Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes

Envoyé par mwillain 
Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
mercredi 24 juillet 2019 18:30:47
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 10:26:57
article magnifique qui donne de l'espoir, bouleverse profondément tous ceux qui veulent croire que rien ne servira de courir indéfiniment derrière un plus de définition, que nous ne faisons pas fausse route en persévérant dans l'argentique. Ce quelque chose de plus, ce supplément d'âme, cette beauté infinie qui nous émeut et qui n'est pas celle de la machine.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 11:26:55
trapeznikov écrivait:
-------------------------------------------------------
> article magnifique qui donne de l'espoir,
> bouleverse profondément tous ceux qui veulent
> croire que rien ne servira de courir indéfiniment
> derrière un plus de définition, que nous ne
> faisons pas fausse route en persévérant dans
> l'argentique. Ce quelque chose de plus, ce
> supplément d'âme, cette beauté infinie qui nous
> émeut et qui n'est pas celle de la machine.

Ce modèle de tirage et de tireur issu de l'école de Paris doit tout au monde industriel,
Alors, un peu plus de modestie serait de mise ;-)
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 11:54:06
vite lu en diagonale ... pas vraiment le temps
mais je suis tombé sur cette perle :

“ Les ateliers sont ainsi progressivement passés de l’argentique au numérique qui s’est imposé, non pas parce que les photographes ne voulaient plus de l’argentique, mais parce qu’il n’y avait plus de laboratoires équipés pour ce type de travail. “

en somme les photographes c'est des gens super cool et c'est les laboratoires qui les ont obligés à quitter l'argentique ?


belle journée
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 12:34:41
"en somme les photographes c'est des gens super cool et c'est les laboratoires qui les ont obligés à quitter l'argentique ?"
la médiocrité de la grande majorité des labos a largement favorisé cette alternative !
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 12:46:37
on a certainement pas vécu la même histoire !!!

quand les premier appareils numériques sont sortis
les photographes se sont rués dessus sans vergogne et fuck les labos ! ( en deux /trois ans le vent à définitivement tourné)

je me souviens de mon labo argentique... mais ils étaient tous dans la même merde à cette période, qui ouvrait la porte et au bords des larmes me disait que j'étais son premier client de la journée ( il était 18h ) ces labos étaient incapables à juste titre de maintenir une chaine de traitement à la hauteur de ce que l'on pouvait exiger .

alors dire maintenant, que les photographes auraient aimer continuer l'argentique et que c'est de la faute des labos , ben c'est juste prendre les gens pour des cons .

je parle de labo pro ... pas de photo station et autres bricolos ...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 13:36:59
Il faudrait créer une appellation d'origine protégée « Tirage de Paris AOP », exactement comme pour le ComtéAOP.
Sur un modèle coopératif inspiré de celui de nos légendaires fruitières, les différents corps de métiers photographiques franciliens se serreraient les coudes dans une belle solidarité pour ne pas casser les prix, maintenir les emplois et livrer un produit du terroir de haute qualité, exportable dans le monde entier ...
(même aux É-U, en réussissant à passer à travers la terrible barrière sanitaire de la FDA).

Et bien entendu, il y aurait une autre AOP très active, « Tirage d'Alsace AOP » sur le même modèle reconnu dans l'ensemble de l'UE ;-)

E.B.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 25/07/19 14:10 par Emmanuel Bigler.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 13:47:29
bader écrivait:
-------------------------------------------------------
> "en somme les photographes c'est des gens super
> cool et c'est les laboratoires qui les ont
> obligés à quitter l'argentique ?"
> la médiocrité de la grande majorité des labos a
> largement favorisé cette alternative !

Je n'en crois pas un mot,
Ce n'est absolument pas ce que j'ai vu sur Paris dans le top three des labo pro.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 13:51:30
stephane.S écrivait:
-------------------------------------------------------
> on a certainement pas vécu la même histoire !!!
>
> quand les premier appareils numériques sont
> sortis
> les photographes se sont rués dessus sans
> vergogne et fuck les labos ! ( en deux /trois ans
> le vent à définitivement tourné)

Le numérique a fait son entrée dans l'image pro en 1990 ....

