Lecture et regards sur une discussion récente
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Lecture et regards sur une discussion récente

Envoyé par NCC 
Lecture et regards sur une discussion récente
samedi 8 février 2020 23:58:08
Préambule

Ce long texte va s’articuler autour d’un message initiant une discussion posté par Jean Turco le vendredi 10 janvier 2020 à minuit, six minutes et trente-neuf secondes (modifié par trois fois par son auteur entre ce moment et minuit cinquante-neuf minutes).
La discussion qui en a suivi, rassemblant quelques membres divers du forum de galerie-photo, a pris bien des travers et n’a mené, finalement, qu’à peu de discussion à proprement parler.
J’ai pris ma part à cette discussion et à son devenir.

Je me propose ici de revenir sur cet épisode, pour tenter aussi raisonnablement que possible d’en analyser les manquements, les faiblesses et éventuellement les points d’intérêt.

Je précise d’emblée que cette lecture ne portera que sur les titre et message initial de la discussion, ses développements ultérieurs étant accessibles publiquement, libre à chacun(e) de se faire un avis.


Introduction

Intitulé de la discussion:
« Les techniques dites "alternatives", tuent-elles la créativité au profit de l' artisanat ? »

Message initial tel qu’il apparaît sur le forum de galerie-photo le samedi 8 février 2020 à 21:40:

-----
« Bonjour et bonne année.

Bien que cela soit évident je ne suis pas fanatique des "alternativistes" de ceux qui souvent d'ailleurs s'avèrent être des inconditionnels... fanatiques à la limite de l'intégrisme, pas tous, j'exagère bien sur et mon but est de faire réagir, dans le plaisir et la bonne humeur, ceux pour qui la photographie pour être qualifiée d'artistique ne se fait que comme elle se faisait.

... et je prétends même, pour en connaître et fréquenter en toute amitié quelques-uns, que ces photographes se transforment bien souvent en artisans hyper-compétents (je dis ça pour ne pas en fâcher) qui en montrant une image détaillent le temps qu'il leur a fallu pour la réaliser et en oublient le sujet.

Personnellement je fais, ou plus exactement j'ai fait, quelques calotypies en noir et blanc et en 20 x 25, un matériel dont je maitrise assez bien la technique, mais la chose s'avère à chaque fois ne pas apporter un véritable plus aux images et lorsque elles sont exposées je note que les plus intéressés, ceux qui s'approchent, meurent d'envie de toucher, se baissent, se mettent d'un coté puis de l'autre en se baissant à nouveau pour sans doute surveiller le reflet s'attachent ni au sujet, ni à la composition, ni à la lumière mais surtout, voire exclusivement, au type de papier que j'ai employé.

Et cela me contrarie !

J'ose espérer sur un site tel que celui-ci un échange courtois avec ceux qui ne partagent pas mon avis et vous souhaite un excellent week-end.

Jean

photographies@Jeanturco.fr

[www.artmajeur.com]
[www.jeanturco.fr]
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+ 33 (0)6 20 86 78 88 Paris
+ 39 338 87 49 354 Venezia



Modifié 3 fois. Dernière modification le 10/01/20 00:59 par jeanturco. »

-----
Fin du message initial




Lecture


Lecture de l’intitulé

Je note d’emblée la double distanciation marquée à propos des techniques alternatives, explicitement accentuée par les guillemets et la mention « dites ».
L’usage neutre aurait utilisé l’un ou l’autre; le fait que les deux soient juxtaposés creuse une distance entre le locuteur et son sujet que la virgule attenante, non nécessaire, vient encore plus augmenter.
J’en déduis que le locuteur se met volontairement à distance de ces techniques: dans un but critique? Par précaution? Par méfiance? À ce stade, aucune piste n’est à privilégier.

Le verbe utilisé est: tuer. Tuer n’est pas nuire, ni blesser, ni nier: c’est éliminer sans possibilité de retour.
La fatalité que suppose ce verbe me donne un indice sur le raisonnement de l’auteur: ici, il n’est plus question de nuance ou d’appréciation, il s’agit d’une action menant à la disparition pure et simple d’un des termes de la discussion.

