Si une musique...

@MarcN
Money Jungle UAJS 15017 chez Classic Records, +++++

Merci Zoran.
Visiblement plus disponible chez eux. :( Je n'ai que la version CD publiée par Blue Note.

En fait je me suis rappelé que j'avais découvert ce disque sur une projection à Arles sur l' Amérique de....JC Béchet.

MarcN écrivait:
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> @MarcN
> Money Jungle UAJS 15017 chez Classic Records,
> +++++
>
> Merci Zoran.
> Visiblement plus disponible chez eux. :( Je n'ai
> que la version CD publiée par Blue Note.
>
> En fait je me suis rappelé que j'avais
> découvert ce disque sur une projection à Arles
> sur l' Amérique de....JC Béchet.


Oui on ne le trouve plus qu'en occasion, il est disponible sur Discogs à des prix faramineux
La version de Classic Records est remasterisée par Bernie Grundman à partir des bandes magnétiques, mais aussi bon soit-il, Grundman a dû composer avec le trop plein de distorsion à l'enregistrement, et au prix du vinyle en occasion (+/- 100e) même pressé sur du quiex, le CD reste un choix raisonnable.
Sinon il y a l'édition française "audiophile" de 1986 pressé sur un 80g (et oui) en DMM (direct metal mastering) qui est très bien EMI/ Blue Note BT 85129 (PM 264) pour une vingtaine d'euros.
Je dis ça parce que j'ai les deux versions en vinyle ;-)

MarcN écrivait:
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> En fait je me suis rappelé que j'avais
> découvert ce disque sur une projection à Arles
> sur l' Amérique de....JC Béchet.

Je ne connais pas, mais pour moi le rapport image/Jazz indépassable c'est le Jazz de Matisse (bien antérieur à Money Jungle), il a réussi a faire à mes yeux en gouaches découpées, ce que la musique fait à mes oreilles.

L'autre jour à l'expo Basquiat je tombe en arrêt devant un tableau-liste de références de cut-out, picturalement ça ne m'inspire rien, mais j'étais sidéré par l'obsession de Basquiat pour le jazz, comme si il avait substitué partiellement une expérience à une autre.

En tête de liste on pouvait lire :
"Victor 25483"
"Victor 25398"
"Victor 25779 254826 two versions"

soit [www.youtube.com]
la musique parfaite pour rêvasser un samedi au soleil [www.youtube.com]
Un pressage RCA postérieur au 25779 de 1938 [www.youtube.com]

Et l'énorme sculpture accrochée au mur représentant un vinyle entièrement noir "Now's the Time©"
[www.youtube.com]
;)



Modifié 2 fois. Dernière modification le 16/02/19 11:43 par Zoran.

Je cite Mr Bigler dans sa première intervention : "image me parlait directement" . Point de vue que je partage également avec d'autres ici . Et c'est peu dire , je vois le sujet à saisir ou pas , instantanément . Au delà de l'instant , ce ne n'est plus que désir documentaire à classer pour mémoire .
A contrario le critique fait simplement une démonstration de la richesse de son vocabulaire , occasion de s'auto-satisfaire . Bavardage , tout n'est plus ensuite que bavardage , ou poussière (pour multi-plagier dans le désordre , tais toi dit le perroquet tu parles comme un aspirateur) .

Et si dans les écoles de photos, on reprenait les mots de ce titre comme une injonction:
[www.youtube.com]

GERARD écrivait:
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> A contrario le critique fait simplement une
> démonstration de la richesse de son vocabulaire ,
> occasion de s'auto-satisfaire . Bavardage , tout
> n'est plus ensuite que bavardage , ou poussière
> (pour multi-plagier dans le désordre , tais toi
> dit le perroquet tu parles comme un aspirateur) .


Non, la critique c'est de la littérature, on le sait depuis La Font de Saint-Yenne qui a jeté les fondements de la critique moderne : le droit à chacun d'exercer un regard critique sur ce qu'il voit. Et comme en littérature, il en existe de bonnes et de mauvaises, encore faut-il les lire et les apprécier.
En vous lisant, la critique de la critique on sait ce que c'est : du mépris qui ressemble à du bavardage.
Heureusement il vous reste les devinettes.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/03/19 18:54 par Zoran.

Moi je préfèrerais qu'on en reste à la musique.

En ce moment, 1+1, sorti en 1997 - juste Wayne Shorter et Herbie Hancok.... c'est brillant.

Je rajoute Clos de la Roche 2004 de chez Arlaud, c'est divin..

MarcN écrivait:
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> Moi je préfèrerais qu'on en reste à la musique.
>
>
> En ce moment, 1+1, sorti en 1997 - juste Wayne
> Shorter et Herbie Hancok.... c'est brillant.
>
> Je rajoute Clos de la Roche 2004 de chez Arlaud,
> c'est divin..


