'ensemble pour que le vert le rouge donnent le maximum de détails sans être trop lumineux ou enterrés ?

Fontevraud par une très belle journée d'été, la pierre, le tuffeau* prend le soleil pleine face. C'est définitivement l'élément le plus lumineux du sujet. Où le positionner ? A la limite de tolérance de mon ekta par ce que je veux le scanner et trouver la plus petite information dans les ombres ? Ca c'est facile et trivial. Suffit de compter.

Ou bien juste là où il faut pour qu'à la projection personne ne dise autre chose que "ça c'est du tuffeau"!

Et là c'est plus subtile !

En bref, Laurent, les anciens possèdent l'information mais ils se sont formés à l'ancienne et sur le tas. Et pour avoir déjà eu cette conversation avec Henri, pour avoir entendu plusieurs fois "il en manque un peu" ou "tu es un poil sur-ex là coco", je sais que la seule solution consiste à bruler du plan film et cent fois remettre son ouvrage sur l'établis.

Bonne journée,

Jérôme

*Pourvu que cela en soit...

Ah !!! le tuffeau !!!
Entre le Tuffeau, le Granit rose, le grès rouge, et la pierre volcanique,
On a des HL qui se baladent un peu,
Sans parler de la neige bien sûr.

En Ekta c'est les HL, et les ombres à la va comme je te pousse, avec des sauvetages possibles, pas au labo bien sûr, ni au scan, mais à la PdV,
il y a 3-4 méthodes pour s'en sortir.

Ensuite pour avoir une saturation réaliste, sur un sujet qui rentre comme dans du beurre (genre 2-3 IL), on prend la moyenne des mesures, au spotmètre, ou si le sujet est genre "norme ISO", une mesure incidence toute bête.

Avec l'Ekta, pas de miracles....
Exposer pour les HL... et faire du brakketing .
Pour les cas "difficiles" bien sûr.

Pour le reste, juste un peu de réflexion et d'habitude.
Pas pesoin d'un super spotmètre.

Ioury écrivait:
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> Avec l'Ekta, pas de miracles....
> Exposer pour les HL... et faire du brakketing .
> Pour les cas "difficiles" bien sûr.
>
> Pour le reste, juste un peu de réflexion et
> d'habitude.
> Pas pesoin d'un super spotmètre.


C'est sûr, pour faire du braketting, pas besoin de spotmètre ;-)))

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]

<<Exposer pour les HL... et faire du brakketing .

Le truc de naze par excellence,
Et en 8x10 je brakette à 400 $ du coup,
La maison de passe d'antan c'est pour les pingres.

Sur que c'est un truc de naze, mais faire des ektas 8x10 avec des écarts du diable entre les ombres et les H.L et vouloir avoir toutes les infos sur le support, c'est encore un pari plus naze....
Mais bon faut bien passer le temps...

Ioury écrivait:
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> Sur que c'est un truc de naze, mais faire des
> ektas 8x10 avec des écarts du diable entre les
> ombres et les H.L et vouloir avoir toutes les
> infos sur le support, c'est encore un pari plus
> naze....
> Mais bon faut bien passer le temps...

Si tu veux des cours, c'est quand tu veux.

Volontier.
Je reconnais que j'ai beaucoup de lacunes .

Ioury écrivait:
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> Volontier.
> Je reconnais que j'ai beaucoup de lacunes .

Tu payes les bières ;-))

Oui, mais des bonnes !
Belges ou du Nord.

Ioury écrivait:
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> Oui, mais des bonnes !
> Belges ou du Nord.

On est d'accord,
il n'y en a pas d'autre.

C'est ça et quand je viens aux carbonnades... Y en a pu !

"Ensuite pour avoir une saturation réaliste, sur un sujet qui rentre comme dans du beurre (genre 2-3 IL), on prend la moyenne des mesures, au spotmètre, ou si le sujet est genre "norme ISO", une mesure incidence toute bête."

Et voilà un vrai début de réponse. Qui correspond à ce que j'avais fini par faire ce jour là : sortir la lunasix !

Et pour le tuffeau ou autre minéral, végétal dont la capacité de réflexion de la lumière est "variable" ? Des pistes pour le dernier affinage ?

Sachant que contrairement à l'ami Ioury-qu'est-un-vrai-pro, je ne brakette pas à mort pour justifier des factures exorbitantes.

J

<<Et pour le tuffeau ou autre minéral, végétal dont la capacité de réflexion de la lumière est "variable" ? Des pistes pour le dernier affinage ?

en fait c'est assez simple.
les spotmètres sont calés de +2,3 à -2,7 = 5 IL ce que peut encaisser un Ekta (pas toujours, exemple la Velvia 50 encaisse entre 4 et 4,5 IL)
Pour les HL on utilise la plage + 2,3 à 0
Du tuffeau en pleine lumière de l'Abbaye de Fontevraud fraichement restaurer (on peut choisir de repasser dans 10 ans le delta E sera plus faible) au grès rouge profond de la cathédrale de Strasbourg, on peut même être conduit à placer des pierres volcanique (HL théorique, mais des HL noires c'est déjà un truc étrange) en -1
Dans les choix de placement d'une plage sur notre courbe sensito, l'albédo est un élément, la surface de la place en question en est un autre, l'évaluation du flare permet ou non de tirer sur la ficelle, la théorie de l'enregistrement de valeur a ses limites, il faut aussi savoir cramer certaines valeurs.