Un Hommage au 6x6.

Abstract

Parmi la pléthore d’appareils photographiques qui ont jalonné l’histoire la photographie, quelques
noms résonnent et s’inscrivent en légende. Leica,Hasselblad, Rollei sont autant de marques ayant
largement contribué à l’essor du mythe photographique au cours du 20e siècle. Depuis près de dix
ans, ma pratique de la photographie a connu des évolutions, parfois brutales, mais dont la
pertinence m’a permis de façonner mon regard. La plus remarquable (et certainement le plus
heureuse) fût d’acquérir par un jour de printemps un Rolleiflex T de 1956. Dès lors, l’appareil ne
cessa de m’accompagner dans tous mes déplacements et demeure toujours l’outil central de ma
production photographique, comme dans mes travaux au caractère intimiste entrepris auprès de
mes grands parents.
Plus encore qu’un travail de recherche, c’est d’un hommage envers un compagnon de route qu’il
s’agit.L’appareil photographique bi-objectifs est un objet noble, dont la complexité et la subtilité ont
traversé les époques, des années 1920 à aujourd’hui. Comme toute invention, l’appareil a connu
quatre phases existentielles : une ascension, une stagnation, un déclin et enfin après avoir en grande
partie disparu du marché, une réémergence. Cette chronologie bien délimitée forme ainsi
l’articulation de ma recherche au travers de ses quatreparties.

[www.ens-louis-lumiere.fr]

Intéressant, merci.

Bonjour, bravo pour ce travail et son rendu public.
J'ai commencé la lecture mais déjà des erreurs font leur apparition.
Sur un sujet d'ailleurs plusieurs fois débattu sur ce forum.
Là il s'agit en particulier de la section concernant Diane Arbus.
Vous écrivez :
"Diane Arbus use de manière quasi exclusive d’un bi-objectifs
Rolleiflex d’un bout à l’autre de son œuvre L’une de ses plus
célèbres photographies est d’ailleurs un autoportrait réalisé face
au miroir dans lequel l’appareil occupe une place significative"

Celà appelle plusieurs remarques objectives.
Ce n'est pas un appareil Rolleiflex dans cette photo que vous utilisez pour illustrer ce propos mais bien un Mamiya (certe bi-objectifs), la quasi totalité des photographies connues de Diane Arbus avec un twin-lens reflex la représentent avec un Mamiya dans ses mains.
Cette photo que vous qualifiez d'autoportrait au miroir n'est pas prise dans un miroir, ce n'est pas un autoportrait non plus ni du format carré 6x6 de l'appareil non Rolleiflex qu'elle tient dans les mains. Mais c'est une photo de Diane Arbus avec son Mamiya photographiée en 1968 par Roz Kelly.

Raphaël Schott écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bonjour, bravo pour ce travail et son rendu
> public.
> J'ai commencé la lecture mais déjà des erreurs
> font leur apparition.
> Sur un sujet d'ailleurs plusieurs fois débattu
> sur ce forum.
> Là il s'agit en particulier de la section
> concernant Diane Arbus.
> Vous écrivez :
> "Diane Arbus use de manière quasi exclusive
> d’un bi-objectifs
> Rolleiflex d’un bout à l’autre de son œuvre
> L’une de ses plus
> célèbres photographies est d’ailleurs un
> autoportrait réalisé face
> au miroir dans lequel l’appareil occupe une
> place significative"
>
> Celà appelle plusieurs remarques objectives.
> Ce n'est pas un appareil Rolleiflex dans cette
> photo que vous utilisez pour illustrer ce propos
> mais bien un Mamiya (certe bi-objectifs), la quasi
> totalité des photographies connues de Diane Arbus
> avec un twin-lens reflex la représentent avec un
> Mamiya dans ses mains.
> Cette photo que vous qualifiez d'autoportrait au
> miroir n'est pas prise dans un miroir, ce n'est
> pas un autoportrait non plus ni du format carré
> 6x6 de l'appareil non Rolleiflex qu'elle tient
> dans les mains. Mais c'est une photo de Diane
> Arbus avec son Mamiya photographiée en 1968 par
> Roz Kelly.

Très juste remarques, le directeur de mémoire devait dormir ...

tant qu'on est dans les remarque sur certaines affirmations.
Le premier reflex bi-objectifs à objectifs interchangeables n'est pas le Mamiya, mais le Rexreflex B, puis B2, NB1 et NB2, entre 1949 et 1952
Eh oui un appareil Français



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/01/23 16:37 par Andge.

