Le XXIe siècle sera-t-il « sans fil » ?

Par ici la majorité des fils sont sous terre. Et le télégraphe a disparu l'an passé.

Ca me rappel le Japon.
La façon de manipuler les branches pour donner la forme désirée.
Concernant les câbles, c'est pire....

Un fil dans la rue du quai, c'est un string.

Dans les années 1970 , j'ai écrit au maire de Semur en Auxois , pour déplorer la toile de fils EDF & Téléphone , décourageant les visiteurs photographes potentiels . Quelques années après j'ai découvert qu'il avait été pallié à ce défaut grave . Il est vrai que Monsieur le Maire siégeait au conseil d'administration de EDF .
Quant à la forme des branches , il est encore dans mon village un jardinier qui sait tailler ainsi les arbres fruitiers .

Emmanuel Bigler écrivait:
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> ... « sans fil » probablement, mais
> pas à B'zançon. [/url]
>
Ni à Dijon car cette toile d'araignée alimente le tram pour longtemps !
Paradoxalement, le réaménagement de l'espace public, nécessité par l'établissement du réseau de tramway, a vu l'enfouissement des réseaux téléphoniques et d'alimentation électrique....
Il est à noter que sur les simulations graphiques de présentation du projet, ces fils fort disgracieux avaient été minimisés...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/03/14 21:10 par manet.

Quant à la forme des branches , il est encore dans mon village un jardinier qui sait tailler ainsi les arbres fruitiers.

Hélas, m'sieur Gérard, point de fruits en vue sur ces poteaux télégraphiques écologiques.
Les palmettes de nos vergers ont une fonction arboricole & fruitière que les experts du forum comme m'sieur Ossette vous expliqueront mieux que moi.

En ce qui concerne les palmettes de la rue du quai à B'zançon, l'histoire est la suivante : il y avait des platanes relativement anciens, qu'il a fallu couper parce que le quai lui-même a fait l'objet de renforcements considérables pour supporter le poids des machines qui y circulent déjà.
Ce quai a été créé vers 1860, et bien entendu n'était pas prévu pour supporter de lourdes charges.
De plus, les platanes gênaient fort le passage des machines et les fils d'alimentation. Un élégant trottoir en balcon au-dessus de la rivière fut donc créé pour dégager la plus grande largeur possible pour le tram sans toucher au quai lui-même, qui est un monument classé (pas comme les platanes).
Les gestionnaires du projet ont commis l'erreur de laisser sortir en public une image de synthèse sans arbres alors que les gens n'avaient pas compris que les platanes devraient être sacrifiés ; je ne me rappelle pas que l'image de synthèse corrigée qui sortit peu de temps après le tollé général montrait ces belles palmettes. Peu importe.

Bref, ces palmettes sont purement fonctionnelles, pour mettre un peu de verdure sans s'emmêler dans les caténaires et sans frotter contre les machines ...

E.B.

Les platanes centenaires , sont trop scandaleusement sacrifiés . Je me souviens de ceux de Besançon .

De très nombreux platanes sont tués en représailles, car ils ont le culot de traverser les routes au moment ou les voitures arrivent.
En plus ils savent qu'ils sont plus solides que lesdites voitures.
C'est ainsi que cela se passe parfois dans mon pays du sud ouest...

De très nombreux platanes sont tués en représailles

C'est vrai qu'il faut, en France, des circonstances spèciales pour qu'une belle allée arborée reste au bord de nos routes sans glissière de sécurité. Entre le surcoût de la glissière et un coup de tronçonneuse, les réalités économiques se rappellent vite à notre bon souvenir.
Il y a une belle allée comme cela à côté de chez l'archevêque de Moisenay, qui a été préservée, bien entendu, parce qu'elle mêne chez l'archevêque, et accessoirement au château de Beaumont oups : Vaux le Vicomte.

Ou bien il faut aller chercher : une route dans un endroit perdu d'un pays perdu, ou alors une allée privée non ouverte au public.

