Aucun, c'est à dire n'importe lequel :)
On pourrait s'arrêter là, mais comme je suis souvent jugé expéditif dans mes jugements je vais tenter de développer un peu ;)
Serralongue s'intéresse aux "invariants" des dispositifs d'évènements qui conduisent à leur médiatisation, il part de l'hypothèse qu'il y aurait un système qui ferait évènement au sens médiatique dont son travail reconnaitrait et collecterait les répétitions.
C'est une hypothèse improbable et surtout très discutable : il ne tient pas compte de l'histoire de la peinture qui relate les évènements d'Histoire comparables à ceux de sa recherche comme celles de Delacroix (Liberté guidant le Peuple), de David (Sacre de Napoléon) pour ne citer que les plus évidents. Ces exemples ont toutes les qualités requises par les médias : sens du spectaculaire ou dispositif d'attention d'une foule ... mais sans médias.
Par conséquent son hypothèse selon laquelle les protagonistes seraient pris dans les rêts de dispositifs médiatisables n'est qu'une simple construction qui ne tient pas longtemps, d'autant que ses images n'échappent pas au procès du spectaculaire qu'il fait aux médias. Par ailleurs ses images sont conformes à l'idée contemporaine de la photographie documentaire : composition faible ou inexistante, frontalité, absence du beau.
Dans cette courte video il parle à la fois d'une ambition artistique dans les normes du "bon ton" (l'All Over dont on se demande ce qu'il vient faire là), et du "réel qui serait dans l'exposition" alors que la "fiction serait à l'extérieur" (sic).
Soit un double effet kiss cool de bullshit. (oh pardon !)
La video dont les quatre premières minutes sont un modèle de vacuité :
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www.youtube.com]
Modifié 3 fois. Dernière modification le 02/02/19 13:50 par Zoran.