La créativité: bien que ce terme soit très usité dans de nombreux domaines, aucune définition n’en a été donnée plus loin dans le message initial et, chose encore plus intéressante, elle n’y est même pas une seule fois mentionnée explicitement.

« Au profit de »: l’action de tuer la créativité irait donc au bénéfice du terme à suivre, voire à son intention s’il venait à en être commanditaire d’une quelconque manière. Cette formulation dénote une forme de logique intentionnelle préalable. Nous nous trouvons quasiment dans le registre d’un roman policier ou d’intrigue, cela pourrait être passionnant!

« L’ artisanat »: je note l’espace après l’apostrophe, est-il intentionnel (pour se distancer de quelque manière de cet artisanat?)? Le doute est permis.
Néanmoins, ce terme ne sera pas défini plus loin et ne sera plus fait mention que celle de photographes se transformant en artisans hyper-compétents: il ne s’agit donc pas explicitement d’artisans ni d'artisanat mais de personnes qui, ponctuellement ou durablement, se transforment en artisans.


Critique de l’intitulé

Cette discussion aurait pu prendre comme intitulé:
Les techniques alternatives influent-elles sur la créativité?
Ou
Créativité, artisanat et techniques alternatives: un mélange possible?
Ou même:
La maîtrise des techniques alternatives signifie-t-elle la disparition de la créativité?

Au lieu de cela, le choix retenu est celui que j’ai commencé à analyser.
Son auteur a peut-être eu peu de temps pour le rédiger. Peut-être. En tout état de cause, l’ampleur de ses messages récents, le nombre de modifications apportées sont plutôt signe que l’auteur prend le temps nécessaire à la rédaction.
Par ailleurs, étant initiateur de la discussion, il a tout le temps pour ce faire.
L’auteur rappelle par ailleurs souvent qu’il est formateur et auteur de nombreux livres didactiques: il est difficile d’imaginer qu’il puisse méconnaître la valeur des mots choisis, surtout à l’écrit.

Dès lors, il est difficile d’imaginer que la discussion puisse être simple et neutre: le terrain d’engagement est balisé selon les indications du titre, autant d’indices sur les appréciations préexistantes de l’auteur.


Lecture et critique dans la foulée du message initial

Je vais procéder par paragraphes.

1- « Bonjour et bonne année. »
Salutation d’usage et de saison, se passant de commentaire mais néanmoins appréciable.

2- « Bien que cela soit évident je ne suis pas fanatique des "alternativistes" de ceux qui souvent d'ailleurs s'avèrent être des inconditionnels... fanatiques à la limite de l'intégrisme, pas tous, j'exagère bien sur et mon but est de faire réagir, dans le plaisir et la bonne humeur, ceux pour qui la photographie pour être qualifiée d'artistique ne se fait que comme elle se faisait. »
Je ne sais pas ce qu’il y a d’évident à savoir que l’auteur n’est pas fanatique des alternativistes, mais j’avoue ne pas faire partie de ses intimes ni le connaître suffisamment: je n’ai lu aucun de ses livres et n’ai jamais possédé de poste de télévision, suis peu présent sur les réseaux sociaux, n’écoute qu’une seule station de radio sur laquelle je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu intervenir et suis peu assidu aux mondanités des vernissages ou cocktails, quelle qu’en soit le lieu. Il se peut donc que quelque chose m’ait échappé dans ce que cela semble avoir d’évident, d’emblée, au lecteur ou à la lectrice de cette discussion.
L’usage du terme fanatique est ici intéressant: ce terme laisse peu de place à la nuance. Il peut bien entendu s’agir d’une tournure signifiant que l’auteur n’est pas porté sur le sujet qu’il va aborder et c’est sans doute en ce sens qu’il faut l’entendre. Néanmoins, le choix de ce terme précis plutôt qu’un autre laisse peu de doute quant à la considération qu’il porte au sujet de ce qui va suivre.
Les guillemets ici ne sont pas particulièrement signifiants comme ils pouvaient l’être dans l’intitulé, passons donc.
« inconditionnels… fanatiques à la limite de l’intégrisme »: ce portrait tout en nuances se passe de commentaire, je ne saurais que dire de simple. Disons juste qu’à ce stade, le lecteur ou la lectrice aura compris que le jugement a déjà été rendu et que la discussion est inutile.
Et ce malgré les dénégations aussitôt présentées: « pas tous, j'exagère bien sur et mon but est de faire réagir, dans le plaisir et la bonne humeur ». Est-il possible après ce portrait péremptoire et lapidaire d’imaginer que puisse avoir lieu une quelconque discussion légère et d’agrément, si ce n’est pour apporter d’autres arguments allant dans le même sens? Dans cette seule phrase, le juge et le procureur ont pris la même voix, le même ton, le même habit.
« ceux pour qui la photographie pour être qualifiée d'artistique ne se fait que comme elle se faisait. »: puisqu’aucune définition claire n’est proposée, j’imagine que le choix est laissé à chacun(e) de définir ce qu’est la photographie artistique et surtout de voir ou savoir comment elle se faisait: en projection familiale de diapositives Kodachrome des vacances? En tirages 10x15 envoyés à toute la famille après quelque événement marquant? En laborieux tirages noir et blanc faits à la hâte la nuit dans la salle de bain transformée en labo? En portraits posés chez le photographe de la ville avant de partir au régiment? Qu’est-ce que cela signifie, « comme elle se faisait »? Comme Ducos du Hauron la faisait? Comme les opérateurs d’Albert Kahn? Comme les élèves des Becher? Comme David LaChapelle?
Le manque de définition des termes laisse trop de place aux approximations pour que se puisse poser une appréciation raisonnable.

