Le MoMA rentre en résistance :

Le MoMA de New York entre en résistance face à la nouvelle administration américaine et son président.

Le MoMA expose des Artistes iraniens, irakiens ou soudanais pour s'opposer au décret anti-immigration signé le 27 janvier par Donald Trump.


Bravo le MoMA.


Bernard Birsinger Photographe.

bernard birsinger écrivait:
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> Bravo le MoMA.


C'est trop tard, et cela ne servira à rien. Les institutions culturelles comme les mouvements féministes et lgbt savent parfaitement être visibles et faire parler d'eux, c'est une minorité qui occupe largement le terrain du débat et des médias. Le champ médiatique essaie de donner l'illusion de se substituer à celui de la démocratie, notamment avec le soucis de parler des minorités, certaines d'entre elles se sont retrouvées en situation de surreprésentation, donnant à l'exercice démocratique (le vote) une fonction quasiment scandaleuse (élection de Trump). Le Moma il y a quelques semaines était encore très occupé à consolider les ponts avec le marché des biens de consommation, le vent à tourné à la surprise générale. C'était avant qu'il fallait faire quelque chose.

Zoran écrivait:
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> bernard birsinger écrivait:
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> > Bravo le MoMA.
>
>
> C'est trop tard, et cela ne servira à rien. Les
> institutions culturelles comme les mouvements
> féministes et lgbt savent parfaitement être
> visibles et faire parler d'eux, c'est une
> minorité qui occupe largement le terrain du
> débat et des médias. Le champ médiatique essaie
> de donner l'illusion de se substituer à celui de
> la démocratie, notamment avec le soucis de parler
> des minorités, certaines d'entre elles se sont
> retrouvées en situation de surreprésentation,
> donnant à l'exercice démocratique (le vote) une
> fonction quasiment scandaleuse (élection de
> Trump). Le Moma il y a quelques semaines était
> encore très occupé à consolider les ponts avec
> le marché des biens de consommation, le vent à
> tourné à la surprise générale. C'était avant
> qu'il fallait faire quelque chose.


Pas mieux ...

Pas d'accord, ça servira toujours, et la voix du MoMA s'ajoute à toutes celles, nombreuses, qui s'élèvent contre ce bouffon pathétique qui finira destitué s'il existe encore un semblant de raison dans ce pays.

Pour éviter l'élection de Trump c'est trop tard,
Seule l'éducation et la culture permettent d'éviter ce genre de chose,
Même en y mettant beaucoup d'énergie,
C'est, de tout façon, quelques décennies, de perdues pour cause de réveil tardif.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/17 16:23 par Nestor Burma.

Jean écrivait:
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> Pas d'accord, ça servira toujours, et la voix du
> MoMA s'ajoute à toutes celles, nombreuses, qui
> s'élèvent contre ce bouffon pathétique qui
> finira destitué s'il existe encore un semblant de
> raison dans ce pays.


Ces voix amies des médias savent se faire entendre, le problème est moins Trump que la soigneuse mise à l'écart de ses électeurs du débat public. Le slogan "not my president" est dans ce sens révélateur de la relation entre la démocratie et les medias, c'est l'affirmation d'une représentativité à la carte très inquiétante. "Not my president" acte le clientélisme qui sévit en politique : comme le consommateur qui se plaindrait que l'objet reçu n'est pas celui qu'il avait commandé. Cela fait maintenant des semaines qu'on nous explique que cette élection n'est pas la vraie démocratie, car elle ne reflète pas ce que sont les Etats-Unis. Du point de vue des médias et des voix qui se font entendre c'est exact, et c'est uniquement cela qui faudrait prendre en compte et non le vote. Les semaines qui ont suivi le brexit se sont déroulées selon le même modèle : il aurait fallu ne prendre en compte que l'agitation visible après le référendum : les manifestations, la pétition signée par des millions de britaniques etc, le tout, comme aux Etats-Unis, au prix d'un déni de démocratie...
On peut espérer que Trump soit mis dehors, mais cela ne résoudra rien sur le fond.

J'imagine qu'une institution étazunienne comme le MoMa doit avoir un pourcentage de ses rentrées financières provenant directement de décisions fédérales qui est négligeable par rapport à l'ensemble des recettes.
En d'autres termes, j'imagine que le MoMa est relativement stable dans dans ses orientations, décisions, investissements, quelle que soit l'administration présidentielle en place.
Mais je peux me tromper.

Ne pas dépendre d'un gouvernement centralisé, ça donne plus de confort pour s'opposer sous une forme symbolique au gouvernement central.
Si un musée ne participe jamais à des actions symboliques, que reste-il, à part les ONG et les Églises pour faire ce genre de boulot ? ;-)

E.B.

Pour que leur programme d'expositions ait un peu de sens il aurait fallu le faire hors des murs, dans les régions qui ont voté Trump, à New York ils prêchent des convertis, ça n'a aucun intérêt si ce n'est d'entretenir une illusion localement partagée ;-)

Jean écrivait:
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> Pas d'accord, ça servira toujours, et la voix du
> MoMA s'ajoute à toutes celles, nombreuses, qui
> s'élèvent contre ce bouffon pathétique qui
> finira destitué s'il existe encore un semblant de
> raison dans ce pays.