Mais il ne me semble pas que les platanes soient atteints de maladies telles que la terrible graphiose, qui a fait disparaître de façon spectaculaire tous les ormes plantés sur nos places de village.
« L'orme du mail », c'est un roman d'Anatole France. La mail, un peu comme le PC, a changé de signification à l'ère de l'ordinateur triomphant ;-)

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/14 10:02 par Emmanuel Bigler.

Emmanuel Bigler écrivait:
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> Mais il ne me semble pas que les platanes soient
> atteints de maladies telles que la terrible
> graphiose, qui a fait disparaître de
> façon spectaculaire tous les ormes plantés sur
> nos places de village.

Le platane est frappé depuis des décennies par la maladie du chancre coloré qui a décimé des milliers (dizaines? centaines?) d'arbres sans traitement connu à ce jour... Il me semble qu'une variété résistante a été mise au point, mais pour les arbres touchés, la seule solution est l'abattage et l'incinération.

L'exemple dramatique du canal du Midi

Eh bien, mauvaises nouvelle pour les platanes ; ceux de B'zançon, récemment coupés, ne semblaient pas malades.
Après l'orme, le platane ... le XXIe siècle en ville sera-t-il « avec fils » et « sans arbres d'ornement » ?

E.B.

Le choix d'arbres d'alignement ne manque pas mais il faut encore qu'ils aient le temps de trouver leur place.

Et qu'on leur laisse le temps de pousser.

oui, c'est ce que je voulais dire

Un peu de lecture :
[www.actes-sud.fr]
j'ai parfois l'impression qu'on coupe trop vite certains vénérables arbres en les accusant d'être malades
ou de propager la maladie alors qu'on aurait pu les traiter ou éviter de les contaminer,
mais ceci est une autre histoire...
Patrick JJ

quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage... ;o)

Didier : le canal de Riquet , beau , serait il dénudé ?
Le maille , à l'extérieur du bourg , le chemin , puis l'allée pour faire courir les chevaux , puis la promenade piétonne proche , tenant fréquemment à l'enclos de l'arquebuse ou stand de tir des habitants tenus au service de gens d'armes .

j'ai parfois l'impression qu'on coupe trop vite certains vénérables arbres en les accusant d'être malades

... ou de présenter un risque de chute pour le public, ou de provoquer des nuisances diverses & variées, même si les arbres ne sont pas atteints de quelque maladie que ce soit.

Au village de Lods (25-F), il y avait des arbres magnifique en bord de Loue, je ne me rappele plus quelle espèce (platanes ??), vers le fameux moulin classé qui est sur toutes les cartes postales dudit village, l'un des plus beaux de France, selon le panonceau officiel.
Un jour ils furent condamnés sans appel, au prétexte, non pas qu'il corrompaient la jeunesse comme Socrate, mais au prétexte qu'ils « présentaient un danger pour le public » ce qui était, d'eun certaine façon, et sur le plan intellectuel, le reproche qui fut fait à Socrate.
Des protecteurs des arbres s'enchaînèrent donc aux vénérables troncs, ce qui ne fit que retarder l'abattage des arbres, qui eut lieu, en catmini, vute-fait-bien-fait, un peu plus tard.

Avec m'sieur Ossette (que je salue au apssage) nous sommes allés pas plus tard qu'hier hier rendre nos dévotions républicaines à un vénérable Chêne de la Liberté dans le Jura. Arbre planté en 1793. Ce fut l'occasion de discuter avec un monsieur du village, qui nous a expliqué ses craintes vis à vis de l'avenir cet arbre, à cause de vieilles branches sèches « qui pourraient tomber sur le petit abri de l'autobus juste en-dessous » .Par ailleurs, dans le même village, le monsieur nous a expliqué qu'on avait récemment coupé des arbres trop proches d'une petite chapelle classée, avec un toit en « laves » (** note 1, comme on dit ici), arbres coupés au prétexte « qu'ils abîmaient le toit de la chapelle ».