Frise chronologique de la marque Photorex
[www.collection-appareils.fr]

cliquez sur les icones d´appareils pour en savoir +

Je suis dubitatif en lisant "(1929&– 1939) : UNE ASCENSION PROGRESSIVE
Dans cette première partie, nous nous intéresserons à la genèse de l’invention du bi-objectifs, en
dressant notamment l’historique de la société Rollei, initiatrice du système"
Affirmer cela c'est ignorer que les bi-ojectifs existaient auparavant dont le Kinegraphe et le Artist Reflex (alentours de 1880/1890, le Reporter Double Camera fabriqué en Angleterre vers 1870, et le Twin Lens Graphic Camera vers 1900.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/01/23 00:22 par Raphaël Schott.

J'ai mis l'article qui m'a paru interressant & fun à lire. Grosso-modo, un jeune qui en fait un état de l'art sur une pratique, même si approximatif.
Apres, si on veut en faire un autodafe car l'exactitude historique est approximative, faut postuler au jury de thèse !!
Apres dans la vie, il ya des choses qui ont un sens même si approximatif, qui donne à aimer..
On laissera l'exactitude aux querelles d'experts.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/01/23 00:57 par Toai.

Bonjour,
Je ne suis pas spécialiste de Diane Arbus, même si j'aime bien son travail, ni spécialiste du Rollei, mais je trouve dommage que les imprécisions d'un travail de recherche ne soient pas retirées ou corrigées.
Le risque dans ce cas, c'est que ces erreurs soient utilisées ailleurs ou reprisent comme de vraies données.
C'est dommage!

wista écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
> Je ne suis pas spécialiste de Diane Arbus, même
> si j'aime bien son travail, ni spécialiste du
> Rollei, mais je trouve dommage que les
> imprécisions d'un travail de recherche ne soient
> pas retirées ou corrigées.
> Le risque dans ce cas, c'est que ces erreurs
> soient utilisées ailleurs ou reprisent comme de
> vraies données.
> C'est dommage!

Il y a un cas typique de reprise d'erreur, même le célèbre WIKI est tombé dans le piège, c'est la hauteur de voûtes de la nef de l'église de l'abbaye de Fontenay, en Bourgogne.
On trouve couramment 26,70 m, alors qu'il s'agit de 16,70 m une erreur d'un livre de référence, recopiée à l'infini.
De plus, erreur recopiée par des ignares, 26,70 m c'est plutôt une hauteur de voûtes de cathédrale gothique.

Toai écrivait:
-------------------------------------------------------
> J'ai mis l'article qui m'a paru interressant &
> fun à lire. Grosso-modo, un jeune qui en fait un
> état de l'art sur une pratique, même si
> approximatif.
> Apres, si on veut en faire un autodafe car
> l'exactitude historique est approximative, faut
> postuler au jury de thèse !!
> Apres dans la vie, il ya des choses qui ont un
> sens même si approximatif, qui donne à aimer..
> On laissera l'exactitude aux querelles d'experts.


Il ne s'agit pas ici d'une querelle d'experts, mais de quelque chose qui se présente comme une thèse lue et acceptée par un jury d'experts et, là, on est en droit d'attendre une minimum d'exactitude et à minima éviter les approximations.
ce n'est pas un article de Marius Dupont dans la revue Photochose ou même sur galerie-photo.
Ce qui peut être génant c'est qu'avec une telle parure de vérité combinée à internet, ces erreurs ou approximations se diffusent largement sur le web, reprises par des personnes peu soucieuse sde vérifications ou trompées par l'apparence de sérieux.
Ensuite il devient impossible rétablir l'exactitude.comme le résume le théorème de Brandolini
La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire.
Bonne journée.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/01/23 09:32 par Andge.

+1

Ce sujet a d'ailleurs déjà été abordé dans GF il y a un an ou plus et j'avais émis le même genre de lacunes

L'erreur est une chose, elle fait partie de l'apprentisssage et la recherche est entachée d'approximation, c'est l'amélioration continue. Et cela aucune insitution n'est épargnée, plus encore quand on est jeune.
Ne pas faire le distinguo entre la personne ou l'institution qui a commis l'erreur ou l'approximation et son utilisation à des fins peu vertueux par d'autres, il y a quand même du psycho-rigide qui met tout le monde dans le même sac.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/01/23 12:38 par Toai.

Toai écrivait:
-------------------------------------------------------
> L'erreur est une chose, elle fait partie de
> l'apprentisssage et la recherche est entachée
> d'approximation, c'est l'amélioration continue.
> Et cela aucune insitution n'est épargnée, plus
> encore quand on est jeune.
> Ne pas faire le distinguo entre la personne ou
> l'institution qui a commis l'erreur ou
> l'approximation et son utilisation à des fins peu
> vertueux par d'autres, il y a quand même du
> psycho-rigide qui met tout le monde dans le même
> sac.

BAC +5 + Directeur de mémoire, franchement, c'est quoi c't'affaire.

Bin oui, je ne suis pas surpris. C'est un papier qui peut être remis en question,
faut juste lui dire, puisque c'est ouvert à la lecture publique.

