tirage mouillé vu baignant dans l'eau de rinçage

Dans la discussion [www.galerie-photo.info] j'ai lu :

lundi 16 décembre 2019 19:28:16
delnord yves écrivait:
-------------------------------------------------------

Citation

Bonsoir,
pour préciser la remarque judicieuse de MarcN, il me semble en effet impossible de reproduire, sur un tirage sec, les équilibres et tonalités vus sur le tirage mouillé baignant dans l'eau de rinçage. La couche d'eau induit une perception très particulière que, probablement, l'air ne peut assurer. Ce qui peut être approché au mieux, en particulier en jouant sur le temps d'exposition, c'est un équilibre entre ce qui est vu sur le tirage complètement essoré et le même tirage sec. C'était le côté pratique proposé par le compensateur que vendait Zone VI pour sa tête à lumière froide, appareil qui assurait en même temps la régulation de l'éclairement en ajustant le temps en fonction des variations d'éclairement de ces tubes plutôt capricieux. Les têtes à diodes ont rendu superflue la dernière fonction, mais certains compte-pose (merci Monsieur Bigler !) assurent toujours la première en permettant une réduction automatique du temps d'exposition, à régler en fonction des caractéristiques du papier utilisé. YD

Depuis longtemps, j'ai pu observer ce phénomène.
Le professeur d'optique E.B. nous l'expliquera-t-il ?

Le sujet n'intéresse personne ?

Faites une recherche avec "dry down print " comme mot-clé. Ce sujet a été traité non stop depuis Ansel Adams dans les livres et les forums. Le timer de Zone VI et maintenant ceux de RH Designs (et peut-être d'autres) ont une option pour traiter ce phénomène par réduction du temps de pose de 0 à 10%.

PAyral
[payral.fr]
-----------------------------------------------------------------
I own an iPhone so I'm a Photographer, Damn It.

Mon propos n'est pas de trouver une solution à la différence d'appréciation visuelle pour déterminer les corrections à apporter aux paramètres d'exposition du papier photosensible.

Je souhaite comprendre le phénomène optique qui produit cette différence visible.

Déjà lire tout ce qui a été écrit sur le sujet, la réponse est certainement là, quelque part.

PAyral
[payral.fr]
-----------------------------------------------------------------
I own an iPhone so I'm a Photographer, Damn It.

Luc Peiffer écrivait:
-------------------------------------------------------
> Mon propos n'est pas de trouver une solution à la
> différence d'appréciation visuelle pour
> déterminer les corrections à apporter aux
> paramètres d'exposition du papier photosensible.
>
> Je souhaite comprendre le phénomène optique qui
> produit cette différence visible.

Cela ne concerne pas que la photographie,
C'est pour cela que l'on vernit les tableaux,
Pour leur donner du claquant en augmentant les densités des ombres,
On fait aussi la même chose en cirant les sols, carrelage, mosaïque, parquet ...
C'est une question de milieu diffusant, plus ou moins diffusant, qui baisse la Dmax ...
...



Modifié 3 fois. Dernière modification le 06/11/21 15:19 par Nestor Burma.

A mon humble avis deux raisons
- L'indice de réfraction de l' air n' est pas le même que celui de l' eau.
- L' effet déjà cité de " Dry down effect" de rétraction des fibres du papier baryté au séchage.
Mais la question mérite intérêt.

De même que la photographie de paysage sous ou après la pluie.

Electrostradivarix écrivait:
-------------------------------------------------------
> De même que la photographie de paysage sous ou
> après la pluie.

Absolument,
Les carrières à ciel ouvert de Trélazé n'ont plus un charme ordinaire après une grosse pluie ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/11/21 16:11 par Nestor Burma.

Un peu comme une marqueterie de placage traitée en laque de chine. Cela permet au regard de pénétrer ces couches superposées (2 à 3 mm) sans que la lumière ne soit vraiment réfléchie (sorte d'écran polarisant) tout en donnant cet effet de profondeur qui met en valeur la matière, les subtilités du veinage et les variables de couleur.