La photographie au temps du confinement

J'habite entre Melun et Fontainebleau , autrement dit cerné. Et devant il y a un espace bien pratique , hors confinement c'est souvent les TP de l'école de Melun.
Là ce serait plutôt les motards de Fontainebleau.

Je confirme les dires de Gilles.:)

[martin-argyroglo.com]

C'est une très bonne série qui a du sens

Norma écrivait:
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> [martin-argyroglo.com]


Beaucoup de photographies très intrusives des personnes dans leurs logements.
Gros malaise de voir cet étalage voyeuriste.

Zoran écrivait:
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> Norma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > [martin-argyroglo.com]
>
>
> Beaucoup de photographies très intrusives des
> personnes dans leurs logements.
> Gros malaise de voir cet étalage voyeuriste.

Je suis plutôt d'accord avec ce constat

Je ne partage pas vos points de vue

Il n'y a aucun voyeurisme; c'est plutôt un constat, le photographe raconte son histoire telle qu'elle est, depuis sa tour.

La photographie est toujours un voyeurisme et notamment la photographie de rue ou ce que l'on appelle les images volées.

Rien de cela ici un tour d'horizon sur un quotidien limité ou les autres n'existent qu'en filigrane au delà des barres d'immeubles.

Le photographe dont il faut prendre en compte l'ensemble de la série, traduit bien que la vie existe, au loin, ailleurs, au delà de son monde; il ne cherche pas à fracturer des intimités, il aligne des solitudes, des personnages isolées, sans lien entre eux. J'aime bien cette juxtaposition des différentes vies qui s'écartent les uns des autres; les deux hommes qui s'évitent et dont les chiens se cherchent

J'aime beaucoup cette traduction des moments que nous vivons

Pierre L écrivait:
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> Il n'y a aucun voyeurisme
> La photographie est toujours un voyeurisme


Un peu d'ordre dans les idées pour commencer est nécessaire à une formulation cohérente.

Zoran


Faites un effort:

Il n'y a aucun voyeurisme dans cette série quoique d'une certaine façon la photographie, notamment la photographie de rue est toujours une forme de voyeurisme.


Le sens des nuances Zoran, le sens des nuances,

C'est fou la maladie que vous avez de voir les détails, les fautes d'orthographe, bref l'inutile ou le superflu et de ne jamais essayer de comprendre le sens global



.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/04/20 00:18 par Pierre L.

Voyeurisme ?

Pas d'accord non plus;

Vraiment pas l'impression qu'il y ait eu une jouissance perverse à photographier ces personnes simplement confinées dans leurs logements, leur solitude, leurs attitudes, comme perdues dans ces immenses ensembles architecturaux.

De la retenue même plutôt sur certaines images.

Maintenant, évidemment, on peut instiller de la morale à tous les étages...
Regarder quelqu'un lire sur son balcon, fumer, penser, rire, applaudir, se détendre, c'est être voyeur?

De la photographie sociale documentaire, à mon avis plutôt bien faite au vu du contexte et parfois assez poétique, voire sensible, avec une belle place accordée aux ombres, à la lumière, un soin du cadre, et un volet politique aussi.

Beaucoup de scènes d'extérieur montrant globalement la vie ordinaire de ces moments inédits, avec humanité, et nous réunissant collectivement;

Un travail intéressant à partager au final m'a t'il semblé...

Norma écrivit:
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> Maintenant, évidemment, on peut instiller de la
> morale à tous les étages...

Opposer la morale c'est vouloir se mettre du bon côté, mais expliquez-nous où est cette "morale" que vous agitez ?
Personnellement il s'agit d'éthique.

> Regarder quelqu'un lire sur son balcon...

Il y a aussi des photos volées de gens saisis à l'intérieur de leurs logements, dans leur espace privé.
Je n'aimerais pas avoir ce type comme voisin.

> fumer,
> penser, rire, applaudir, se détendre, c'est être
> voyeur?

Tout dépend comment c'est fait, ici c'est le sentiment que ça donne.

> De la photographie sociale documentaire, à mon
> avis plutôt bien faite au vu du contexte et
> parfois assez poétique, voire sensible, avec une
> belle place accordée aux ombres, à la lumière,
> un soin du cadre, et un volet politique aussi.

C'est impubliable, je ne vois pas très bien ce qu'on peut en faire. La seule parution qu'il a décroché c'est un quart dans l'Obs où l'on voit Macron dans une télé au travers d'une fenêtre ;-)
Même si la photo n'est pas terrible, de mon point de vue ils ne se sont pas trompés, le reste est anecdotique, intrusif et voyeuriste.

