BESSA 667 / FUJI GF670

Bonjour à tous,

Je me pose la question de l'achat de la bête d'occasion, mais j'aimerais avoir l'avis d'utilisateurs, non pas sur la qualité d'image dont je ne doute pas, mais plutôt sur la solidité, praticité, ...
L'objectif étant de peut-être me séparé de mon Mam7 pour ce GF670 avec la possibilité des 2 formats en 1 appareil et je pense une compacité plus intéressante.

Merci d'avance !!

Personnellement je garderais le Mam 7, j'ai revendu le Bessa et gardé un Mam 6. L'avantage du Bessa est sa compacité, mais il reste un appareil fragile. Le Bessa est idéal pour en voyage. Enfin je crois savoir que l'optique du Mam 7 est exceptionnelle, celle du Bessa est disons plus enveloppée, certainement moins piquée. Le bessa W est peut être plus intéressant, plus costaud, mais je ne l'ai pas eu en mains.

Mougin

Bonsoir,
je ne possède pas cet appareil mais je le connais plutôt bien ; utilisant de temps en temps celui d'une amie.

La qualité optique est très bonne, les images sont piquées, la mise au point douce et précise.
L'exposition ne pose pas de problème particulier.

Il faut savoir qu'on ne peut pas changer de format en cours de pellicule (contrairement à un xpan par exemple).
Si vous choisissez le format carré ; il faudra finir le film 120 pour passer ensuite au 6x7.
Il s'agit de deux réglettes qui se déplacent à l'intérieur de la chambre. L'alignement n'est pas parfait, ce qui engendre que le format n'est pas absolument homothétique.
Ce n'est pas grave si vous recadrer au tirage. C'est plus gênant si vous tirez comme moi avec filet noir et que vous voulez absolument un format carré précis.

En outre, du fait de sa fabrication la pellicule défile de gauche à droite, ce qui fait que ce sont les côtés des images qui se suivent et non le bas et le haut (comme sur un blad)
Sous l'agrandisseur, le margeur doit être positionner en conséquence.

En ballade, on préférera laisser ouvert l'appareil afin d'éviter de faire travailler inutilement le soufflet par des ouvertures multiples dans la journée. Mais finalement, il semble être très résistant.

NB : Prévoir une pile en spare, il consomme…


J'ai longtemps lorgner sur un mamiya 6 pour avoir tout le temps avec moi un 6x6 transportable et éviter de trimbaler le blad.
En utilisant le bessa 3, j'ai été convaincu que ce dernier est plus pratique de part sa compacité et son design qui interpelle et facilite les prises de vue auprès de personnes rencontrées au gré des ballades

en espérant que cela puisse vous aider

KG

"En outre, du fait de sa fabrication la pellicule défile de gauche à droite, ce qui fait que ce sont les côtés des images qui se suivent et non le bas et le haut (comme sur un blad)
Sous l'agrandisseur, le margeur doit être positionner en conséquence."

Ce que dit Karl, souligne le seul défaut du Rolleiflex , il faut se placer sur le coté de l'agrandisseur pour voir l'image dans le bon sens, donc pour le Bessa ou le Pentacon six et Pentax 67 on se met en face du plateau et c'est mieux.

Bonjour,

Le seul défaut que je ferais à cet appareil que je possède et que j'utilise avec joie, sinon bonheur, c'est l'emplacement de la bague de mise au point, comme expliqué dans l'excellent article de Jean-Claude Mougin cité supra.

Il aurai fallut reprendre la map du Bessa II
[www.collection-appareils.fr]

manipulé une fois chez Cipiére , hors budget à l'époque.

Bonjour,

Un grand merci pour vos messages.

Oui, j'avais déjà lu l'article sur GP, et en effet quelques années après sa sortie, je m'interrogeais sur sa résistance, praticité, avec notamment, je cite des expériences du genre :
"...En ballade, on préférera laisser ouvert l'appareil afin d'éviter de faire travailler inutilement le soufflet par des ouvertures multiples dans la journée. Mais finalement, il semble être très résistant."

En voyage, je me demandais ce qu'il était préférable de faire par rapport à la résistance du soufflet sur ce genre d'appareil, sachant qu'il n'y a qu'avec ma chambre que j'utilise un soufflet.
C'est le point qui m'effraie un peu.

Jean-Claude merci pour l'avis, c'était une des questions principales oui.

