Enfin : le talent est une fiction ... !!!

Ouais bof le talent... J'ai la flemme d'en parler mais y'a un gars au Collège de France qui a fait son cours la dessus, une approche économique en plus... Mais bon j'ai un peu la flemme et en plus il y a ce p* de clavier qui me bouffe mes m et mes p alors tu vois... Reconnaissez tout de même que N. Burma (QVBEP) ne vous laisse rien passer, sycophantes, quelle énergie ! Sincèrement admiratif, capitaine, autant d'attaques et tant d'énergie ! (talent ou pas, selon certains ouvriers typographes, on met un espace avant et après les signes doubles comme ? et !, mais il y a débat). Conclusion : c'est difficile mais, il faut dans le même temps (notez bien le miracle) "tout donner", et "ne rien lâcher", c'est ça le vrai talent !

En typo c'est une espace, mais il y a plus frivole : les mots qui changent de genre au pluriel ; j'y trouve un certain charme, sans être de bois ;-)

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

"Je pense que le talent existe, et que c'est une intelligence qui synthétise; le pendant de cette intelligence étant l'intelligence qui analyse."


Remarque très intéressante, qui est à mettre en parrallèle avec "l'intuition" celle-ci restant encore assez mystérieuse à comprendre mais dont le fondement serait la synthèse inconsciente de connaissances précédentemment acquises

Je viens de recevoir ce livre,
Le titre me plaît toujours autant,
Et je vous ferais part, après lecture, non pas de ma critique, mais de mes impressions.

Et en attendant, un peu de lecture au coin du feu ...

Une autre lecture:
"Les gens sans talent mais prétentieux n’ont pas d’autres ressources que de nier les talents véritables", écrit Tchekhov dans sa pièce de théâtre « La mouette ».

CericF écrivait:
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> Une autre lecture:
> "Les gens sans talent mais prétentieux n’ont
> pas d’autres ressources que de nier les talents
> véritables", écrit Tchekhov dans sa pièce de
> théâtre « La mouette ».

Ce n'est pas du tout l'objet de ce livre, le débat se situe à un tout autre niveau.

CericF écrivait:
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M'sieu Burmhanouna n'a pas de talent DONC le talent n'existe pas, il saute sur l'occasion de prouver au monde qu'il a (encore) raison avec cet article (qui ne définit rien du tout).
Quelle misère, tristesse, solitude, sécheresse de pensée pour ce pauvre homme aigri sans idée, sans passé et sans futur. Un peu de compassion plutôt que de l'accabler davantage.


Ne parlez pas de Riton la zone, aka Henri gogo gadgeto pipo, comme ca voyons ^^

Je n'ai pas lu la référence que nous poste Henri, mais je me permets d'apporter une réflexion sur le talent, simplement issue d'une expérience personnelle.
J'ai fait beaucoup de musique : 8 ans de violon, 3 ans de clarinette et même une année de piano.
J'ai dû faire les 6 ou 7 ans de solfège que prônent les écoles de musique et les conservatoires.
Si j'en ai fait autant, au total, c'est que je me suis acharné parce que j'aime la musique.
Mais au bout du compte je suis toujours nul, désespérément nul.
J'ai été nul dès les premiers moments, et cela m'était assez apparent. C'est la raison pour laquelle j'ai fait tant d'effort, la raison pour laquelle j'ai essayé plusieurs instruments. Mais je suis resté affreusement nul.
Quand j'ai essayé le piano en finale, à l'âge adulte, c'est poussé par je ne sais quel pressentiment que quelque chose s'était enfin libéré et que cette fois cela allait venir. Mais je me trompais dans cet ultime essai, vraiment rien n'est venu.
Disons donc que, d'expérience personnelle, j'ai l'impression qu'on voit bien le talent quand on n'en a pas : d'autres l'ont qui font avec souplesse, avec facilité, avec entrain une chose qui nous apparaît peu naturelle, difficile, violente, et qui nous épuise.
J'ai donc la certitude que le talent existe : en musique je vois bien ce que cela peut être la forme du talent dans le contour brutale de son absence. Je le ressens au point que je pourrais presque en dessiner le contour physique !

Il est probablement beaucoup plus difficile de deviner les talents qu'on a. Si j'en juge par la musique, ceux qui l'avaient n'en avait pas grand bonheur : ils me houspillaient en classe d'orchestre, semblaient trouver simplement incroyable qu'on puisse jouer aussi mal, comme si le talent ne leur donnait aucun bonheur et n'agrandissait pas la faculté de pardon : double peine pour l'être sans talent, puni de ne pas pouvoir faire, et puni de n'avoir pas fait ! Mais, juste retour, pas de bonheur pour les êtres comblés qui vivent dans l'impatience et le mécontentement que donne la vision d'un monde imparfait et qui sont persuadés que vous faites exprès de faire mal et de les ralentir.