3- « ... et je prétends même, pour en connaître et fréquenter en toute amitié quelques-uns, que ces photographes se transforment bien souvent en artisans hyper-compétents (je dis ça pour ne pas en fâcher) qui en montrant une image détaillent le temps qu'il leur a fallu pour la réaliser et en oublient le sujet. »
Soit. Il manque ici trop de précisions pour que soit donné un moindre jugement sur l’argument: l’auteur connaît des gens, en aiment quelques-uns, leur trouvent des qualités et des travers, les uns font ci les autres font ça. Soit.
Au-delà de l’argument, sur lequel il n’y a rien à dire puisqu’il n’y a ni question, ni étude, ni fait, ni donnée quantifiable, on lit que l’auteur a un penchant pour la mondanité qu’il prend soin de cultiver en ménageant ses fâcheries. Encore une fois: soit.

4- « Personnellement je fais, ou plus exactement j'ai fait, quelques calotypies en noir et blanc et en 20 x 25, un matériel dont je maitrise assez bien la technique, mais la chose s'avère à chaque fois ne pas apporter un véritable plus aux images et lorsque elles sont exposées je note que les plus intéressés, ceux qui s'approchent, meurent d'envie de toucher, se baissent, se mettent d'un coté puis de l'autre en se baissant à nouveau pour sans doute surveiller le reflet s'attachent ni au sujet, ni à la composition, ni à la lumière mais surtout, voire exclusivement, au type de papier que j'ai employé. »
Ici, il est à noter un paradoxe: l’auteur lui-même reconnaît que certains de ses choix techniques n’apportent pas de « véritable plus » aux images qu’il réalise mais qu’il expose néanmoins ainsi.
Autrement dit, l’auteur fait des choix techniques discutables à propos d’images qu’il présente au public et s’étonne ensuite que ces images puissent susciter un questionnement d’ordre technique de la part d’une partie de ce public.
Imaginons une analogie: untel créé une composition musicale pour laquelle est utilisée une phrase musicale dont l’auteur n’est pas fier et que sans doute il aurait pu ne pas utiliser en l’état, mais ce même auteur regrette et se trouve contrarié qu’une part des auditeurs le questionne sur cette phrase-ci.
Le paradoxe se passe de commentaire, dans la vie de tous les jours on dirait qu’untel s’est fait taper dessus par le bâton qu’il brandissait.