> Beaucoup de scènes d'extérieur montrant
> globalement la vie ordinaire de ces moments
> inédits, avec humanité, et nous réunissant
> collectivement

Son "humanité" est à géométrie très variable, et ce n'est pas la mienne.

> Un travail intéressant à partager au final m'a
> t'il semblé...

C'est une question de sensibilité, ça peut plaire, mais pas à tout le monde ("au final")



Modifié 3 fois. Dernière modification le 19/04/20 01:23 par Zoran.

Zoran,

D'abord, je n'agite rien, c'est vous qui parlez de "voyeurisme", c'est à dire d'une attitude malsaine, perverse, à connotation sexuelle , comme si ce photographe se délectait...
C'est vraiment n'importe quoi ! presque diffamatoire d'ailleurs. Vous y allez vraiment fort la quand même ! Passons ...

Immédiatement ensuite, vous brandissez l'éthique; je viens de regarder à nouveau toute cette série et il n'y a pas un seul personnage dont le visage soit vraiment reconnaissable.
Des gens perdus, isolés dans des immensités architecturales pour ce qui est des photos "intimes"dans les intérieurs.

A nouveau n'importe quoi. Les grands mots. La Conscience Suprême.

Il essaie juste de travailler et de gagner sa croute malgré le confinement, avec les moyens du bord et des conditions de prises de vues limitées. S'il à pu en passer une à l'obs, tant mieux pour lui .
Il ne va pas passer sa vie à photographier les gens confinés, il à certainement d'autres projets alors "ne pas avoir ce type comme voisin", c'est vraiment de la parano.

Vraiment Zoran, autant j'appréciais par le passé vos interventions sur ce forum, trés sincèrement, autant depuis maintenant un moment vous êtes systématiquement en train de dénigrer, pointer du doigt, critiquer, voire insulter, chercher la petite bête, et finalement détruire.
Sans rien apporter...Et donner des leçons ...

Que vous n'appréciez pas ce travail, réellement, ça m'est égal; d'autre part, je ne connais pas personnellement ce photographe; peut être d'autres personnes sur ce forum l'apprécieront ? il me semble juste digne d'interêt en regard des conditions de prise de vue et de travail actuelles et nous ne serons jamais d'accord mais quelle importance ? Tant mieux !

Vos critiques sont compréhensibles mais vraiment excessives, voire même stéréotypées, formatées.

Sachez aussi que je n'ai pas besoin d'avoir raison.

Sur ce, j'ai à faire.Une belle journée à vous, en attendant que vous nous montriez un jour un travail intéressant sur le confinement.

@Norma,

Je vais vous répondre sur l'aspect esthétique, je vous laisse vous dépatouiller avec vos attaques personnelles, elles n'ont aucun intérêt.

Sur le fond :

Concernant le voyeurisme, je m'en remets à l'excellente définition du [www.cnrtl.fr]

La première acception est le sens propre : "Personne qui aime regarder, observer les choses, les gens."

La deuxième est péjorative, c'est celle que vous attribuez à mes propos pour faire valoir la diffamation ;-)

a) "Personne, généralement un homme, qui tire son plaisir de la vue de la nudité, des fonctions excrétoires, des rapports sexuels d'autrui."

La synthèse non sexualisée des deux précédentes :
b) "Personne qui se plaît à découvrir des choses intimes, cachées, qui est d'une curiosité malsaine."

c) Un dispositif sexualisé :
"Trou dissimulé dans une cloison qui permet d'assister, sans être vu, à des scènes de caractère érotique ou obscène"


La première acception, le sens propre du mot voyeuriste, est parfaitement satisfaite.
Le sens péjoratif n'est que partiellement rempli : il n'y a pas de nudité mais il y a une complaisance à découvrir des choses intimes, cachées.
Concernant le côté malsain de notre voyeur, il faudrait d'abord demander à ses modèles ce qu'ils en pensent.

Le photographe a manifestement travaillé sans accord y compris des gens représentés chez eux, dans leur intimité, c'est ce qui rend sont travail impubliable au premier chef.
Le dispositif n'est pas un trou, mais un téléobjectif, qui lui permet de se tenir a distance et/ou caché sinon le compte est bon.

En bas de page vous trouverez une belle matière à une réflexion esthétique plus dense :

"Voyeurisme moderne. ,,Qualification donnée au monde moderne qui se complaît dans la représentation graphique dans toutes ses formes (...) et donne ainsi priorité à l'expression imagée sur l'expression écrite, qui fait plus appel à l'impression superficielle passive et dépersonnalisante, qu'à la réflexion profonde et active``

C'est à mon sens un très bon début pour en finir avec le lieu commun un peu bête du photographe réduit au voyeur.
Je vous laisse ici.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 19/04/20 10:32 par Zoran.

