Paris Photo 2013

Bonsoir à Tous

Jeudi dernier ma visite annuelle à Paris Photo dont je donne un ressenti .
Beaucoup moins de monde cette année et un peu plus d'une centaine de galeries .
Une nette tendance pour l 'encadrement en caisse américaine , du grand format ( photos de Robert Polidori)
et du tout petit format ( 3,7 x 2,4).
Les grands classiques sont présents pour le plaisir des yeux: Sarah Moon , Minkhinen , Helmut Newton , Martin Paar...
A la limite de la photographie l 'oeuvre de Christina Iglesias imprimé sur de l acier en 250 x 200 cm montre la profondeur et analyse la matière.
Cette année une place plus importante est faite aux livres photo : Genesis de Salgado ( le plus grand , le plus cher) mais également de nouveaux artistes dans tous les formats.
Paris Photo 2013 propose une grande diversité de photos couleur , de photos anciennes et des références évidentes à la peinture classique et grands tableaux de maître.

Caro
www.carolinemichaud.com

J'y suis allé ce samedi, ça faisait deux ans que je n'avais pas visité le salon. Je trouve que la majorité des stands entassent des photos dont le seul point commun est d'être perçues comme vendables par les galeristes, du coup le visiteur picore ce qu'il peut dans un ensemble sans queue ni tête le long de kilomètres de cimaises, crevant et ennuyeux ;-)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/11/13 18:29 par Zoran.

J'en reviens. +1 avec Zoran (sauf pour camera obscura).

Beaucoup de choses qui ne présentent aucun intérêt, un retour me semble-t-il aux formats gigantesques par rapport à l'année dernière, et des logiques de tarifs qui laisse perplexe.

J'y suis passé aussi hier

Assez rapidement, comme ça, j'ai pris une indigestion de photos sans vraiment pouvoir déguster :-)

Ca m'a paru moins bien que les précédentes années mais bon, je ne suis pas vraiment un spécialiste

J'ai aussi l'impression que sur quelques stands, on était effectivement à la limite de la photo voire de l'autre coté. Un difficulté à trouver quelque chose d'original?

Aufilmdesmots

viclar écrivait:
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> J'ai aussi l'impression que sur quelques stands,
> on était effectivement à la limite de la photo
> voire de l'autre coté. Un difficulté à trouver
> quelque chose d'original?


c'est quoi la limite et l'autre côté ?

Les arts graphiques moins la photo.

Aufilmdesmots

Même ressentie en gros.
Je m'y suis ennuyé. Rien d'intéressant pour ma part.

J'ai eu l'impression de ne voir que de la photoshopsoupe.
Bref je ne sais pas trop où était la photo...

Bonjour,
Comme tous les ans, il y a des choses un peu tape à l'oeil...
Parfois, on se demande si certains galéristes n'auraient pas cherché dans les poubelles de laboratoire des tirages refusés par l'auteur (ratés, déchirés, pliés, etc).

mais j'ai admiré avec un immense plaisir les magnifiques photographies de Jean-François Fauquet.
Découvert le travail de Mark Seliger au palladium : Splendide.
Revu avec toujours autant de plaisir des tirages originaux de Jean-Louis Sieff, Irving Penn, Helmut Newton, Pentti Sammallahti et bien d'autres...
J'ai fini la visite devant le très beau travail de Cédric Gerbehaye avec une série sur Sète sur le Stand Leica. Les tirages étaient somptueux.

