Les mots d'argent, nouveau blog photo

Je viens de livrer mon R pour juin 2018.

E.B.

Bjr

La composition d'Armand 4x5 Oleotype du mois de Juin, sa méthode, sa démo sur you tube...
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Un grand merci à lui!

A +
franville

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Merci mais je n’ai guère de mérite. Le petit scarabée a encore du chemin devant lui.

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Bjr

Le 20 du mois, plus que 10 jours pour les retardataires du R!
Dés maintenant, vous pouvez envoyer vos photos du mois prochain; qui sera, je le rappelle, la lettre S.
L'enracinement des Super-Héros faisant justice! Mais n'en écrivons pas plus...

A +
franville

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Juillet, le mois du "S"
nous attendons vos images de pied ferme.
à bientôt

marc s.

Ayé, posté à l'instant.

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et dans la boite!

marc s.

RE

Idem pour Ivan et en couleur! Et qu'elles couleurs !

Pour cet été, l'aventure de GREELY et la BD s'invitent sur le site "Les mots d'argent".

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franville

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Bjr

Notant un léger ralentissement en ces mois de villégiatures, vous pouvez envoyer vos mois S et T par avance, si cela peut arranger certains.
Pour la bonne cause, les règles se trouvent le droit de ne pas être sourcilleuses, déjà que... Alors, profitez-en cet été; c'est "open bar".

A +
franville

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C’est marrant je me faisais un thé!

PHIP

Oh! bonne Mère, té ils vont faire des photos de Marseille !!!

"La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre."
(Émile Zola / 1840-1902)

Bonsoir à tous
Je viens de poster ma première image.Prise en avril 2017 au Rolleiflex avec une Ilford Delta 100
Cordialement

Super et bienvenue RO

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Bjr RO

Vous avez reçu un mail perso pour la marche à suivre.

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franville

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Bjr

La 300 ème photo a été publiée, il y a qques jours.
Son auteur a reçu un mini-interview que nous publierons sur le site "Les mots d'argent" et ici même.

Lors de la 100 ème participation, L. nous avait proposé sa vision de la photographie; c'était il y a un peu plus d'un an...

"C'est à l'occasion de la 100 ème photo publiée que L s'est vu attribuer la surprise et la lourde tâche de répondre à un petit interview, entre nous.



1. Comment êtes-vous venu au monde de la photographie argentique et à quel moment avez-vous découvert votre passion ?

Comme tous les enfants, avant de savoir écrire, ils dessinent ; certains abandonnent en grandissant, d’autres continuent, ce qui est mon cas. Ensuite, mon premier véritable et unique « cours » de dessin remonte à mes sept ou huit ans. À la campagne, dans une même classe où se côtoyaient trois niveaux de scolarité, le « maître » nous avait demandé de dessiner de visu feuilles et fleurs de cerisier et d’y adjoindre une nomenclature descriptive. Installé à côté du cancre de service, je remarquais vite que mon « œuvre » était plutôt minable comparée à celle, sublime, de ce voisin sans qualités. « – Mais comment fais-tu ? », lui dis-je à voix basse. La réponse, immédiate, fut tranchante : « – Regarde et dessine ce que tu vois ». (Ce qui est encore plus vrai pour la photographie : regarder, capturer.)
Entre temps, ma grand-mère maternelle décède et j’hérite de son Kodak Beau Brownie n° 2 mais, trop jeune, ma mère ne me le remet en mains qu’à mes dix ans. Premières photographies mais les images obtenues sont quasi inexistantes, personne autour de moi ne connait le maniement, pourtant simple, de l’appareil. Puis, après un déménagement, nous habitons proche d’un photographe de quartier – merci, Amédé Neveu – qui me livrera les premières clés de l’aventure photographique et à qui je dois ma formation (en copiant les cours « Louis Lumière » de ses apprentis).
Quant à ce que vous nommez « photographie argentique », il s’agit simplement de « photographie » car si vous faites allusion au « numérique » – qui est une découverte remarquable –, cela est tellement différent que je préfère utiliser pour lui le terme de « numérigraphie ». L’un est aux antipodes de l’autre, les deux ayant raison d’être.