@ Norma

Laissez tomber, ce type est un méchant dont le plaisir est de casser et d'ergoter pompeusement

On s'en fout !

Pour en revenir à vos propos sur ce travail, j''aime beaucoup ce que vous avez écrit; c'est assez beau

Citation

Beaucoup de scènes d'extérieur montrant globalement la vie ordinaire de ces moments inédits, avec humanité, et nous réunissant collectivement;

J'aime bien surtout le bout de phrase "nous réunissant collectivement" car je partage au travers de ces images la solitude de chacun.

Pour élargir la réflexion, être photographe, c'est ouvrir son regard au monde, regard qui va bien au delà de la seule matière argentique que l'on couche sur du film:

Citation

De la photographie sociale documentaire, à mon avis plutôt bien faite au vu du contexte et parfois assez poétique, voire sensible, avec une belle place accordée aux ombres, à la lumière, un soin du cadre, et un volet politique aussi.

C'est justement ce que j'aime dans cette série.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/04/20 11:10 par Pierre L.

Très belle série, pas seulement documentaire mais avec une eshétique et une sensibilité qui me touche.

Hum. Ben moi je vois un gars qui est dans sa tour avec un au moins un 500mm voir un 1000mm, et qui montre des détails sans interêts de gens confinés chez eux, sans que ceux-ci sachent qu'ils étaient pris en photo. Machin en slip. Machine passe un coup de fil. Un tel est raide ou a fait un malaise et s'est cassé la gueule par terre. On devine machine qui se bronze la rondelle au soleil. Voilà voilà voilà.

..."Concernant le voyeurisme, je m'en remets à l'excellente définition du [www.cnrtl.fr]

La première acception est le sens propre : "Personne qui aime regarder, observer les choses, les gens."

La deuxième est péjorative, c'est celle que vous attribuez à mes propos pour faire valoir la diffamation ;-)

a) "Personne, généralement un homme, qui tire son plaisir de la vue de la nudité, des fonctions excrétoires, des rapports sexuels d'autrui."

La synthèse non sexualisée des deux précédentes :
b) "Personne qui se plaît à découvrir des choses intimes, cachées, qui est d'une curiosité malsaine."

c) Un dispositif sexualisé :
"Trou dissimulé dans une cloison qui permet d'assister, sans être vu, à des scènes de caractère érotique ou obscène".......

Ce serait tellement simple si tout était ainsi.......(En gros deux camps. les voyeurs et les autres).
Toute ma vie de photographe n'a été qu'un apprentissage de "moi" et les "autres" et que "moi" je suis aussi les "autres".
(Désolé je m'exprime très mal avec les mots...mais "apprentissage "n' est pas lá par maladresse).

Gabriel
gabrielramon.com

Gabriel écrivait:
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> ..."Concernant le voyeurisme, je m'en remets à
> l'excellente définition du [www.cnrtl.fr]
>
> La première acception est le sens propre :
> "Personne qui aime regarder, observer les choses,
> les gens."
>
> La deuxième est péjorative, c'est celle que vous
> attribuez à mes propos pour faire valoir la
> diffamation ;-)
>
> a) "Personne, généralement un homme, qui tire
> son plaisir de la vue de la nudité, des fonctions
> excrétoires, des rapports sexuels d'autrui."
>
> La synthèse non sexualisée des deux
> précédentes :
> b) "Personne qui se plaît à découvrir des
> choses intimes, cachées, qui est d'une curiosité
> malsaine."
>
> c) Un dispositif sexualisé :
> "Trou dissimulé dans une cloison qui permet
> d'assister, sans être vu, à des scènes de
> caractère érotique ou obscène".......
>
> Ce serait tellement simple si tout était
> ainsi.......(En gros deux camps. les voyeurs et
> les autres).

Bon ok, je répondais à un autre message et ce n'était pas la même question, ni le même niveau de subtilité.


> Toute ma vie de photographe n'a été qu'un
> apprentissage de "moi" et les "autres" et que
> "moi" je suis aussi les "autres".

D'accord et dans cette relation, en particulier photographique, il y a le consentement. On peut faire tout ce qu'on veut, tant que c'est consenti. En dehors d'un consentement formel, de la photo à la "sauvette" par exemple, c'est la limite de l'acceptable qui est de mise.
Contrairement à l'intervenant qui me prêtait une "morale" c'est de mon propre malaise à regarder ces images dont je faisais part. Des images mal ou pas composées, qui révèlent un regard intrusif, et la jouissance qui va avec.
Ce n'est pas mon univers, mais je comprends que cela fascine.