Un film, un photographe

Bonjour,

Ce photographe a fait ici-même l'objet de débats passionnés, voici un film de 13' qui lui est consacré.
Bon visionnage.
le film

Merci pour vos remarques.


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Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/09/14 09:17 par Jean.

La photographie est un monde de silences.
Je préfère quand on respecte cela quand on la filme.

Le film sur les Fresson, par Cinq26 projeté à Graçay en est un exemple remarquable.
Le silence en devient assourdissant.

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]

Merci Jean pour ce beau portrait de Thierry..

On aime ou on n'aime pas, moi j'adore, mais de toute manière on ne peut que reconnaitre la cohérence des travaux, entre Frontières réalisée dans le nord de la France à ses débuts, et ses derniers travaux en Asie.

Thierry, si tu me lis, bien le bonjour et au plaisir d'une rencontre future au hasard d'une de tes expos ...

Bravo Jean. Belle présentation en quelques minutes du travail d'un photographe. Juste peut-être un peu trop de zoom dans l'image mais c'est personnel.

PAyral
[payral.fr]
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I own an iPhone so I'm a Photographer, Damn It.

Oui, merci pour ce moment très agréable.
Le film sur les Fresson est bien entendu magnifique aussi, mais ici ce n'est pas le sujet...

Bonsoir Jean,
Je n'apprécie pas trop la formule du publireportage pour cette présentation d'artiste. ¿Déformation professionnelle?
Vous vous refusez votre propre personnalité, même si le film traite d'un autre, c'est "votre" film, c'est du heurt entre les deux que peut surgir quelque chose d'intéressant, ici tout est trop lisse, trop beau, tout coïncide, coule de source, l'interviewer annonce les réponses, les intérieurs sont bien rangés, il y a des références littéraires partout…
J'aurais aimé que ça grince quelque part…
¿Ou alors j'ai rien compris á cette p… de vie?

Gabriel
gabrielramon.com

Bonjour Gabriel,

Merci pour cette réaction "épidermique" et pour ce "publireportage" flétrisseur à souhait :-)

Dans ce film j'ai essayé de traiter mon sujet un peu à la manière de l'artiste et de sa distanciation. Sans être à proprement parler une mise en abyme, ce film traite d'un concept concernant un artiste qui traite de concepts, avec le brechtisme qu'il observe lui-même dans son œuvre.
Ai je réussi? Je l'ignore.

La grande confirmation pour moi fut que cette approche intellectualisée qui caractérise l'artiste masque un profond humanisme, une fragilité et une sensibilité à fleur de peau qui ne se serait sûrement pas accommodée d'un mode d'approche agressif.
Et puis pourquoi aurais-je du traiter d'une confrontation personnelle avec l'artiste, pourquoi des heurts, des grincements? Ne trouves-tu pas qu'il y a en suffisamment dans cette p... de vie sur cette p... de planète? J'ai trop de respect pour lui et même de reconnaissance pour m'avoir laissé l'approcher. Un peu de paix dans ce monde de brutes te serait-il aussi insupportable?

C'est mon film et je le revendique. Le sujet est Thierry Girard, pas un affrontement entre lui et moi, et ce qu'il aurait pu générer. Ce n'est pas mon propos. Ce n'est pas un travail de commande mais une initiative et une démarche personnelle pour comprendre.

En outre l'artiste n'est pas particulièrement épargné par son interlocuteur et ami Claude Hudelot qui incarne ici, entre autres, la critique ordinaire qu'il subit régulièrement. Le film apporte des réponses mais ne saurait fournir toutes les clés de l'œuvre. Il essaie de donner une idée plus juste de cet artiste et de son travail, l'envie d'ouvrir ses livres et de voir ses expos.
Ai-je réussi?
Aucune idée.
Cette rencontre a cassé en moi tout un tas de conceptions rigides de la photographie, ce fut une thérapie.



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Le film est conforme au travail de Girard, aussi bien photographiquement que socialement. De ce point de vue c'est une réussite et sans doute un très bon outil promotionnel pour cet auteur auprès de futurs commanditaires.

Merci pour le lien et pour cette vision personnelle d'un artiste qui développe lui aussi une vision singulière.
Votre film m' a permis de mettre un visage sur un nom d'auteur dont j' avais déjà acquis plusieurs ouvrages.
Dommage que le texte du film ne reflète pas davantage la richesse de la réflexion de l' auteur. Une incitation peut-être
à le lire ??
Intéressant malgré tout.