Chez moi les chambres et appareils à soufflet sont toujours ouverts. Ils ne sont fermés que pour les déplacements.

Si un soufflet est fermé et confiné dans son sac il pue le moisi!

Personnellement j'ai les deux, mais au final je pars plutôt avec le Mamiya 7. Une question personnelle d'ergonomie, je n'aime pas la mise au point du Bessa - je ne vise pas le télémètre, très bon, mais la bague fine et lointaine de MaP - et je préfère le rendu des optiques Mamiya à celui du Bessa, que je trouve moins tranchant.

L'avantage du bi-format est à relativiser du fait qu'il est limité au film et non au vue par vue, de toutes manière on peut composer en carré à partir du format 6 *7 et recadrer après, au prix de certaines contorsions sous l'agrandisseur pour les amateurs de filet noir. Bien moins pratique, mais gérable, donc.

Maintenant si les conditions du voyage impliquent un strict minimum sur les bagages (volume et poids), ce Bessa reste un superbe outil.

C’est un boîtier d’exception, robuste, avec une qualité optique remarquable, une cellule particulièrement précise (notamment en inversible), une mise au point pointue, un déclenchement plus silencieux encore que la marque au point rouge.
Cependant j’ai revendu le mien n’arrivant pas à me faire au cadrage aléatoire dû au système télémétrique, c’est-à-dire aux deux parallaxes (même si l’article de galerie-photo explique très bien comment s’en sortir). Et, effectivement, il consomme : une pile d’avance est nécessaire (ce qui n’est rien en soi), mais surtout, l’obturateur électromagnétique ne fonctionne plus à basse température (de l’ordre de - 5° C) ; le seul vrai défaut que je lui ai trouvé.

Je l'aime beaucoup: c'est un appareil que le soufflet rend sympathique.
Je l'ai depuis un peu plus de 6 mois et j'ai du changer la pile une fois (la luminosité de l'affichage a progressivement diminué sur plusieurs jours, j'ai eu le temps d'aller trouver une pile. Comme pour toutes les batteries (y compris celles des voitures), le froid est un problème, ce qui peut expliquer ce que L. considère comme un problème d'obturateur, mais qui est certainement du à une pile affaiblie par une longue promenade dans le froid.
Je l'emmène dans tous mes voyages, il tient peu de place, donne des résultats sublimes (c'est mon premier et unique MF et je trouve quelque chose de merveilleux aux clichés de cet appareil, peut être est-ce seulement la magie du MF?).
La visée télémétrique est un peu difficile dans les premiers temps, mais elle permet des cadrages précis une fois intégré son fonctionnement: les lignes du bas et de droite ne bougent pas et peuvent donc induire en erreur: il faut se baser sur celles du haut et de gauche et imaginer que le cadre se déplace sans changer de dimension.
J'ouvre et je ferme le soufflet souvent, parfois juste pour le plaisir de toucher l'appareil, la map... je crois que la chose est assez solide: il est venu à la plage avec moi, dans la neige (mais pas sous la pluie, je n'ai pas encore osé) et le soufflet est en parfait état. Il a l'air fragile mais je crois que ce n'est pas le cas.

Jean écrivait:
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> Chez moi les chambres et appareils à soufflet
> sont toujours ouverts. Ils ne sont fermés que
> pour les déplacements.
>
> Si un soufflet est fermé et confiné dans son sac
> il pue le moisi!

Rèvé du Bessa mais dépasse mon budjet loisir

En revanche je possède un Zeiss Ikon Ikonta dont le souflet est comme neuf bien qu'il ait plus de 70 ans et ouvert juste au moment de la prise de vue ( ouvert il déforme les poches de veste !!!!!!! )

[voyages-4269.over-blog.com]

« Comme pour toutes les batteries (y compris celles des voitures), le froid est un problème, ce qui peut expliquer ce que L. considère comme un problème d'obturateur, mais qui est certainement du à une pile affaiblie par une longue promenade dans le froid. »
C’est bien possible, j’ai noté ce problème après une balade d’une heure au froid, pensant que la pile était hors service. Tout est revenu à la normale quelques heures après un réchauffement ambiant.

Pour le viseur télémétrique, bien sûr, il est possible d’imaginer ce que cela va donner mais plus difficilement que sur un « point rouge ». Le Bessa III reste un boîtier d’exception pour qui est coutumier du télémètre et d’une qualité optique époustouflante… mais vous l’aviez déjà lu dans les tests publiés par galerie-photo :-)))