> je me souviens de mon labo argentique... mais ils
> étaient tous dans la même merde à cette
> période, qui ouvrait la porte et au bords des
> larmes me disait que j'étais son premier client
> de la journée ( il était 18h ) ces labos
> étaient incapables à juste titre de maintenir
> une chaine de traitement à la hauteur de ce que
> l'on pouvait exiger .

Absolument et ceux qui proposaient des service de scan avaient des tarifs sans aucun rapport avec la réalité

> alors dire maintenant, que les photographes
> auraient aimer continuer l'argentique et que c'est
> de la faute des labos , ben c'est juste prendre
> les gens pour des cons .

L'argentique pour un professionnel dont le travail était imprimé sur des presses offset était devenu une sorte de suicide élégant ...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 15:56:37
reste à savoir de quel genre de labo il fait allusion......... pour le pro, je partage l'avis de Stéphane.S
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 15:59:29
bader écrivait:
-------------------------------------------------------
> reste à savoir de quel genre de labo il fait
> allusion......... pour le pro, je partage l'avis
> de Stéphane.S

Diamantino, travaillait, travaille et travaillera dans un labo pro et bien souvent pour des pro,
Les labo de façonnage ce n'est pas son domaine.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 21:30:20
C'est vrai Nestor,mais le baratin qui nous est servi lui n'est pas pour les pros...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 21:32:14
bellegarde écrivait:
-------------------------------------------------------
> C'est vrai Nestor,mais le baratin qui nous est
> servi lui n'est pas pour les pros...

C'est juste une soupe insipide, pas sûr qu'une cible soit visée, cela ressemble plutôt à un marronnier ...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 21:49:22
yessss...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
jeudi 25 juillet 2019 22:12:04
qui a donc écrit: " un peu de modestie serait de mise " messieurs les "pro " .
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 07:29:59
Bonjour,
C'est pas neuf, mais intéressant à lire

[actuphoto.com]
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 08:12:14
Je vais donner, si vous permettez,mon point de vue de pur amateur ayant quelques exigences.
Il fut un temps où dans ma petite ville portant une ekta a développer chez mon photographe je la récupérais le surlendemain.
Puis les délais ce sont allongés jusqu'à 15 jours.
cela devenait impossible quand par exemple pour avoir le résultat d'une vue d'objet en studio il fallait attendre 15 jours pour démonter et passer à autre chose. Même chose pour avoir le résultat des vues intérieures dans une église
Je me suis alors acheté un canon 5D pour découvrir le numérique

J.C.L.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 08:40:49
Noirkappa écrivait:
-------------------------------------------------------
> qui a donc écrit: " un peu de modestie serait de
> mise " messieurs les "pro " .

Tu veux des explications ... sur le parisianisme des labos bobos
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 08:59:00
Bonjour, je suis amateur. Lire ce que dise certains dans la presse notament sur le NB je trouve cela plutôt bien. Bien sur je n est pas le recul de beaucoup de GP.
Autour de moi je vois un regain d intérêt de l argentique. Quand je montre des tirages moyens formats ou du 4×5 et aussi du contact 20 25 l intérêt est bien réel. Voilà ma contribution du matin frais enfin en Normandie.

Alain Gillet

[www.alaingillet-auteurdimages.fr]
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 14:14:15
"quand les premier appareils numériques sont sortis
les photographes se sont rués dessus sans vergogne et fuck les labos ! ( en deux /trois ans le vent à définitivement tourné)"

Oui, c'est l'impression que j'avais, le gros truc c'était "plus de frais techniques", avant de savoir que la post-prod devait le remplacer quasi-gratos...