5- « Et cela me contrarie ! »
Ce paragraphe (car ces quatre mots et leur ponctuation forment un paragraphe) est l’avant dernier du message, juste avant celui des salutations et la signature.
Cela lui donne une importance particulière, comme si en quelque sorte les quatre qui le précèdent devaient aboutir à cette formulation.
Le cœur de la discussion est-il là? Le nœud du problème est-il là?
Il n’est pas ici question d’interrogation, de surprise ou d’un simple intérêt: il s’agit d’une contrariété. Les définitions du verbe comme du substantif sont nombreuses, l’analyse psychologique de ce choix relève de compétences qui sortent des miennes. Néanmoins, l’emploi de ce terme souligne que la référence qui sert de jauge d’appréciation à l’auteur est son propre jugement.
Non pas que cela soit en soi néfaste, mais ce détail en plus de la somme des autres indique que l’auteur semble avoir du mal à concevoir que d’autres critères d’appréciations que les siens puissent être valables.
Par ailleurs, ce paragraphe se conclut pas un point d’exclamation, soulignant d’autant plus l’importance à donner à cette contrariété.
Du coup, le sens de tout le texte serait-il à prendre ainsi: s’agit-il de soigner la contrariété de l’auteur? S’agit-il d’une question d’ordre technique ou, plus profondément, d’une question plus sentimentale jouant sur divers registres tels que (cités pèle-mêle sans préférence ni exhaustivité) l’amour-propre, la reconnaissance, la confiance, l’acceptation de soi ou d’autrui?

6- « J'ose espérer sur un site tel que celui-ci un échange courtois avec ceux qui ne partagent pas mon avis et vous souhaite un excellent week-end. »
Seconde pirouette invitant le lecteur ou la lectrice à passer outre le peu de nuance de l’auteur, précédant une salutation commune.

7- Signature
Longue signature précédant deux numéros de téléphones mobiles mais néanmoins coquettement balisés pour l’un à Paris, pour l’autre à Venise, et non pas en simples France ou Italia.
Je note cela avec d’autant plus de saveur que, de mémoire, il me semble me souvenir que l’auteur ne réside habituellement pas spécifiquement ni dans l’une ni dans l’autre ville mais à chaque fois à une adresse relativement proche (ce détail demandant éclaircissement voire contradiction).



Conclusion

Aucune, si ce n’est:
- le regret qu’un échange fertile sur les sujets de la création, de la maîtrise technique et de l’artisanat n’ait pas eu lieu: en tout état de cause, on l’aura compris, cette discussion ne pouvait en aucun cas mener à ce qu’il ait là lieu;
- dire, si c'était nécessaire, l'importance du choix des termes à ne pas négliger quand on initie une discussion et qu'on en choisit l'intitulé.



Addendum

Je vous remercie de m'avoir lu si loin et m'excuse par avance pour l'éventualité que, malgré ma vigilance, des coquilles aient pu se glisser dans mon texte. En revanche, j'ai veillé à scrupuleusement recopier celui sur lequel je me suis basé, graphie et fautes comprises.
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 02:36:07
Bel effort d'analyse, probablement vain si l'espoir était d'amener l'auteur initial vers une prise de conscience de ses propos.
Il serait d'ailleurs surprenant qu'il ne vienne pas étaler sa logorrhée ici même, dont la courtoisie n'est pas sans évoquer la radio éponyme, un épais vernis qui peine à cacher le naufrage intellectuel sous-jacent.

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 09:13:03
L'analyse de l'analyse de l'analyse reste un exercice sans doute intéressant, mais il convient qu'au départ les conditions favorables soient réunies...

Point No1 : Il est impératif de commencer par définir les termes que l'on utilise, en particulier quand ces termes sont sujet à des polémiques sans fin depuis plusieurs générations.

Point No2 : Quant à essayer d'avoir pour sujet les profils psychologiques de personnes virtuelles de ce forum revient à verser une matrice de chiffres sur un divan et de s'attendre un flot de confidences révélatrices ..



Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/02/20 09:35 par Nestor Burma.
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 09:27:53
Bonjour,

À Jean-Baptiste: ce n'est pas vraiment le but de ce message, juste le partage d'une analyse motivé par le regret qu'une discussion plus raisonnée n'ait pu avoir lieu (en l'état, elle n'aurait de toute manière pas pu avoir lieu dans de bonnes conditions).

