Le « brexit » vu par le petit bout de la lorgnette photo

La récente décision des électrices & électeurs (** note 1) du Royaume Uni (RU) de vouloir quitter l'Union Européenne (UE) n'aura probablement guère de conséquences pour le touriste franchouillard moyen : on voit mal un rétablissement des visas entre le RU et l'UE ; le RU n'était déjà ni dans la zône euro ni dans l'espace Schengen.

Pour les achats par correspondance au RU, à terme, on devrait se retrouver dans la situation de la Norvège et de la Suisse, avec droits de douane, sauf accords particuliers qui restent à négocier (pour la Suisse, on parle de centaines d'accords bi-latéraux, avec le RU, ça promet).

Les transitaires en douane peuvent donc se frotter les mains pour tout échange entre le RU et l'UE à l'avenir.
J'ai acheté un truc en Norvège récemment, j'ai payé plus de frais de transitaire que de droits de douane.

Donc comme le processus du « brexit » ne fait que commencer, et que la livre Sterling vient de chuter rapidement à son plus bas niveau depuis 1985, c'est le moment de passer commande de vos bricoles photo au RU, moins 8% sur la livre, et pas encore de droits de douane !


(** note 1 : ce qui est ennuyeux en démocratie, c'est que c'est le peuple qui décide ...)

E.B.

"(** note 1 : ce qui est ennuyeux en démocratie, c'est que c'est le peuple qui décide ...)"

Personne n'en doute depuis le référendum en France sur le traité de Maastricht... mais je m'éloigne peut-être de la photo haute résolution.

Jean-Pierre RADO écrivait:
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> "(** note 1 : ce qui est ennuyeux en démocratie,
> c'est que c'est le peuple qui décide ...)"
>
> Personne n'en doute depuis le référendum en
> France sur le traité de Maastricht...

;-)
Ce n'est pas la démocratie le problème, mais le fait de poser une question qui engage le long terme, bien au delà des mandats des politiques en places, c'est à dire de replacer la question européenne dans l'actualité (particulière d'aujourd'hui) qui était une erreur.
Les jeunes (long terme) ont massivement voté le maintient, les vieux (court terme) ont massivement voté le retrait. Reste à connaître le taux d'abstention des uns et des autres, (sachant que les actifs travaillent le jeudi et que les vieux vont voter).
On peut difficilement se plaindre d'une crise du système démocratique quand chacun va voter en fonction de son confort personnel ... et de son petit porte-monnaie. Un référendum, contrairement à une élection, n'est pas un choix clientéliste, mais cela aucun politicien ne l'explique réellement.

Le résumé pour un GPiste, le prix relatif des produits Ilford va baisser et le congélateur devient le partenaire du Brexit.

Nestor Burma écrivait:
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> Le résumé pour un GPiste, le prix relatif des
> produits Ilford va baisser et le congélateur
> devient le partenaire du Brexit.


À court terme oui, à moyen terme non, le gel n'est paradoxalement pas l'ami du Brexit ;)

Zoran écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Le résumé pour un GPiste, le prix relatif des
> > produits Ilford va baisser et le congélateur
> > devient le partenaire du Brexit.
>
>
> À court terme oui, à moyen terme non, le gel
> n'est paradoxalement pas l'ami du Brexit ;)

Le gel des réserves de film, pour des stocks avant qu' Ilford ne disparaisse victime du Brexit.
Et je ne suis pas sûr que le Brexit ait des amis, c'est juste défaire ce qui a été fait.

Tiens, zone prend un accent circonflexe à Besac' ? Mais après tout, pourquoi pas, tant que ça ne va pas jusqu'au Doubsxit tel Monsieur Poton indépendant… ;-)

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

Nestor Burma écrivait:
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> Et je ne suis pas sûr que le Brexit ait des amis,


Oh que si, en toute logique au front national et dans l'extrême droite européenne !

Zoran écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Et je ne suis pas sûr que le Brexit ait des
> amis,
>
>
> Oh que si, en toute logique au front national et
> dans l'extrême droite européenne !

Tu as raison,
En fait je veux dire que le Brexit a des "amis" mais qu'il n'est l'ami de personne, l'amitié n'étant pas sa dimension.

jeanba3000 écrivait:
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> Tiens, zone prend un accent circonflexe à Besac'

Mais zône existe bien : nom féminin qui désigne un vêtement liturgique orthodoxe.
Toutefois, dans le contexte du Brexit, c'est dur à caser !