Mais bon, Diamantino c'est le gars qui hypothèque sa maison à 50 et + balais pour financer sa réinstallation, et qui la met donc en risque, en ce qui me concerne ça force le respect, et je n'irai pas lui chercher des poux dans la tête sur c egenre de broutilles...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 14:25:27
MarcN écrivait:
-------------------------------------------------------
> "quand les premier appareils numériques sont
> sortis
> les photographes se sont rués dessus sans
> vergogne et fuck les labos ! ( en deux /trois ans
> le vent à définitivement tourné)"
>
> Oui, c'est l'impression que j'avais, le gros truc
> c'était "plus de frais techniques", avant de
> savoir que la post-prod devait le remplacer
> quasi-gratos...

Rien à voir avec les coûts d'un Labo Pro + scan haut de gamme + Chromiste de haute volée

> Mais bon, Diamantino c'est le gars qui hypothèque
> sa maison à 50 et + balais pour financer sa
> réinstallation, et qui la met donc en risque, en
> ce qui me concerne ça force le respect, et je
> n'irai pas lui chercher des poux dans la tête sur
> c egenre de broutilles...

Justement c'est là où le bât blesse, on va chez Diamantino parce qu'il travaille bien et qu'il est très sympa, pas parce certain pisses copies le présente comme une espèce en voie de disparition qu'il faudrait mettre dans une réserve comme une sorte d'indien de l'argentique.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 16:01:56
J'aime bien la formule "indien de l'argentique"..

Que veux-tu, le pisse-copie, il y en a dans tous les domaines, faut faire avec,c'est dur; mais Diamantino, j'imagine qu'il faut qu'on parle de lui, parce que son affaire est quand même chaude, ce n'est pas comme le business de rouge à lèvres de la mère Kardashian, s'il se plante il lui reste nada au bout d'une vie,alors j'imagine que tu ne vas pas te l'encadrer, ledit pisse-copie qui doit tenir à ses formules dont il est fier, même si tu rêves de lui écrire son article, de toutes façons tu n'aurais pas le temps de le faire..

PS J'ai relu cet article, c'eût pu être bien pire, Stéphane est tombé sur le seul passage vraiment déconnant..
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
vendredi 26 juillet 2019 16:11:06
MarcN écrivait:
-------------------------------------------------------
> J'aime bien la formule "indien de l'argentique"..
>
>
> Que veux-tu, le pisse-copie, il y en a dans tous
> les domaines, faut faire avec,c'est dur; mais
> Diamantino, j'imagine qu'il faut qu'on parle de
> lui, parce que son affaire est quand même chaude,
> ce n'est pas comme le business de rouge à lèvres
> de la mère Kardashian, s'il se plante il lui
> reste nada au bout d'une vie,alors j'imagine que
> tu ne vas pas te l'encadrer, ledit pisse-copie qui
> doit tenir à ses formules dont il est fier, même
> si tu rêves de lui écrire son article, de toutes
> façons tu n'aurais pas le temps de le faire..

Loin de moi l'idée d'écrire un article sur un labo pro,
Diamantino a besoin de client,
La bouche à oreille fonctionne plutôt bien,
Un article va lui apporter des coups de fil et quelques désappointements de la part de ses questionneurs,
Je crains que ce soit une perte de temps.

Si tu veux faire qq chose, fait tirer une belle série en 50x60, tu auras un beau boulot, et Diamantino du boulot ...
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
samedi 27 juillet 2019 08:48:47
du passage de l'argentique au numérique....
j'ai un studio, qu'on appelait dans dans les années 80/90, de prises de vue publicitaires...
je travaille uniquement pour les entreprises, les collectivités locales.... catalogues, publicité, communication interne... site internet aujourd'hui...
je fais également quelques piges pour la presse....
ce studio est situé dans un village de 150 habitants à environ une dizaine de kms d'une aglo de 120 000 habitants dans l'Aube....
dans les années 80/90 donc, Kodak passait quotidiennement et gratuitement (*) ''ramasser'' mes ektas qui étaient développés pendant la nuit et livrés le lendemain matin....
le service s'est peu à peu ''effiloché'', ramassage un jour sur deux puis a été supprimé....
j'ai envoyé pendant quelques temps mes ektas par la poste à un labo sur Nancy, retour par poste également.... avec tous les inconvénients... délais, angoisse de la perte, grêves....
j'ai donc craqué pour du fait maison en travaillant avec une Jobo ATL 1500 qui m'a rendu de bons services pendant quelques années, si ce n'est qu'il fallait développer les films puis les monter sous sleevers'' après la journée de prises de vues....
sous la demande de mes clients, et par commodité
je suis passé au numérique en 2000 quand un appareil ''accessible'' financièrement (Nikon D1) a semblé m'apporter une qualité compatible (plus ou moins!) avec mes travaux...
après vous connaissez l'histoire.... tous les deux ans nouvel appareil au même prix (environ 5000€ si mes souvenirs sont bons) mais avec le double de pixels et des améliorations significatives en chromie, ergononomie puis transmission d'images...
la dématérialisation des supports a rendu le numérique incontournable dans la photo ''corporate''...

