Exposition Mathieu Pernot (Paris)

Bonsoir,

L'exposition "La ruine de sa demeure" présente une soixantaine de tirages de Mathieu Pernot à la fondation HCB.
Je tiens à souligner la qualité du travail de Mathieu Pernot. Il établi des ponts entre images selon une méthode que je ne connaissais pas sous cette forme.
Un bémol tout de même : les reflets.

bonne soirée
Ludovic

Bonsoir Ludovic,

 « Il établi des ponts entre images selon une méthode que je ne connaissais pas sous cette forme.»

Je ne connais pas ce photographe. Elle a quoi de particulier et intéressant sa méthode ?

J

Bonjour,
ici ce qui est présenté à la Fond. HCB est le résultat de la bourse que Mathieu Pernot a remportée il y a deux ans. Je suis également allé voir cette expo dans ses premiers jours car j'aime bien le travail de Pernot d'habitude, à l'instar du travail documentaire de longue haleine sur une dynastie familiale Rom établie en France depuis plus de cent ans, les Gorgan (monographie disponible chez EXB) et après l'avoir écouté sur France Cul: [www.radiofrance.fr]
Mais je suis ressorti un peu déçu. Bien sûr il y a de belles photos de ruines dans de belles lumières souvent ténues mais je n'aime pas les photos très grandes et surtout je n'ai pas retrouvé dans le cheminement de l'auteur, dans le déroulé des photos, le dialogue que je pensais être instauré entre l'album de photos familial de son grand-père beyrouthin qui avait fait le "Grand Tour". Puis je me suis posé des questions sur la "qualité" des seuls habitants que l'on peut voir dans les photos de Syrie ou Mossoul en train de vivre dans ces ruines ou reconstruire. Sont-ce des survivants ou plutôt les vainqueurs, affidés du Grand Boucher, les seuls ayant le droit de revivre dans ces lieux dont les précédents habitants ont été chassés et massacrés? Je n'ai pas trouvé la réponse dans l'exposition.

Bonsoir,

Je me demandais un peu ce qu'allait donner un travail photographique impulsé par des photos de famille datant de plusieurs dizaines d'années. J'ai même été voir cette exposition en craignant le pire. Or, justement, le travail a été impulsé par cette réminiscence familiale mais en dehors de cela, rien ! Donc mes craintes n'avaient plus lieu d'être.

sinon, pour ce qui est de l'esthétique Mathieu Pernot se situe dans la continuité de travaux récents présentés en diptyques ou triptyques (Guy Tilim par exemple présenté dans cette même fondation). Mais Guy Tillim (et d'autres) restait dans des diptyques sages, chacun des panneaux étant dans le même format et bien placé à côté de son voisin. Là, Mathieu Pernot a eu l'idée de rompre ce côté sage et bien rangé : les cadres sont décalés ou n'ont pas la même taille. Le résultat fonctionne bien visuellement et il est approprié au sujet : des ruines, des paysages dévastés, des villes meurtries, etc.

bonne soirée
Ludovic

Y'a un coup à boire ?

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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> Y'a un coup à boire ?

La seule question qui mérite d'être posée ...

Et bien je peux répondre à cette légitime question: non!

bhaaa ! Ben oui, en plus c'est Pernot, avec un T et pas un D...
Ben tant pis, j'irai trinquer chez ch'Gros Léon !

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)