KG

viclar écrivait:
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> Les arts graphiques moins la photo.

vous avez des exemples ?
personnellement, cette voie m'intéresse

Bonjour
pour ma part, j'ai une vision fort positive de cette édition

d'abord, je n'étais pas encore aller à Paris Photo au Grand Palais et bien évidemment les conditions de visite sont bien plus agréables qu'au Carroussel (plus d'espace, moins chaud,ect.)

ensuite et surtout, je trouve que globalement les galeries font moins dans la surenchère qu'il y a 3/4 ans (pour ça il y a Fotofever) : moins de format géant, moins de porno chic, moins de photoshoperies aux hormones, mais aussi moins de photographies de miettes de pain sur le coin d'une table imprimées en 3m sur 2 et vendues 15000 € ; finalement j'y ai trouvé plus d'éclectisme, un beau panorama de la photographie de ses débuts, ou presque, à nos jours

je n'ai hélas pas eu le temps d'y rester très longtemps ; une belle découverte à signaler néanmoins, les images sobres et élégantes de Fredericke Von Rauch
[www.vonrauch.com]

selsdargent.com , matériels et consommables argentiques

A ce sujet, je n'ai pu aller à cette expo mais je viens de regarder le site de Mr VonRauch. Dans sa galerie "Gent Knokke" comment fait-il, d'après vous, pour avoir ce genre d'images, très blanches, pâles, tout en ayant du gris, je pense notamment à l'image avec la chaise. J'ai déjà vu ce genre d'image mais je n'ai jamais réussi à approcher un tel résultat. Prélumination ?

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

c'est possible, mais je n'en ai aucune idée

au fait, c'est Madame

selsdargent.com , matériels et consommables argentiques

Oups,

Toutes mes excuses auprès de Madame Friederike. En tous les cas, j'aime l'ambiance de certaines de ses images. Et,aussi bizarre que cela puisse paraître, les autres images dont je parlais plus haut sont d'un autre photographe Allemand. The German Touch ? J'aimerais bien en savoir plus.

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

J'aurais tendance à penser que la prélumination diminue le contraste. Or, la scène présente déjà un contraste faible.

J'ai déjà fait ça avec une scène quasiment "blanche"; j'ai surexposé de 2 ou 3 valeurs par rapport à ce que me donnait ma cellule pour avoir des hautes lumières bien denses mais encore texturées, puis léger sur développement pour re-donner du contraste au négatif, et enfin tirage très doux, en "split grade"
Voici un scan de l'image: [www.flickr.com] le tirage est un peu différent, mais il y a encore de la matière, à peine perceptible.

Je crois que le truc est aussi de conserver quand même des ombres subtiles mais présentes (comme le bord gauche de la chaise), pour que l'image reste "crédible" pour l'oeil (enfin, pour le cerveau ;-)

didier d écrivait:
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> viclar écrivait:
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> > Les arts graphiques moins la photo.
>
> vous avez des exemples ?
> personnellement, cette voie m'intéresse


Je suis passé trop vite.

Aufilmdesmots

Je n'avais pas mis les pieds à Paris photo depuis plusieurs années, j'y suis passé dimanche, pas l'idéal donc. Une foire, la logique du vendable et une foule assez dense, ça agace un peu au bout de 15 mn. En repassant, on commence quand même à voir des choses intéressantes. Difficile d'en profiter vraiment, le passage dans les galeries aura évidemment plus d'intérêt, sauf quand elle sont au bout du monde ! A part quelques jolies bricoles éparses (pour l'anecdote, la minuscule photographie d'une ligne de tranchées photographiée au travers de la fenêtre d'un nid de mitrailleuses chez Lumière des roses), je serais bien en peine de vraiment en dire quelque chose. Mais j'ai regardé d'un oeil plutôt distrait.

J'ai par contre passé beaucoup plus de temps dans le petit espace (28 stands) des libraires et éditeurs où j'ai acheté des livres japonais. L'occasion de rencontrer de bons éditeurs comme Super Labo ou Akaaka. Rien d'extraordinaire par rapport à ce qu'on peut voir quand on commande chez eux sur le web, mais l'occasion de feuilleter directement les livres et de parler avec eux. D'autres bons éditeurs photo également.

Finalement, l'équilibre entre "amateurs de photo-club" comme disait approximativement le monde et amateurs d'art contemporain ne se tient pas si mal à mon sens.

Jimmy