par contre,
j'ai pratiqué et pratique toujours le N&B argentique (tirage à l'agrandisseur) dans différents formats (du 135 au 4x5) ainsi que certains procédés ''alternatifs'' ....
mais ces productions sont réservés à mes travaux personnels....

* je considère que les sommes dépensées à l'achat des films et à leur développement étaient une participation au coût du ramassage/livraison....
:)
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
samedi 31 août 2019 22:12:04
j'ais eu le privilége de rencontrer "Diamantino" recemment lors d'une prise de RV pour lui présenter un margeur 4 lames 50x60 de ma conception / fabrication.
j'ais été trés imprésionné par le labo réinstallé à Bagnolet avec le matériel qui est intallé.

Diamantino à plébiscité le margeur que j'ai fabriqué et c'est un homme trés attentif et qui encourage " tous ces fous de labo" que nous sommes.

" chapeau bas Mr Diamantino " pour porter aussi haut les couleurs de l'argentique.
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
mercredi 4 septembre 2019 09:13:57
Quand on lit dans les conversations ou dans les articles : "les photographes" ou "les professionnels" on envisage toujours ces groupes comme s'ils étaient homogènes, ce qui est à mon sens une erreur, la transition vers le numérique s'est opérée globalement mais à des vitesses variées selon les secteurs.
Le volume de commande du labo dans lequel travaillait Diamantino a chuté brutalement au début des années 2000, évidemment la structure ne subissait pas un phénomène isolé et les ennuis qui vont avec se sont enchaînés : pièces défectueuses manquant aux catalogues des fabricants, baisse des recettes, vétusté des locaux, à la fin il pleuvait dans le labo, les gens y travaillaient dans une atmosphère de fin de monde déprimante (employés et photographes).
Leurs clients étaient bien sûr des photographes mais aussi des journaux, des agences, des structures diverses en compte chez eux qui ont très vite vu les économies qu'ils pouvaient faire avec le numérique. Voilà ce que j'ai pu observer, cela ne prétend pas être une valeur générale sur l'état du marché de cette époque là, c'est juste une expérience parmi d'autres.

En revanche je retiens de l'article la candidature au label "Entreprise du Patrimoine vivant", qui fait écho au projet de Collège International de Photographie du Grand Paris qui a pour objectif de pérenniser la connaissance des techniques anciennes et de les transmettre.
[www.photographie-grand-paris.fr]
Re: Diamantino Quintas : l’ombre lumineuse des photographes
mercredi 4 septembre 2019 14:57:50
La mutation de la photographie est assez connue,
Même si les photographes et leurs situations s'appréhende au cas par cas,
Tous les maillons de ce métier, ont assistés à la "victoire" du numérique.

C'est ainsi...

Mais le côté "Entreprise du Patrimoine vivant" tout comme le "Collège International de Photographie du Grand Paris", me font plutôt rigoler,
Il faudrait aussi avoir des "photographes trésors national", des "galeries" qui tournent, c'est à dire qui vendent des photographes vivants et aussi des "collectionneurs" ou des "amateurs acheteurs" en nombre suffisant pour alimenter un marché.

Nos instances "pleines de bonnes intentions" n'ont même pas les moyens de conserver l'existant, alors ... quand on ne connait pas son passé, que dire de son avenir ...
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquez ici pour vous connecter