Plan film

Bonjour

Existe t il une marque de plan film moins fragile qu'une autre ?
Même avec le plus grand soin apporté lors du traitement, j'ai des rayures sur certains négas. En plus de la gestion des poussières, le grand format est pour le moment et pour moi un peu démoralisant par comparaison au rouleau 120.

YM

Yann, développement en cuvette ?
J'utilise principalement de la FP4, pas de problèmes de rayures, mais développement en Combiplan ouverte sans retournements (1 cuve combi révélo, i bain d'arrêt, 1 fixateur, noir total ). Pas de problème non plus avec Hp5.
Les problèmes viennent plutôt pour moi avec des films genre Rollei ou autres.
Jamais eu de soucis avec l'acros auparavant, mais elle n'existe plus.

Bonjour,

J'utilise habituellement, sinon exclusivement, de la FP4 + et cette émulsion ne me semble pas particulièrement fragile. Par comparaison, il m'arrive de développer de la Fomapan pour des amis et, bien que je porte la même attention à leurs PF qu'aux miens, l'émulsion me semble plus fragile - mais peut-être cela résulte-t-il de la manière dont ils chargent leurs châssis.

Je précise que je développe en Combiplan (s) et je sais que cela va faire hurler certains (j'ai résolu le problème de l'insupportable lenteur de remplissage / vidange des cuves en transférant le panier à PF d'une cuve à l'autre).

Je développe en cuvettes et j'utilise de la Rollei retro tonal. Je viens de commander de la hp5. Je pense prendre uniquement chez Kodak ou Ilford à présent.
Que penser de l'agent tannant ??

YM

Les rayures peuvent également venir du chargement et déchargement des châssis, d'un mauvais chargement (PF dans la rainure du volet par exemple, le volet frotte sur le PF...).

Oui Jean. Je pense néammoins avoir parfaitement nettoyé l'intérieur des chassis et avoir chargé les plans film avec soin et sans difficulté particulière.
Peut on obtenir un néga impeccable en développant en cuvettes ? Je pense que oui...

YM

D'après ma modeste expérience le Foma semble plus fragile que l'Ilford ou Kodak.
Je développe en cuvette mais pas en "pile" comme plusieurs fois expliquées sur ce forum, comme un tirage papier donc (j'ai personnellement décidé d'éviter de tremper trop longtemps mes doigts dans la soupe).
J'ai compartimenté une cuvette pour en faire plusieurs à la fois.
De cette façon je pense qu'il n'y a aucun risque de rayures à ce niveau (émulsion au dessus bien sûr).

Le révélateur a également son importance.
Le HC110, est un révélateur presque "gras" qui permet le développement en pile sans rayures...

Intéressante Jean Paul l'idée de compartimenter une cuvette.
J'utilise du rodinal actuellement.

YM

Effectivement, Foma et Rollei plus fragiles que Kodak ou Ilford, et HC 110 plus indiqué que Rodinal en cuvette; cela dit, il me semble qu'on peut mettre un peu de liquide vaisselle dans le révélateur pour le rendre plus "gras"

J'utilise une plaque de dibond, sur laquelle j'ai fixé des petits "ponts" avec des fines languettes de support de négatif, qui délimitent des espaces à la taille des négas à traiter. Aucune risque de rayures. Les liquides circulent librement à la surface de la plaque. Les négas adhèrent plus ou moins au dibond. On transfère la plaque de cuvette en cuvette, dans le noir. Une photo serait plus parlante. C'est le principe du slosher, je crois, amélioré à ma sauce.
[www.summitek.com]
Avec une plaque 40x50cm, je traite 12 négas 4x5 en une fois. J'ai développé récemment une série de négas 5x7, par 4 sur une plaque 30x40.
Si l'agitation est vraiment trop musclée, il y a du surdéveloppement sur le pourtour extérieur des négas placés en bordure. J'ai eu le cas une seule fois.
Si on mets des poignées sur la plaque, on peut la transférer dans la cuvette suivante sans mettre les doigts dans les solutions !

Intéressant aussi ce système. Merci pour le lien.

YM

Merci Mikoyan, je vais pouvoir améliorer mon système.
Une photo serai la bienvenue, je n'ai pas bien compris comment étaient faites les séparations; je pense qu'elles devraient être minimales pour éviter le sur-développement sur le pourtour.

Bonjour,
Pour le plan-film, j'en suis resté au traditionnel cadre, même en cuvette, avec l'ajout d'une "poignée", mais seulement quand il n'y en a que quelques-uns ; sinon, c'est la cuve Kodak de 5 litres, toujours avec cadre.
J'utilise aussi du Rodinal, en 1 + 25 pour cela (1 + 50 pour films en bobine).
Quant à la marque de film, je n'ai pas remarqué de différences (pas de fragilité particulière) entre Ilford, Foma ou Kodak.
Après lavage, pour le séchage, je glisse sous le plan-film un petit bout de fil de cuivre gainé ; sans cela, le film reste souvent collé au fond du cadre...

Le HC110, est un révélateur presque "gras" qui permet le développement en pile sans rayures...
Je confirme, il m'arrive d'utiliser ce révélateur et la technique en 8x10 avec du foma 200 sans rayure apparentes...
Thierry M.L.