Bernard Ardaud écrivait:
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> Merci pour le lien et pour cette vision
> personnelle d'un artiste qui développe lui aussi
> une vision singulière.
> Votre film m' a permis de mettre un visage sur
> un nom d'auteur dont j' avais déjà acquis
> plusieurs ouvrages.
> Dommage que le texte du film ne reflète pas
> davantage la richesse de la réflexion de l'
> auteur. Une incitation peut-être
> à le lire ??
> Intéressant malgré tout.


Thierry écrit trés régulièrement sur son travail, et il est facile de le lire notamment sur son blog.
Cela donne également des pistes pour mieux appréhender son travail.

A lire je pense sans modération, tout en gardant néanmoins un oeil critique ...

Bernard Ardaud écrivait:
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le texte du film ne reflète pas davantage la richesse de la réflexion de l' auteur. Une incitation peut-être à le lire ??

Oui bien sûr.
Le film n'a pas de prétention artistique, il n'est pas un remake audiovisuel de l'oeuvre mais simplement un outil de communication censé inciter à voir et lire cet auteur comme vous le dites.



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On retrouve l'auteur Girard dans ce film, la lecture en est agréable et sans artifice, un regret, les zoom dans les images, cela ne colle pas avec ce type de photographie documentaire.

Nestor Burma écrivait:
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...les zoom dans les images, cela ne colle pas avec ce type de photographie documentaire.


Un film est fait d'images qui bougent. Dans tous les films sur la photographie ou sur la peinture, la caméra zoome, fouille, scrute, caresse, cherche le détail, sinon c'est un diaporama.
Mais je t'accorde que les zooms sont trop nombreux et uniformes, je vais corriger cela.


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Pour celles et ceux qui le souhaitent:

le blog de Thierry Girard

Je ne vois pas trop Jean oú j'aurais pu vous " flétrir". J'espérais effectivement un film d'auteur sur un auteur
Je n'y reviendrai plus, mais j'avoue n'avoir jamais rencontré quelqu'un digne de tels éloges comme cet artiste tel que vous nous le représentez.
J'espère que vous accepterez mieux ma dernière "vacherie" si j'ajoute qu'avec cette facette de votre talent vous feriez un tabac en Corée du nord.
En espérant qu'on en discute enfin un jour...

Gabriel
gabrielramon.com

Damned je suis fait.
Je dois rejoindre Pyongyang au plus vite. J'ai plein d'éloges en retard.

Est-ce que tu crois vraiment qu'avec 30 livres et 300 expos, connu dans les milieux culturels internationaux, cet artiste a besoin d'un petit bonhomme comme moi pour faire son éloge?
J'ai fait ce film uniquement par plaisir de la découverte d'autre chose en photographie, il n'a aucune autre prétention.

Pour la première fois je filmais un photographe qui ne me parlait ni de quincaille ni de tambouille photographique.
C'était un autre monde.

Je ferai sans doute un film d'auteur sur cet artiste, mais des conditions préalables de production doivent être réunies.


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Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/09/14 16:36 par Jean.

"Pour la première fois je filmais un photographe qui ne me parlait ni de quincaille ni de tambouille photographique.
C'était un autre monde."

C'est vrai qu'il ne parle pas beaucoup, l'occasion ne semble pas trop lui en être donnée, l'espace est pas mal occupé par un type qui parle à sa place ou une voix off.
Sinon j'ai aimé découvrir les travaux de ce photographe que je ne connaissais pas à l'occasion de ce film.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/09/14 22:22 par Blémia.

Blémia écrivait:
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C'est vrai qu'il ne parle pas beaucoup, l'occasion ne semble pas trop lui en être donnée, l'espace est pas mal occupé par un type qui parle à sa place ou une voix off.


Il écrit beaucoup, et surtout, il photographie.



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Bien sur, je ne m'attend pas à ce qu'il parle plus. C'est peut-être l'autre gars et la voix off qui prennent un poil trop de place, c'est plutôt ça que je voulais faire remarquer. Il y aurait peut-être un léger équilibrage à faire pour que cela se fasse moins sentir.
Mais ce n'est pas objectif, juste un ressentit personnel de spectateur.