(En Franche-Comté, on appelle « laves » des pierres calcaires plates servant à la couverture de certains édifices anciens ; rien à voir avec les laves émaillées de Mozac ou autres laves vulcaniennes chères à la Comtesse.
Dans d'autres régions, on dirait peut-être : lauzes ; c'est un type de toiture qui devient très rare par chez nous, alors que c'est la norme pour tous les édifices dans le val d'Aoste en Italie.
On désigne également en Franche-Comté sous le nom de « lave » un lieu où des roches calcaires plates affleurent, par exemple la « ferme de la Lave », vers Hérimoncourt (25-F))

E.B.

un arbre, ça s'entretient, s'il y a du bois mort, il faut le couper, cela évite les portes d'entrée pour les champignons et les parasites... même si beaucoup d'élagueurs devraient plutôt être qualifiés de bûcherons, il y en a malgré tout qui connaissent leur métier, qui aiment les arbres et les respectent...

Holà M'sieur Emmanuel ! N'y a pas qu'en Franche-Comté. Cheu nous aussi, en 21, le terme « lave » désigne des plaques de calcaire d'environ 30 à 60 cm de long sur 30 à 50 cm de large et de 3 à 5 cm d'épaisseur utilisées en couverture. Les plus épaisses, de 4 à 8 cm, étant réservées à la construction de murets.
D'ailleurs, l'appellation « lave de Bourgogne » désigne les laves extraites de carrières situées dans les deux régions !

cf : Etude préliminaire sur les « Laves de Bourgogne » - BRGM/RP-53985-FR Décembre 2005



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/03/14 22:31 par manet.

Damned ! La Bourgogne nous rappelle opportunément que dans les temps anciens, notre Comté s'appelait Comté de Bourgogne ; donc pas étonnant qu'en remontant au Jurassique, on croise la même appellation dans les deux régions ;-)

E.B.

Dans le bon village de Verges, au dessus de Lons le Saunier, il y a une haie de magnifiques marronniers de 300 ans d'âge qui sont tout autant menacés par ceux qui ont construits leurs maisons sur les terrains attenant. C'est à croire qu'ils ont trop d'arbres dans ces régions.

Sinon j'ai bien noté que le dernier comité sur la Sécurité Routière fait état d'un gain possible de 154 morts à l'année en supprimant les obstacles au bord des voies. Mine de rien, le combat de ce père de famille qui milite pour supprimer les arbres responsables de la cuite de son fils et de l'enroulement de sa 205 GTI est en train de gagner la partie. Triste époque, tristes sires..

Emmanuel Bigler écrivait:
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> Damned ! La Bourgogne nous rappelle opportunément
> que dans les temps anciens, notre Comté
> s'appelait Comté de Bourgogne ; donc pas
> étonnant qu'en remontant au Jurassique, on croise
> la même appellation dans les deux régions ;-)

Vivi, vivement le rattachement de la Franche-Comté à la Bourgogne ! ;-))
Na !!

- Concernant les toits en laves , lauzes et autres termes , quand je vois poser les charpentes sur les maisons en construction , en allumettes collées manipulées par deux compagnons , je suis convaincu que le marché de la lave de couverture n'est pas sur le point de renaître .
Les survivants à un cataclysme , par exemple nucléaire , pour se mettre à l'abri des nuées creuseront des trous individuels , et traineront par dessus des laves , dont ils auront retrouvé toute l'utilité .
- Arbres centenaires : des mains stupides font encore tomber actuellement des vénérables , qui ont survécu par miracle au massacre consécutif au remembrement des terres dans les années 50 . Les peupliers le long du canal de Bourgogne sont complètement envahi par le gui , le vent transporte la maladie sur tous les arbres voisins . Je tente de sauvegarder le pommier à ma porte , qui aurait été planté avant 1900 , selon les demi anciens du village rapportant les dires des témoins de l'époque .

le gui , le vent transporte

Selon « La Hulotte », les oiseaux jouent un grand rôle dans la transmission du gui. Bien que toxiques pour les humains, les baies du gui sont fort appréciées de certains oiseaux qui les colportent donc d'arbre en arbre.

E.B.