Oui ça vaut sans doute mieux. Je ne suis pas encore arrivé à cette période dans mes écoutes, merci pour la découverte. Le Morey est au prix de deux doubles 45 rpm, j'hésite ;)

In vinum véritas ? Ou illusion !

Emmanuel Bigler écrivait:
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> Il y a une différence majeure entre l'écoute de la musique et l'observation d'une image,
> c'est le temps que l'auditeur ou le spectateur consacre à l'écoute ou à l'observation.

En musique il y a une différence entre une composition et une note,
en acoustique il y a une différence entre une mélodie et un son.
Quand le clocher sonne 1h ou 13h, la durée du son n'est ni 1h ni 13h.
Quelle est la durée d'observation de l'auditeur de ce signal ?

> Sans aller chercher l'équivalent photographique
> d'une symphonie de Mahler qui peut durer aussi
> longtemps qu'un film long métrage, je doute que
> l'on consacre plus de quelques minutes (3 minutes
> c'est déjà long !) à regarder une image.

Je crois que certains visiteurs de musées ont consacré plus de quelques minutes à regarder une image (sans obligation). De quoi dépend le temps d'observation ?

Quand un spectateur observe le déroulement d'un film, il n'a pas le choix de la durée de projection de chaque image. Seule sa durée d'observation peut être interrompue par la volonté ou par la distraction ou plus encore.

Lors d'un tournage il y a un directeur de la photographie et/ou un chef opérateur.
Chaque image d'un film est-elle une photographie ?

4:57
[www.youtube.com]

1:04:08
[www.youtube.com]

Toai écrivait:
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> Merci pour cette découverte. Je ne connaissais
> pas.
> "très loin des machins commerciaux "
>
> Ceci dit, avec l'âge, je me méfie maintenant de
> la catégorisation soi disant "commercial".

Disons que je ne n'aime pas vraiment ce que faisait Ella Fitzgerald : c'est indiscutablement une grande voix mais il y a cette impression de victoire entraînante à l'américaine me laisse au seuil de son chant. Si Ellington l'a accompagné, sa musique est plus complexe, il peut céder à la facilité commerciale mais préserve la recherche et l'exigence, comme en photographie j'aime ceux qui travaillent avec tous les aspects de la vie, pas seulement les plus valorisants ou les plus flatteurs. Ellington est de cette trempe, mais son génie excède cet aspect : écoutez les "Masterpieces" surtout dans l'édition Analogue Productions en double 45 T, c'est une petite collection de standards que lui et son orchestre jouaient en concert, très différentes des versions enregistrées.
Sur des thèmes aussi rebattus que Mood Indigo, Sophisticated Lady, The Tattooed Bride et Solitude, sa formation livre une musique tellement expressive qu'elle dépasse le motif originel.
Un Mood Indigo de plus de 15 mn, à 9:48 ça dérape dans le jouissif.
[www.youtube.com]

Ioury écrivait:
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> A la lecture de certains fils (techniques) ici ou
> ailleurs je me remémorais la phrase de Duke
> Ellington;
>
> "Si une musique vous parait bien, c'est qu'elle
> est bien"


Une grande part de son œuvre est partie en fumée, le secret vient d'être levé.
[www.nytimes.com]
Sa musique nous paraitra toujours bien, mais peut être pas aussi bien qu'elle aurait pu nous paraitre.

@MarcN

Money Jungle va ressortir chez Blue Note Tone Poet (donc en vinyle) avec un remastering de Kevin Gray. Le disque sera dispo en mars 2020 autour de 34 euros. A ne pas manquer.

Grand merci pour l'info, Zoran.

Je note ça dans mes tablettes. C'est heureux que le prix soit abordable, du côté de la Bourgogne ça ne s'est pas arrangé... mais on s'ennuie tellement moins qu'avec les Bordeaux...

Oui c'est abordable et ces éditions de la série Tone Poet sont vraiment très soignées : choix de cartons rigides, vinyles 180g, belle iconographie qui se déploie sur les pochettes dépliantes, excellente impression. En fait c'est le même travail que Music Matters, même imprimeur, ingénieur du son, vinyle 180g, mais nettement moins cher.
Du grand Bourgogne au prix du Bordeaux supérieur :)
Et de mon côté ce ne sera jamais que la troisième version du même disque :)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/12/19 16:06 par Zoran.

MarcN écrivait:
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> Grand merci pour l'info, Zoran.
>
> Je note ça dans mes tablettes.

Sur.
"Dans"... je n'ose imaginer le travail.

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

"Dans"... je n'ose imaginer le travail.

D'autant plus qu'il le note simultanément dans différentes langues de l'UE : allemand, polonais, hongrois. Tu vois, Ioury, t'as encore une marge de progression dans ta façon de noter les bons plans pour le pinard : en français dans un calepin, c'est ringard.

E.B.