Charles

Nestor Burma écrivait:
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> Le résumé pour un GPiste, le prix relatif des
> produits Ilford va baisser et le congélateur
> devient le partenaire du Brexit.

où bien l'unique importateur-distributeur français va s'en mettre un peu plus plein les poches

didier d écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Le résumé pour un GPiste, le prix relatif des
> > produits Ilford va baisser et le congélateur
> > devient le partenaire du Brexit.
>
> où bien l'unique importateur-distributeur
> français va s'en mettre un peu plus plein les
> poches

C'est effectivement possible, mais l'Anglois en difficulté et assoiffé de CA permettra peut-être un achat direct.

Y aura peut-être des offres sur les congélateurs anglais.

Par contre tout risque de se compliquer pour ceux qui font fabriquer tout ou partie de leurs produits au Royaume Uni......


o7 philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:48 par Emmanuel Bigler (modérateur).

Zoran écrivait:
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Reste à connaître le taux
> d'abstention des uns et des autres, (sachant que
> les actifs travaillent le jeudi et que les vieux
> vont voter).

Au Royaume-uni, on vote toujours un jour de semaine et il est bien vu de s'absenter pour voter et puis les entreprises et les bureaux de vote (horaires d'ouverture) sont organisés en ce sens.
De notre côté, en France, il y a des actifs qui travaillent le dimanche et des vieux qui ne vont pas voter car ils sont partis en weekend ou en vacances.

;)

OlivierF écrivait:
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> Zoran écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> Reste à connaître le taux
> > d'abstention des uns et des autres, (sachant
> que
> > les actifs travaillent le jeudi et que les
> vieux
> > vont voter).
>
> Au Royaume-uni, on vote toujours un jour de
> semaine et il est bien vu de s'absenter pour voter
> et puis les entreprises et les bureaux de vote
> (horaires d'ouverture) sont organisés en ce
> sens.

Oui, mais ça ne répond pas à la question.


> De notre côté, en France, il y a des actifs qui
> travaillent le dimanche et des vieux qui ne vont
> pas voter car ils sont partis en weekend ou en
> vacances.

La finauderie n'est pas d'un grand secours : d'une part les taux de participations en France sont bien plus élevés chez les retraités que chez les gens qui travaillent.
En marge de leur participation massive, leur population augmente, les politiques sont obligés de tenir compte de leurs aspirations (clientélisme).

Ce qui est intéressant dans le Brexit, c'est que à peine voté, une partie de ceux qui ont voté pour (2 millions de personnes pour le moment), pétitionnent en faveur d'un nouveau vote, argumentant qu'ils n'ont pas compris les enjeux et qu'il voudrait que la £ remonte.

On est en plein dans un épisode de téléréalité ou de pomme Z, à ce demander si le vote est toujours une bonne idée, tirer au sort serait tout aussi efficace.

Dans le même ordre d'idées, en 2002, le conseil fédéral suisse, confronté à l'évolution de la société et à l'obsolescence de certaines missions du service public notamment dans l'aviation et la poste, avait tenté de négocier un nouveau statut plus souple notamment en termes d'affectation.

Refus des syndicats de fonctionnaires d'évoluer ; devant le coup de force du conseil fédéral, ils demandent et obtiennent un référendum ; la question portait sur le statut des fonctionnaires : emploi à vie, emploi garanti etc.... statu quo ou évolution.

Le peuple vota : 85 % de non. Depuis, tous les fonctionnaires sont sous contrat du régime commun. Lorsque vous croisez un jardinier communal, un gendarme, un juge, un professeur des écoles, un professeur des écoles d'ingénieurs, tous sans exception ont un contrat privé en bonne et du forme.

À mon dernier passage, il y a quelques jours, l'État ne s'est pas écroulé, les douaniers sont en poste, les profs encore en cours avec leurs élèves, les pelouses tondues et les poubelles ramassées sur les aires de bord de route.

o7 philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:51 par Emmanuel Bigler (modérateur).

Dans cette affaire du Brexit, une anecdote me revient :

l'Europe brûle comme une maison et on nous rassure en nous certifiant que nous avons la clef de la solution dans la poche.

je sais pas pourquoi, je ne suis pas serein.


o7 philippe

17 millions ont voté la sortie alors 2 ou 3 millions de signataires c'est pas grand chose. Avec une participation globale de 72%, dont moins de 50% pour les 18-34 ans et plus de 80 % pour les 55 - 65+ ans !
Les étudiants et les actifs, pourtant les plus concernés, ne sont pas allé voter. Mais ça y est, ils ont compris ...

