17 mois de blanc à broyer du noir

Des mois de galère, pas un projet n'avance ou presque.
Comme on dit : "la situation est desespérée, mais ce n'est pas grave !"
C'est le moment pour moi de reprendre des couleurs.
Morgen ist auch noch ein tag !
[lc972.wordpress.com]

Vos images sont remarquables et vous avez de la chance de pouvoir les faire admettre au client. Elles sont exactement à la hauteur du caractère patrimonial des sites, perspectives et paysages inscrits ou classés au titre de la loi du 2 mai 1930… J’ai fait partie de l’équipe qui a travaillé sous Voynet pour l’inventaire francilien de 1998-2000 et nous n’avions, nous, pas eu le droit d’inventorier Paris (trop sensible !). À ce moment, il s’agissait d’établir un constat, plus écrit que photographique (budget limité), de l’état des sites. Certains sites ont tout de même fait l’objet d’un travail plus pointu (Massif forestier de Fontainebleau, Vallée du ru d’Ancœur, Corne nord-est du Vexin français, les Carrières de Meudon, etc.). Un CD a été édité (textes, cartographies et photographies), peut-être l’avez-vous déjà en votre possession, cela pourra sans doute vous aider.

Merci pour cette élogieuse remarque !
J'ai effectivement un CD tout noir intitulé "Les Paysages protégés d'Ile de France".
Mais ça ne passe pas sur Mac, sauf pour accéder aux images qui sont alors en vrac.

C’est bien le CD en question. Il ne s’ouvre (s’ouvrait) que sur PC et je ne l’ai pas visité depuis dix ans et ne sais si nos nouveaux ordinateurs peuvent encore quelque chose pour lui. C’était une première à l’époque, faire entrer en si peu de place, une cartographie au 1:25 000 avec le contour précis des sites ainsi que les photographies (entre 2-3 et 25 par site pour près de 1 500 zonages – nous avions aussi inclus les ZNIEFF). Il est possible de « zoomer » sur une zone pour arriver directement aux images ou aux textes. Dès que je remets la main sur l’objet, j’essaie de l’ouvrir…

Si vous cherchez dans les archives du Ministère de l’environnement, vous trouverez sans doute une série de diapositives 35 mm référencées par le numéro IAURIF et repérées en coordonnées N-E degré, minute, seconde (en carroyage WGS 84) ainsi que l’azimut Nord magnétique de la prise de vue et la date. Cela pourra sans doute vous faire gagner un peu de temps pour « débroussailler l’affaire ». (Si vous ne trouvez que les images, je possède encore les informations et les légendes afférentes sous fichier Excel.)

Plus de détails par courriel privé si vous le souhaitez.

Merci beaucoup, mais je ne suis pas géographe, à peine photographe.
Les lieux, je les arpente l'oeil tout neuf et naïf.
Les archives, je les regarde éventuellement d'un oeil distrait.
Ça intéresse surtout les chercheurs et je ne cherche pas.
Juché sur mon cheval d'orgueil, j'essaie de trouver.
Aux autres de dire si j'ai réussi.
Vous sembliez le dire et infiniment je vous en remercie.

Laurent C écrivait:
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> Merci beaucoup, mais je ne suis pas géographe, à
> peine photographe.
> Les lieux, je les arpente l'oeil tout neuf et
> naïf.
> Les archives, je les regarde éventuellement d'un
> oeil distrait.
> Ça intéresse surtout les chercheurs et je ne
> cherche pas.
> Juché sur mon cheval d'orgueil, j'essaie de
> trouver.
> Aux autres de dire si j'ai réussi.
> Vous sembliez le dire et infiniment je vous en
> remercie.

N'importe quoi, c'est carrément un truc de photographe !
En fait ça interesse terriblement les photographes.
Un patrimoine interessant, des sites, perspectives et paysages inscrits ou classés au titre de la loi du 2 mai 1930 qui est totalement répertorié, avec des réferences visuelles, la géolocalisation...
C'est du repérage pré maché, y a plus qu'à y'aller au meilleur moment en fonction de la révolution solaire et de la saison.