Blémia écrivait:
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Il y aurait peut-être un léger équilibrage à faire pour que cela se fasse moins sentir


Sans doute as-tu raison.
Toutes ces réflexions sensées me sont très utiles pour les films suivants.

Le mode de traitement de celui-ci tient essentiellement en un mot: respect.
Rendre hommage à un artiste, tenter d'expliquer son travail comme le font les hôtesses dans les musées d'art moderne, c'est un peu le propos.
Qu'une pointe d'enthousiasme de ma part ait pu perler, j'assume.


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En fait, c'est l'artiste photographe (le sujet donc) que je n'apprécie pas, et très vite tout ce verbiage autour m'a désintéressé, lassé et n'a pas réussi à me capter, à me faire rentrer dans son travail.

En tous cas, content que tu te remettes dans la production de ces petits films sur la photo et les photographes.

Tu as un style dans ta narration vidéo, tu l'assumes, et c'est bien.

Après question de choix, on n'aime ou on n'aime pas...

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]

C'est mon premier film de photographe.


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Je faisais référence à ce début de série :

[www.galerie-photo.com]

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]

Epoque révolue.
On parlait technique, pas vraiment photographie - moyen d'expression artistique.
Ces premiers essais n'ont pas beaucoup d'intérêt. Il n'en est rien sorti. Qu'en reste-t-il sinon des projets avortés crées artificiellement pour les films...
Pipeau que tout cela.

La technique est l'affaire des salons, des congrès et des formations.

Les projets artistiques, livres, expos, observatoires, l'émerveillement toujours renouvelé de la rencontre d'un artiste-photographe ou la découverte d'une oeuvre sont tellement plus enivrants.

Ce forum pourrait leur faire un peu plus de place.
Mais les expériences passées d'échanges n'ont pas laissé que de bons souvenirs.
Dès qu'on parle artistique, oeuvre, découverte, les lecteurs se taisent.
Ce fil en est un des multiples signes.



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Jean écrivait:
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> Ce forum pourrait leur faire un peu plus de
> place.

De la place, ce n'est pas ce qui manque :)

> Mais les expériences passées d'échanges n'ont
> pas laissé que de bons souvenirs.
> Dès qu'on parle artistique, oeuvre, découverte,
> les lecteurs se taisent.

Ils se taisaient, criaient ou ils tentaient de dire quelque chose.

> Ce fil en est un des multiples signes.

Mais non, le fait qu'il y ait une sorte de consensus paisible colle bien à ce photographe et à ce que ses commanditaires institutionnels attendent de lui. Ton film lui correspond, ça fait le job, tu devrais être content.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/09/14 22:07 par Zoran.

Zoran écrivait:
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De la place, ce n'est pas ce qui manque :)


Mais non, regarde un peu les chiffres, le rapport entre les discussions techniques et les autres est de 1 à 30.

En gros 3% de ce forum aborde autre chose que matos tambouille.
Et dans ces 3%, bon nombre ne dépassent pas 4 ou 5 échanges.

Jean écrivait:
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> En gros 3% de ce forum aborde autre chose que
> matos tambouille.

Les gens viennent avec des questions techniques, il faut donc des réponses techniques, la problématique est simple.

> Et dans ces 3%, bon nombre ne dépassent pas 4 ou
> 5 échanges.

Il n'y a pas de question artistique sur ce forum, ceux qui aimerait avancer n'osent pas poser des questions,
Ceux qui auraient besoin d'avancer sont sûr d'avoir déjà les bonnes réponses,
Et il n'a pas de théoriciens de bon niveau au sujet de cette question et sur ce forum,
Alors le forum, de ce point de vue là, ne sert qu'à peu de chose.

C'est bien ça le triste constat.
Les sujets artistiques seraient donc soit léthargiques, soit bastonogènes?


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Et ceux qui essaient de proposer un tant soit peu de chose pour la communauté se font assassiner par de vieux photographes aigris et nombrilistes...

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]

Vous reprochez de trop parler technique, mais je vous rappelle ce que disait Brassens dans le mauvais sujet repenti :

"Mais sans technique, un don n'est rien
Qu'une sale manie..."

Et c'est souvent ceux qui ne la maîtrisent pas cette technique qui en parlent le plus...
Les autres, on ne les entends pas, ils n'ont pas besoin d'en parler.

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Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]