À Henri: absolument d'accord sur le point 1, plus circonspect à propos du point 2 car ce n'est pas vraiment l'objet de ma lecture (et au demeurant pas un point d'intérêt majeur pour moi): je parle bien de la lecture d'un message au début d'une discussion, pas de l'analyse d'un auteur (même s'il y a évidemment un lien entre l'un et l'autre).
Quant à l'absence de conditions favorables, nous sommes bien d'accord: en l'espèce, elles ne semblaient en rien réunies pour le message qui fait l'objet de ma lecture.
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 09:29:51
NCC écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
>
> À Jean-Baptiste: ce n'est pas vraiment le but de
> ce message, juste le partage d'une analyse motivé
> par le regret qu'une discussion plus raisonnée
> n'ait pu avoir lieu (en l'état, elle n'aurait de
> toute manière pas pu avoir lieu dans de bonnes
> conditions).
>
> À Henri: absolument d'accord sur le point 1, plus
> circonspect à propos du point 2 car ce n'est pas
> vraiment l'objet de ma lecture (et au demeurant
> pas un point d'intérêt majeur pour moi): je
> parle bien de la lecture d'un message au début
> d'une discussion, pas de l'analyse d'un auteur
> (même s'il y a évidemment un lien entre l'un et
> l'autre).
> Quant à l'absence de conditions favorables, nous
> sommes bien d'accord: en l'espèce, elles ne
> semblaient en rien réunies pour le message qui
> fait l'objet de ma lecture.

Je crois qu'on est d'accord ;-)
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 09:32:09
Re

H, bien vu pour ton 2 ème point ... et de combinaisons chimiques...

A +
franville

[www.flickr.com]
[www.flickr.com]?
[lesmotsdargent.wordpress.com]
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 10:25:05
Paragraphe 7 : Signature.
Le numéro prétendument vénitien est, comme pour Paris, celui d’un mobile. Le lieu où séjourne notre homme (Pordenone) n’est d’ailleurs pas en Vénétie.
Quant à Venezia, un authentique amoureux de la cité aurait préféré Venessia, voire Venexia ou Venèsia (ce qui permettrait de lancer une polémique intéressante sur le dialecte vénitien, son écriture et sa prononciation).

Charles
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 10:34:48
On se demande surtout qui est le plus contrarié...

=====================================================================
Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 13:51:28
Aaaah ! Voilà une vraie nouveauté sur G.P. : l'analyse pertinente du post initial des fils polémiques !
Vivement le prochain "Lecture et regards", je suis bien sûr qu'il y a pléthore d’opportunités justifiées.

Merci à Jean Turco de continuer à s'exprimer, comme il en a le droit sur la forme et le fond.
Merci aux autres aussi.

Il y aura nos plaisirs et nos désagréments. C'est ainsi.

.
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 13:56:54
Menu du dimanche 9 février 2020

- Précision temporelle
vendredi 10 janvier 2020 00:06:39 est-ce minuit ?
samedi 8 février 2020 23:58:08 est-ce minuit ?

- Problème anal
Citation

- Bel effort d'analyse,
- L'analyse de l'analyse de l'analyse reste un exercice sans doute intéressant,
- juste le partage d'une analyse

- C'est quoi "trarier" ?
Citation

On se demande surtout qui est le plus contrarié...

Bon appétit
Re: Lecture et regards sur une discussion récente
dimanche 9 février 2020 14:40:46
Re-bonjour,

À JyL: en tous points d'accord avec vous, c'est une des grandes qualités de ce forum: la multiplicité des voix.

À Luc: je n'ai aucune réponse à apporter à vos deux questions, je n'en sais rien en ce qui concerne la première, je dirais que vous suivez une mauvaise piste étymologique pour la seconde mais doute qu'il soit nécessaire de vous le préciser.

Je précise à JyL que mon message n'a pas pour but de faire cesser l'expression de Jean Turco, mais plutôt de souligner que quand on engage une discussion, mieux vaut s'attendre à recevoir des avis divergents. Surtout quand dans le cas de la discussion citée l'invitation est explicite, alors que le cadre proposé n'est pas du tout engageant.
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