Dire qu'il y en a qui demandent parfois ou trouver des sites interessants à photographier, même Saint Ansel en aurait révé s'il avait du explorer ces régions.

Alors disons que je ne suis pas photographe.
Les références visuelles, les répertoires, la geolocalisation, je m'en tape.
J'ai l'orgueil de croire que j'ai deux yeux pour voir, un nez pour sentir, un coeur pour aimer, un certain cul parfois aussi...

;-)

Laurent C, petites précisions concernant votre « retour de fil ».

« Merci beaucoup, mais je ne suis pas géographe, à peine photographe. »
C’est aussi mon cas et c’est pour cela, voici plus de dix ans maintenant, que j’ai pu intervenir dans l’équipe de travail. Le commanditaire voulait un « regard naïf » sur les sites. Cependant, une des consignes importantes était de rapporter des informations sur les seuls sites et non les espaces jouxtants ; il a bien fallut faire appel aux archives et aux tracés.

« Les lieux, je les arpente l'oeil tout neuf et naïf. »
Sur un espace que je connaissais très bien (la Forêt de Bière) et pour éviter de tomber dans le panneau du connu, j’ai quadrillé l’immense sylve sur la carte et me suis rendu sur place à l’emplacement exact des petites croix : c’était du nouveau, du jamais vu. Un autre photographe a ramené d’excellentes, de magnifiques vues de Pins sylvestres mais… totalement hors sujet (ce sont des espèces exogènes).

« Les archives, […] Ça intéresse surtout les chercheurs et je ne cherche pas. »
Il me semble que vous faites erreur mais depuis 1789, nous sommes libres.

« Aux autres de dire si j'ai réussi.
Vous sembliez le dire et infiniment je vous en remercie. »
Dans vos images il y a le caractère scientifique et l’approche du grand public, de plus elles sont esthétiquement belles et je les apprécie pour ces raisons – fond et forme. Mais, comment dîtes-vous déjà ?, y aurait-il « un certain cul parfois aussi... » ?

Désolé de vous avoir agacé. Lorsque que j’ai travaillé pour ce ministère, j’ai beaucoup pris à cœur la démarche et avec pleine sincérité, c’était sans prendre en compte le caractère politique de la chose. Je voulais simplement partager mon expérience avec vous, nullement vous suggérer une méthode de travail. Bon courage pour la suite.

Bonjour,

Je ne remets pas en cause le travail que vous avez effectué.
Je réagis un peu par excés, comme toujours.
Et je me réfère au tracé des zones avec Google Earth mais aussi aux fiches décrivant les sites et les raisons de leur inscription.
D'où, outre le cul, le fait que je colle aux attentes.
Je ne prends pas spécialement le temps de regarder les travaux précédents pour l'instant.
Mais ça viendra...

Vos nouveaux ordinateurs peuvent en principe quelque chose pour vos vieux CD.
Ca s'appel la virtualisation.
Ca marche avec Mac OS, Windows et Linux.
Par exemple : [www.virtualbox.org]
Repris par Oracle lorsque ils ont mis la main sur Sun Microsystem.

Pour un fonctionnement optimum transformer votre CD au format fichier ISO.

Merci Vincent,

J'ai téléchargé virtualbox, mais mes vieilles versions de XP sont Dieu sait où, donc il faut que je me dégote un Windows LSD (comment ?). Je ne vais pas demander ça ici, mais si quelqu'un m'envoie un truc sans que je le demande, qu'y puis-je ?

A +

Il faut environ 1Go de dispo sur un support pour vous dépanner.
Je suis Paris.

Merci Vincent,

Je vous recontacte dans une quinzaine, quand je monte à la grosse ville qui pue mais qu'est jolie quand même.