Ajoutons peut-être au débat l'influence de l'éducation et de la volonté égalisatrice, et l'éternel "qui veut peut".
Plutôt que de tenter de faire apprendre en jouant, l'école devrait probablement exiger le plus parfait sérieux de chacun là où il est le meilleur. Pour le reste, après un ou deux essai, le plus sage est bien de laisser tomber...
j'ai mis du temps à m'en convaincre mais je le sais maintenant !

@Henri Peyre

Rien à ajouter sauf que idem pour moi pour la photo et tous les arts graphiques mais j'ai grand plaisir à faire de la photographie et quand je sors un tirage correct, j'en suis heureux.

Donc pour être heureux oublions de se comparer, de s'estimer et faisons à notre "pâle" mesure.

Ne perdons surtout pas de vue que le sujet de ce livre n'a aucun rapport avec les propos tenus sur ce fil ...

Le titre reste magnifique et très ouvert, très positif ... Ensuite faut le lire le bouquin ...

henri peyre écrivait:
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Je n'ai pas lu la référence que nous poste Henri, mais je me permets d'apporter une réflexion sur le talent, simplement issue d'une expérience personnelle...



Je ne sais pas si prendre sa médiocrité, comme étalon mètre, est une bonne chose.
La musique est une école d'excellence, ça va demander "un peu" plus de travail que d'appuyer sur un déclencheur, c'est sûr. Il est très simple de faire des photos. Par contre avoir un œil, voir les choses (vraiment), porter un regard sur les choses, sur la vie, ça c'est un énorme travail, et vu que la plupart des gens ne voient que ce qu'ils veulent / peuvent voir, selon leur périmètre de compréhension, forcément en photo, ce sera pas mieux.

Pour ma part j'ai fait plus de 10 ans de piano, j'avais l'oreille absolue, et j'ai arrêté quand on me proposait les concours, parce qu'on rentrait dans le dur, et que ça me faisait chier.
Je ne parle pas du conservatoire évidemment, mais plutôt du style de "la pianiste" d'Haneke, donc haut level.
J'avais du talent? Non, j'ai bossé.
Est-ce que Mozart serait devenu Mozart, sans son père colérique? Probablement pas.

Le talent n'existe pas, seul le travail existe. Et quand vous, vous dormez, d'autres bossent, cf Napoléon.
Par contre certain(e)s naissent avec une sensibilité, un handicap, une empathie, qui peut prendre tout un tas de formes.
Comme le cerveau d'Einstein et son pont entre les deux hémisphères.
Ray Charles qui a perdu la vue.
Auraient-ils eu du talent, sans leurs handicaps?.. Pas certain.
Ceux qui sont plus doués, ont surtout été bcp plus cabossés par la vie.
Les accidents de la vie, la façon d'y réagir, la façon de s'ouvrir au monde, c'est ça qui fait un talent.

Mais quand on s'enterre, en pensant qu'on fait de bonnes photos, parce qu'on a le dernier voigtlander de mes couilles, comme bcp ici, pas certain qu'on monte vraiment les paliers. Pour vous rassurer, j'ai eu l'occasion de fréquenter bcp de milieux artistiques, j'ai même travaillé avec de très grands noms de la photographie. La plupart étaient de sombres connards imbus de leurs personnes, sans grand talent. Et chez les photographes, c'était décuplé, jamais compris pourquoi d'ailleurs...
Et pour vous rassurer encore un peu plus, officiellement, la photographie n'est pas un art.
Même si certains la range au huitième rang, avec la télévision et la radio (sic).

Au moins Gainsbourg qui s'est mis à la musique, après la peinture aux Beaux-Arts, savait et confessait de lui-même être une sorte de raté, qui faisait de la petite musique, pour amuser les foules. Et pourtant, même s'il aimait un peu trop Bach, quel talent.

Ne désespérez pas... quoique ^^

"Pour vous rassurer, j'ai eu l'occasion de fréquenter bcp de milieux artistiques, j'ai même travaillé avec de très grands noms de la photographie. La plupart étaient de sombres connards imbus de leurs personnes, sans grand talent. Et chez les photographes, c'était décuplé, jamais compris pourquoi d'ailleurs..."

Je ne pense pas que nous soyons le moins du monde inquiet, pour de telles banalités sur la nature humaine -mâtinées certes d'une propension rare à la vulgarité (ce n'est pas un talent) - nous avons ce genre de comportement dans tous les corps de métier...

Les individus imbus d'eux même sont assez légion et dans tous les milieux

En revanche il y a beaucoup de personnes qui ont des connaissances, des compétences,des situations prestigieuses ou des positions sociales avantageuses et qui ne sont ni imbus de leur personne, ni arrogants..

Quel est leur point commun ?

ces "modestes" ont parfaitement conscience de leur compétence et des limites de ces compétences; ils sont modestes en regard du savoir qu'ils n'ont pas ou ne maîtrisent pas.