2. Qui vous a inspiré le plus ?

Voici une question à laquelle je ne puis répondre tant une conjugaison de grands auteurs ont façonné mon regard. Pour la mise en scène, probablement est-ce Giotto à moins que cela ne soit Watteau, les deux sans doute ; en sciences, ce pourrait être Pline ou Linné, voire Imanishi Kinji, Arne Næss ; pour le corps, Zeami, Mishima ; les histoires, Christian Boltanski, Pasolini, Philipp Guston et Jean-Jacques Rousseau ; le cadrage, Raymond Roussel ; la couleur, Yves Klein et Twombly ; le paysage, Francesco Colonna, Augustin Berque…



3. Comment travaillez-vous en argentique, avant, pendant et après ?

Avant, je procède systématiquement à un repérage afin de construire ma composition ; en un second temps je convoque les protagonistes éventuels et fais en sorte de pouvoir conduire la prise de vues. Pendant, j’appuie sur le bouton ou utilise le retardateur (lorsque je pose pour moi). L’après arrive lorsque je tiens le support révélé et fixé et là prend fin l’aventure. L’après « après », concerne la montrance : soit je numérise en basse définition pour avoir une vue à échanger avec mon public (comparable à un tirage de lecture, comme je le fais sur ce blogue), soit je fais effectuer un tirage traditionnel, de taille très variable et en accord avec le sujet, destiné à un petit réseau de regardeurs et de collectionneurs.



4. Comment décrivez-vous votre style photographique ?

Le décrire m’est difficile cependant ce pourrait être la mise en scène d’une démarche scientifique détournée, voire engagée, à caractère ludique.



5. Intimement, quels sont les moments, lieux, circonstances ou sujets qui vous font prendre une vue ?

Les moments sont toujours liés aux saisons, même lorsque mes espaces sont intérieurs. Il me serait impossible d’utiliser une lumière artificielle en désaccord avec la lumière du jour de l’instant (dans l’esprit du « Dogme 95 »… mais je ne photographie jamais à main levée !).
Les lieux. Lors de déplacements ou lieux de vie, je m’imprègne de ce qui est autour de moi et prends des notes (mémoire, croquis, descriptifs ou photographies préparatoires). Une histoire commence à naître et j’imagine une scène, cherche les corps les plus aptes à rendre mon propos ; le titre apparait à ce moment et ne fait qu’un avec l’image. Il peut s’écouler peu de temps ou, au contraire, plusieurs années entre les préliminaires et la réalisation.
Les circonstances. Comme dans tous les actes de la vie, le hasard à bon dos.
Les sujets. Mon travail se tourne résolument vers le Corps (je vis avec lui et, petit à petit, m’y suis habitué), la Nature (comme un habitat), le Corps dans la Nature (symbiose). Il m’est nécessaire aussi de connaître les personnes que je photographie impossible donc d’avoir recours à un « modèle ». Quant à ma représentation dans l’image, « il » accepte tous les sujets, à n’importe quel instant.



6. Qu’est-ce que, pour vous, une belle photo ?

Une « belle photo », est une prouesse technique ; par contre, une belle photographie, comme une belle musique, chorégraphie, peinture, est une création où la technique est celle du média mais où l’histoire et la légèreté de l’auteur prédominent.



7. Que vous apporte la photographie ?

Cela me permet de survivre dans un quotidien hostile.



8. Des projets d’avenir ?
Continuer à jouer aussi longtemps que mon corps le supportera.



Lorenzato, le 12 juin 2017"

A +
franville

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Par LMDA

Commis par deux fois déjà; le troisième interview de l'auteur de la 300 ème photo. Pour cette édition-ci , c'est Alphachris qui est élu par le hazard.