Bonjour,

C'est une simple consultation, un avis. Les élus ne sont pas dans l'obligation de suivre dans l'immédiat surtout
avec du 50/50 ou presque.
Les pays ne peuvent plus êtres repliés sur eux même.
Le commerce international est un facteur de paix et de progrès.
Il y aura encore plus d'accords commerciaux (spéciaux) car il est impossible
de faire autrement.
Les deux parties vont adapter les traités existants pour le présent car le long terme ...c'est
trois ou quatre générations !

Mais il faudra probablement assouplir certaines règles Européennes car les pays sont trop différents.

Et pour revenir à notre passion la photographie, pas de soucis pour ILFORD;
Paul

"La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre."
(Émile Zola / 1840-1902)

L'Angleterre est une île, Ilford n'en est pas une. Elle importe et elle exporte, et en plus elle fabrique pour d'autres marques européennes, voire mondiales.

Il y aura un virage à négocier. Il faut faire confiance aux hommes.

Les peuples n'ont pas toujours raison.

cordialement

ossette philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:52 par Emmanuel Bigler (modérateur).

Paul M;CAGLIARI écrivait:
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> Et pour revenir à notre passion la photographie,
> pas de soucis pour ILFORD;

Je ne vois pas pourquoi Ilford échapperait aux soucis,
Ilford vit dans un monde industriel en crise, dans un secteur en crise et dans un pays en crise, des domaines ou les moins par moins ne font pas des plus.

Paul M;CAGLIARI écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
>
> C'est une simple consultation, un avis. Les élus
> ne sont pas dans l'obligation de suivre dans
> l'immédiat surtout
> avec du 50/50 ou presque.

Vous croyez vraiment que le parlement va passer outre ?
Ça c'est drôle ;-)

> Il y aura encore plus d'accords commerciaux
> (spéciaux) car il est impossible
> de faire autrement.

Oui, mais les négociations risquent d'être très âpres et ils ne sont pas en position de force, écoutez les déclarations de Juncker, Hollande et Merkel : ils sont pressé de voir cette rupture consommée, demandez-vous pourquoi. Depuis 1975 les négociations avec la GB ont abouti à la fabrication d'un système fait d'un mélange d'ultralibéralisme (pour leur plaire) et d'interventionnisme. Quant aux accords commerciaux je doute que la négo soit là encore en leur faveur : la GB est une économie de services, ils ne produisent quasiment rien.

> Et pour revenir à notre passion la photographie,
> pas de soucis pour ILFORD;


La méthode coué c'est peut être ce qu'il y a de mieux ;-)

Merkel n'est pas du tout pressée........ elle voit arriver Poutine à grand pas :

[allemagne.blog.lemonde.fr]


"la GB est une économie de services, ils ne produisent quasiment rien." que devrait dire la France, notre part de l'industrie est plus faible en France qu'au Royaume Uni, et loin derrière la Suisse. Nous sommes un pays avec un PNB extrêmement financiarisé. Le taux d'imposition élevé y est pour quelque chose. C'est fini le temps ou l'on payait avec un sac de boulons, maintenant tout le monde veut de la fraîche.

A lire et à comparer aux lignes France, Royaume Uni, Suisse :

[donnees.banquemondiale.org]


Ossette philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:53 par Emmanuel Bigler (modérateur).

ossette philippe écrivait:
-------------------------------------------------------
> Merkel n'est pas du tout pressé...........; elle
> voit arrivée Poutine à grand pas :
> [allemagne.blog.lemonde.fr]
> -acte-la-fin-du-couple-franco-allemand/

Autant pour moi sur Merkel j'aurais dû lire cet article, ce serait donc la "fin du couple franco-allemand", je ne suis pas au bout de mes surprises.

> "la GB est une économie de services, ils ne
> produisent quasiment rien." que devrait dire la
> France, notre part de l'industrie est plus faible
> en France qu'au Royaume uni, et loin derrière la
> Suisse. Nous sommes un pays avec un PNB
> extrêmement financiarisé. Le taux d'imposition
> élevé y est pour quelques choses.

C'est pourquoi un Brexit ou un Frexit est une grosse connerie, j'espère que ça servira d'exemple aux ardeurs nationalistes.

> C'est fini le
> temps ou l'on payé avec un sac de boulon,
> maintenant tout le monde veut de la fraîche.