Nestor Burma écrivait:

> Très juste remarques, le directeur de mémoire
> devait dormir ...

En général les directeur·trices de Mémoires ne sont pas réputé·es pour leurs compétences et leur connaissance du sujet traité...

Marc42 écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
>
> > Très juste remarques, le directeur de mémoire
> > devait dormir ...
>
> En général les directeur·trices de Mémoires ne
> sont pas réputé·es pour leurs compétences et
> leur connaissance du sujet traité...

Ce n'est pas le problème, la photographie reste un tout petit monde, et ce directeur de mémoire est supposé connaitre ce sujet, il suffit de rechercher sa biblio.

On avait déjà parlé ici de ce mémoire il y a 8 ans environ

[www.galerie-photo.info]

Quand je vois

Thèse
Jury/comité de lecture
École Nationale Supérieure

et qu'il y a des erreurs c'est que l'un des trois items au dessus est faux

Il y a aussi des sujets de thèses dont peu de gens sont capables de déceler les erreurs.
Là c'est plus facile.
Je pense qu'il a validé son cursus, je n'ai jamais eu un sans faute à mes examens.

Andge écrivait:
-------------------------------------------------------
> Quand je vois
>
> Thèse
> Jury/comité de lecture
> École Nationale Supérieure
>
> et qu'il y a des erreurs c'est que l'un des trois
> items au dessus est faux

On peut lire en page 1 du Mémoire, la première ligne des remerciements :
"Madame Françoise Denoyelle, Professeur des universités, pour sa lecture attentive et ses conseils avisés sur l’ensemble du mémoire."

Je pourrais citer un autre PU, il y a quelques années, dans cette même école et en section Ciné, qui ne savait pas faire la différence entre un plan fixe et un travelling alors qu'il était censé juger le travail de fin d'études d'une étudiante ! Vu et entendu de mes propres yeux et oreilles.

Il est temps de lire ou relire Roland Gory, "La Fabrique des imposteurs"
Ou de le réécouter :
[www.youtube.com]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 23/01/23 19:20 par Marc42.

Gilles Villaret écrivait:
-------------------------------------------------------
> Il y a aussi des sujets de thèses dont peu de
> gens sont capables de déceler les erreurs.
> Là c'est plus facile.
> Je pense qu'il a validé son cursus, je n'ai
> jamais eu un sans faute à mes examens.


Certes, mais le JURY d'une ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE admets de tels à peu près on est en droit de s'interroger.

Andge écrivait:
-------------------------------------------------------
> Gilles Villaret écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Il y a aussi des sujets de thèses dont peu de
> > gens sont capables de déceler les erreurs.
> > Là c'est plus facile.
> > Je pense qu'il a validé son cursus, je n'ai
> > jamais eu un sans faute à mes examens.
>
>
> Certes, mais le JURY d'une ÉCOLE NATIONALE
> SUPÉRIEURE admets de tels à peu près on est en
> droit de s'interroger.

S'interroger est même une compétence, un devoir, mais cela ne saurait être un talent ...

Pour moi il est quasi impossible de faire un boulot comme cela sans erreur.

Aussi je propose d'adopter la méthode de Richard Stevens pour son bouquin "TCP/IP Illustrated".
Elle consiste à publier officiellement une page erratum qui va permettre à tous les lecteurs de corriger eux-même leur exemplaire. Cette page se trouve ici: [www.kohala.com]
Personnellement je possède la quatrième édition et je m'aperçois aujourd'hui que je suis très en retard dans mes corrections. Je vais donc ressortir le stylo-plume, seul valable pour un marquage au long cours.

Ce bouquin a fait l'effet d'une bombe à sa sortie par sa pédagogie. Non seulement Stevens expliquait la théorie mais ensuite il expliquait le résultat pratique et surtout pourquoi ce dernier ne correspondait pas à la théorie ! ;-)

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" Seuls les plus aptes survivront. "
(Charles Darwin)

Babar de Saint Cyr écrivait:
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> Pour moi il est quasi impossible de faire un
> boulot comme cela sans erreur.
>
totalement d'accord
Il faut différencier le support
Sur Fessedebouc tu écris ce que tu veux et même n'importe quoi; pas de relecture un crédibilité valable uniquement pour les crédules.
Quand tu es une ENS avec un comité de lecture (jury) on attend que las pairs soient à la hauteur.
Au minimum que ce soit le mieux dans l'état des connaissances disponibles (qui évoluent de toute façon)
quand tu cites tu pondère en fonction de la source et tu ne défends pas bec et ongles (ungibus et rostro) si c'est pris en défaut.
La connaissance n'avance que de perpétuelles remises en question.
Et pour finir là, ce n'est pas parce que vous êtes nombreux à avoir tort que vous avez raison.