Lui, elle, leurs rapports, leur futur...



‌1. Comment êtes-vous venu au monde de la photographie argentique et à quel moment avez-vous découvert votre passion ?

J'étais jeune professeur en Mathématiques, le nez, l'esprit et le corps plongés dans les cours, les « mises à niveau » en pédagogie… au moment où tout changeait dans cette matière ; c'était en 1970 ! Un jour, je vais porter mon Instamatic chez un photographe de quartier. En attendant mon tour, je remarque, sur le mur du fond de la boutique, un portrait, probablement de mariage. Ce fut un véritable choc. Je me souviens m'être dit : « Si on peut faire ça en photo, je veux en faire ! » Un copain m'a prêté son Minolta SRT 101 avec ses 28mm, 50mm et 135mm. Je m'y suis mis et quelques rouleaux plus tard, je gagne une publication dans un journal régional : la chance du débutant ! Je n'ai pas tardé à me rendre compte que je ne serais jamais photographe ; la vie est passée par là, mais la passion est restée. 

2. Qui vous a inspiré le plus ?

C'est une question à laquelle il est bien difficile de répondre. Harry Gruyaert donne une définition du photographe qui me parait pleine de bon sens. Je cite de mémoire : « un photographe est quelqu'un que la photographie aide à vivre. » En ce sens, je ne suis pas photographe : je ne vis pas de cette activité et, surtout, je m'intéresse à tant d'autres choses que je pourrais m'en passer ; d'où la difficulté pour répondre. Trouver des influences ou des inspirations suppose une démarche volontaire et réfléchie pour construire une « œuvre », ce qui n'est pas mon cas. Cependant, j'ai « des admirations », essentiellement chez les « coloristes », comme Harry Gruyaert justement ou John Batho, Stephen Shore et bien d'autres. Dans un autre style, on reparle actuellement de Robert Doisneau à l'occasion de la rediffusion par Arte d'un film tourné par ses filles. Voilà quelqu'un dont les photographies m'émerveillent mais je n'ai jamais été inspiré par cet artiste : je suis incapable d'oser photographier les gens. J'aime aussi beaucoup le travail de Willy Ronis, Jean Loup Sieff, Jean Dieuzaide ; paradoxalement tous maîtres du noir et blanc alors que je ne photographie pratiquement qu'en couleurs.

3. Comment travaillez-vous en argentique, avant, pendant et après ?

Vous avez compris que, pour moi, la photographie n'est pas un « travail » mais un loisir, un dérivatif, une respiration. Il est rare que je prémédite une sortie photos. En ce sens, je suis un « GPiste hérétique » qui ne fonctionne pas en terme de « projet ». J'ai peu de matériel et je ne choisis pas mes sujets : ce sont eux qui me choisissent ;-) Un Mamiya 7 avec trois objectifs, un spotmètre Minolta 6, un thermocolorimètre et une collection de filtres et c'est parti pour une demi-journée ou une journée sur une idée vague. Je photographie peu, généralement une vue longuement réfléchie et préparée sur place, rarement redoublée. Il m'est arrivé d'attirer des curieux à force de tourner autour d'un sujet, d'aller et venir, d'attendre la lumière avant de déclencher. Ces façons de faire, qui n'ont certes rien d'original, sont des pratiques de solitaire qui s’accommodent mal des sorties de groupes. Je reviens avec un parfois deux rouleaux, rarement plus de trois, que je fais développer par un laboratoire à Paris. Je numérise ensuite les films moi même et je commande, pour quelques vues qui le méritent, des numérisations de qualité réalisées par un professionnel sur un « vrai scanner » ;-)
4. Comment décrivez-vous votre style photographique ?

Je ne sais pas répondre à cette question. Je ne crois pas avoir un style particulier.

5. Intimement, quels sont les moments, lieux, circonstances ou sujets qui vous font prendre une vue ?

N'importe quand, n'importe où, n'importe quoi, pourvu que ce soit beau.