De plus s'ils connaissent leur compétence dans leur spécialité ils savent aussi se situer dans la société par rapport aux autres et savent qu'ils ne sont que spécialiste d'une matière qui ne les autorisent pas à l'omniscience

Ils ont la force tranquille du savoir et de l'intelligence, ce qui n'en fait pas des tièdes non plus.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/02/23 21:00 par Pierre L.

MarcN écrivait:
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Je ne pense pas que nous soyons le moins du monde inquiet, pour de telles banalités sur la nature humaine -mâtinées certes d'une propension rare à la vulgarité (ce n'est pas un talent) - nous avons ce genre de comportement dans tous les corps de métier...


En même temps vous parlez, pour vous... donc
Vu les conneries que je croise, dès que je viens ici, on peut en douter.
Mais je vous rassure (si, si, ici vous en avez besoin), les plus vulgaires restent bel et bien les fauxtographes.

Alors Nestor, un petit résumé du livre? Votre "impression"?

Quel est d'ailleurs l'avis de celles et ceux qui l'ont réellement lu?

Que vaut ce livre en dehors de son titre provocateur et racoleur?

alexandr écrivait:
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> Alors Nestor, un petit résumé du livre? Votre
> "impression"?

Je suis en cours de lecture, j'ai toujours pas mal de bouquin en cours de lecture, selon les heures et les humeurs.
Depuis mes 12-14 ans je lis environ un ou deux livres par jour, une sorte de maladie mentale, mais certains livres sont plus long à lire qu'un roman.

> Quel est d'ailleurs l'avis de celles et ceux qui
> l'ont réellement lu?

Aucune idée, je ne connais personne qui se soit prononcé sur ce sujet.

> Que vaut ce livre en dehors de son titre
> provocateur et racoleur?

Le titre semble provocateur pour ceux qui ne souhaitent pas lire ce genre d'ouvrage, qui seront forcement "CONTRE" sans en comprendre, ni le sujet, ni sa portée ...

Donc pour le moment, je trouve ce livre très positif, plein d'espoir, un ouvrage social, dans le sens profond du terme,
L'auteur est neurologue, l'approche est donc sérieuse, fondée, étudiée.
Ce livre cherche à montrer divers point de vue, sur la situation du talent et de la réussite, ce mythe, un travail d'enquêteur qui observe les faits avec attention, sans pour autant les changer.

Pour le moment j'en suis, dans ce livre, entre l'acquis et inné, le talent étant l'inné, le don des dieux, où de Dieu où des bonnes fées selon les époques ...
L'acquis étant ce que nous pouvons approcher dans un monde moderne, mais il est clair pour l'auteur, qui acquis et inné se complètent, c'est tout l'intérêt de ce livre.

Affaire à suivre.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/02/23 17:57 par Nestor Burma.

"Le titre semble provocateur pour ceux qui ne souhaitent pas lire ce genre d'ouvrage, qui seront forcement "CONTRE" sans en comprendre, ni le sujet, ni sa portée ..."

Ni pour ni contre, le simple constat d'une stratégie marketing.

C'est tout de même plus vendeur que: "Etude de l'inné et de l'acquis dans les réalisations humaines reconnues comme ayant du succès"... ou autre chose du genre...

alexandr écrivait:
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> "Le titre semble provocateur pour ceux qui ne
> souhaitent pas lire ce genre d'ouvrage, qui seront
> forcement "CONTRE" sans en comprendre, ni le
> sujet, ni sa portée ..."
>
> Ni pour ni contre, le simple constat d'une
> stratégie marketing.

Bien sûr, il y a une part de marketing, mais le titre n'est pas trompeur,
On est un peu dans le même genre de concept de "Omo lave plus blanc que blanc"

> C'est tout de même plus vendeur que: "Etude de
> l'inné et de l'acquis dans les réalisations
> humaines reconnues comme ayant du succès"... ou
> autre chose du genre...

C'est certain ...

Pas envie de lire le livre,je sais que le talent ou le don existe mais sais aussi que sans travail il part en eau de boudin.

Linus écrivait:
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> Pas envie de lire le livre,je sais que le talent
> ou le don existe mais sais aussi que sans travail
> il part en eau de boudin.

Si vous savez tout, vous êtes déjà perdu ... Pour le monde du livre ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/03/23 16:40 par Nestor Burma.

Oh, le monde du livre s'en remettra,pour un livre non lu, dix de lus .

Linus écrivait:
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> Oh, le monde du livre s'en remettra,pour un livre
> non lu, dix de lus .

Impossible ...
Il faudrait lire des livres qui n'existe pas ...

Mais je disais plutôt cela pour vous, l'idée de savoir avant de s'informer, c'est la négation du monde du livre, et effectivement, le monde du livre s'en fout un peu ...