Si "un sac de boulons" signifie produire des biens matériels, c'est une façon particulièrement méprisante de qualifier la production, personnellement je ne vois pas dans le fait de délocaliser un progrès quelconque. Mais on s'écarte encore un peu plus du "sujet".



Modifié 2 fois. Dernière modification le 26/06/16 14:03 par Zoran.

La richesse de notre pays dépend de plus en plus de la finance et de moins en moins de l'industrie. Notre richesse dépend donc des intervenants financiers.

Par exemple, l'assurance est un secteur extrêmement développé en France. Le services des assurances représentent plus de valeurs que l'industrie.

Autres exemples, les industries culturelles (incluant TV, presse, arts vivants etc..) pèsent 54 milliards d'euros environ, l'industrie automobile pèse 17 milliards d'euros en France. En tendances, les industries automobiles continuent de baisser et l'industrie culturelle augmente.

Selon qu'on oriente les flux financiers, on favorise tel ou tel secteur.

En 1946, lors de la création des assurances sociales, l'expression qui fit florès était : « on s'assure pour un sac de boulons ». Cela signifiait que pour un prix dérisoire on pouvait avoir une sécurité sociale. On en est loin.

On entendait aussi l'expression : « paye Blum ! », mais plutôt les détracteurs.

o7 philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:55 par Emmanuel Bigler (modérateur).

<<La richesse de notre pays dépend de plus en plus de la finance et de moins en moins de l'industrie. Notre richesse dépend donc des intervenants financiers.

<<Autres exemple, Les industries culturelles (incluant TV, presse, arts vivants etc..) pèsent 54 milliards d'euros environs, l'industrie automobile pèsent 17 milliards d'euros en France. En tendances, les industries automobiles continuent de baisser et l'industrie culturelle augmente.

Tout cela est contradictoire,
L'industrie culturelle et touristique n'est qu'une industrie comme les autres,
Très loin de la finance.

« L'industrie culturelle et touristique n'est qu'une industrie comme les autres »
Pas tout à fait. Fiscalement, donc financièrement parlant, il y a une sacrée différence.

L'industrie culturelle et touristique bénéficie de passe-droits financiers important. 54 milliards de chiffre d'affaires et les « acteurs » du secteur n'arrivent pas à équilibrer leurs régime sociaux. Ils piochent dans celui des autres industries.

Vous vendez une planche de bandes dessinée d'Hergé plusieurs milliers d'euros que vous avait achetée 100 fois moins, et on vous absout de toutes taxes. Pour gagner cet argent, inutile de commencer à travailler en équipe à partir de 5h, il suffit d'attendre en buvant des coups.

Une industrie à besoin de finances pour se développer, l'industrie culturelle et touristique comme les autres. Pas moins pas plus.

o7 philippe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/16 09:59 par Emmanuel Bigler (modérateur).

ossette philippe écrivait:
-------------------------------------------------------
> "L'industrie culturelle et touristique n'est
> qu'une industrie comme les autres," pas tout à
> fait. fiscalement donc financièrement parlant il
> y a une sacré différence.
>
> L'industrie culturelle et touristique bénéficie
> de passe droit financier important. 54 milliards
> de chiffres d'affaires et les "acteurs" du secteur
> n'arrivent pas à équilibré leurs régime
> sociaux. ils piochent dans celui des autres
> industries.
>
> Vous vendez une planche de bande dessinée
> d'Hergé plusieurs milliers de d'euros que vous
> avait acheté 100 fois moins et on vous absous de
> toutes taxes. Pour gagner cet argent, inutile de
> commencer à travailler en équipe à partir de
> 5h, il suffit d'attendre en buvant des coups.
>
> une industrie à besoin de finance pour se
> développer, l'industrie culturelle et touristique
> comme les autres. Pas moins pas plus.
>
> o7 philippe

Autant de conneries en si peu de mots,
Quel délire,
Il vaut mieux ne pas répondre.

Mais dans votre bêtise crasse,
Vous avez de la chance,
L'industrie culturelle malgré sa puissance ne sera pas despotique,
Et restera une industrie plutôt cool,
Mieux qu'aucune autre,
Inutile de la renflouer au rythme des mutations,
Elle se débrouille sans faire de bruit,
Inutile de se saigner pour maintenir ses emplois,
Ceux-ci ne sont pas délocalisables,
Inutile de lui voler ses biens,
Une grande partie de ceux-ci sont en libre service,
Inutile de consommer ses produits,
Les produits culturels ne se consomment pas.

Bon, j'ai dit que je ne répondrais pas, je ne vais pas le faire