6. Qu’est-ce que, pour vous, une belle photo ?

Le beau et le vrai sont, pour moi, les deux faces d'une même médaille. On reconnaît une belle photo à sa vérité, sa sincérité et ses qualités techniques. C'est pourquoi j'éprouve une grande indifférence devant le travail des idéologues du politiquement correct, notamment pour certains photographes de presse.

7. Que vous apporte la photographie ?

Certains trouveront peut-être ma réponse paradoxale mais c'est là qu'on reconnaîtra « mon style » si j'en ai un : la photographie m'aide surtout à m'isoler du monde, à me retrouver. De là peut-être ce reproche qui m'est souvent fait que mes photos sont vides de présence humaine. Ce n'est pas exprès ni prémédité : je cadre, je déclenche et… il n'y a personne, que moi caché derrière le boîtier. C'est une caractéristique qui m'étonnait moi-même avant que je l'accepte et m'y résigne. Même lorsque je photographie une rue encombrée de touristes, dans une ville italienne par exemple, il n'y a pratiquement personne sur la photo. Je vois pourtant parfois des « photos à faire » où une présence humaine forme un sujet intéressant qui mériterait qu'on s'y attarde ; mais je n'ose pas, tout simplement. Je ne cherche donc plus à oser ; je photographie en me concentrant et je rentre serein, calme et reposé. C'est ce que m’apporte la photographie : sérénité, calme et repos.

8. Des projets d’avenir ?

Voyager, apprendre et connaître.

Alphachris  Juillet 2018.

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franville

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Bravo,

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Bjr
Nous souhaitons la bienvenue à un nouveau participant : André.A.Michel.
Un titre qui ne manque pas d'humour ..."Souche support, cellule souche"

A +
franville

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Bjr

La date du 20 à été oubliée...Vous me voyez confus!

C'est bien depuis 5 jours que vous pouvez nous faire parvenir vos photos du mois prochain.
Le sujet devra commencer par la lettre T.
Pour les compositions en S, c'est toujours accepté jusqu'au 31 Juillet en début de soirée.

A +
franville

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mea culpa de même, mais il fait si chaud........

marc s.

Re

Un dernier pour la route, visible demain.

A +
franville

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Bonjour à tous

Le mois de Juillet s'est clos sur les souvenirs de Paul MARIA-CAGLIARI.

Quinze participants!...Que vous tous, soyez-en remercié, ici même.
Pas mal pour un mois d'été,nous qui craignions un éclaircissement du nombre des participants; nous sommes ravi.

La lettre T sera donc notre fil pour le mois D'Août. Allez-y, faites participer les enfants pendant les vacances; ils adorent ça...et puis se retrouver sur internet à une autre rubrique que celles dédiées aux ados...

A+

N&F

A +
franville

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Je viens de livrer ma contribution pour septembre 2018.

E.B.

déjà dans la boite

et Gab nous livre la 1° image du mois, avec un U
En août, 19 publications , pas mal pour un mois de vacances.

Pour nous rejoindre,
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Pour nous envoyer votre production,
lesmotsdargent@gmail.com

N+F
a+
nitrees

marc s.

Livré ce matin également.

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Je connaissais le chewing-gum à la chlorophylle, mais je découvre grâce aux mots d'argent le tirage à la chlorophylle !
GP. info, c'est dur mais on en apprend tous les jours.
https://lesmotsdargent.files.wordpress.com/2018/09/u-renversant.jpg?w=840

E.B.

;)

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parfaitement étonnant, Armand

marc s.

Bjr

Le 20 du mois, plus que 10 jours pour faire participer les retardataires, il reste qqes places!
Le mois prochain, ce sera la lettre V, déjà des participants non teinté d'humour...

A +
franville

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déjà des participants non teinté d'humour...


Non teinté ? Donc pas d'humour dans ces images ? Zut c'est triste !
J'aurais, tout au contraire, préféré des images teintées d'humour ;-)
On verra !

E.B.