Emmanuel Bigler écrivait:
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>Si un musée ne participe jamais à des actions
> symboliques, que reste-il, à part les ONG et les
> Églises pour faire ce genre de boulot ? ;-)

Pour l'essentiel je rejoins Jean et Emmanuel.

Esperons que la situation Française ne devienne pas semblable ou pire... Et il n'est pas trop tard pour agir chez nous.

Ludovic

Zoran écrivait:
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Pour que leur programme d'expositions ait un peu de sens il aurait fallu le faire hors des murs,
dans les régions qui ont voté Trump, à New York ils prêchent des convertis, ça n'a aucun
intérêt si ce n'est d'entretenir une illusion localement partagée ;-)

Le MoMA n'est pas seulement new-yorkais, il est mondial. Regarde un peu les visiteurs, ça vient de partout, de tous les continents, ça cause toutes les langues, toutes les cultures sont là. Ce pied de nez à Trump a un retentissement planétaire.


.

Jean écrivait:
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> Zoran écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> Pour que leur programme d'expositions ait un
> peu de sens il aurait fallu le faire hors des
> murs,
> dans les régions qui ont voté Trump, à New York
> ils prêchent des convertis, ça n'a aucun
> intérêt si ce n'est d'entretenir une illusion
> localement partagée ;-)
>
> Le MoMA n'est pas seulement new-yorkais, il est
> mondial. Regarde un peu les visiteurs, ça vient
> de partout, de tous les continents, ça cause
> toutes les langues, toutes les cultures sont là.
> Ce pied de nez à Trump a un retentissement
> planétaire.

Oui un retentissement via les médias, on n'a encore rien vu et comme d'habitude c'est déjà un succès. On reste dans l'entre soi, le genre de situation qui bétonne son électorat plus qu'il ne l'éclate. Est-ce vraiment si inconcevable d'aller porter au fin fond du Midwest une bonne expo d'un artiste iranien, et de l'inviter à échanger avec le public local qui est hors des circuits culturels, et hostile à l'Iran ? Le Whitney pourrait de la même façon monter un programme d'expos itinérantes sur la culture perse et arabe, dans ces mêmes régions, en invitant gratuitement la population. Là oui, ça aurait un peu de sens.
Mais un évènement mondialisé contenu à NY qui est une posture de com, ne profite qu'à l'institution elle-même sous couvert d'un humanisme vertueux : le MoMA prend position et le Monde doit le savoir. Est-ce vraiment une information ?

Trump est élu avec une minorité d'électeur. Le système fédéral le permet. Cela fait beaucoup de déçu et de haine. La mise en place de sa politique est clivante.

Le Moma n'est financé que part des fonds privés. Il est exceptionnel qu'il reçoive une aide publique. La première fois ce fut en 2004 pour son agrandissement, la ville de New-york à donné 65 millions de dollars pour l'agrandissement sur un budget de presque 900 millions.

Les membres donateurs de son conseil d'administration sont le reflet de la réussite financière de ces vingt dernières années : une élite mondialisée. Le conflit est inévitable avec Trump.


[www.moma.org]

[www.moma.org]

La démocratie américaine possède de nombreux contre-pouvoir tant politique, économique ou social. M.Trump ne gère pas 60 % de la richesse nationnale des US. Les taux d'impôts aussi élevé qu'en France ainsi que le centralisme démocratique n'existe pas et ne saurait être toléré.

De nombreux artistes se sont mobilisés contre Trump, et de manière assez spectaculaire. Pour citer une photographe engagé, son manifeste qui date de l'élection de Clinton a été repris sur les murs d'un grand hotel New-yorkais.

[www.artnews.com]

Zoé Léonard est une photographe qui dès 1998, à pris comme thème la mondialisation et la traiter avec son rolleiflex à travers plusieurs continents. Ce travail, Analogue, est rentré dans les collections du Moma grâce à Quentin Bajac, transfuge de Beaubourg, responsable du département photographie. Vous trouverez une illustration de ce travail dans les liens suivants :

[www.moma.org]

[www.museoreinasofia.es]

cordialement

o7 philippe

LB écrivait:
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> Esperons que la situation Française ne devienne
> pas semblable ou pire... Et il n'est pas trop tard
> pour agir chez nous.

Cela ne tient qu'à nous

Vieux débat que celui de l'art contemporain et de sa diffusion.

Je ne suis pas sûr qu'une exposition d'art contemporain iranien ait un franc succès en Alabama ou au Kentucky.

Si j'en crois le succès mitigé de nos musées ici en Limousin, donc très loin des élites culturelles parisiennes, il semble qu'avant de diffuser, un minimum d'explications et d'initiation ne seraient pas superflu.

Celui de Vassivière sur la Plateau de Millevaches n'échappe pas à la règle.

Les dernières expos de chaises renversées sur des peaux de renard ou encore celle d'une artiste asiatique faite de balayures de mouches mortes, même longuement commentées par les bac+5 de l'Ecole Nationale d'Arts Décoratifs, ont du mal à convaincre la population locale.

Le bon sens paysan et l'Art Contemporain, voilà un beau sujet de philo sur le concept de dichotomie au bac.


.

Jean écrivait:
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> Vieux débat que celui de l'art contemporain et de
> sa diffusion.
>
> Je ne suis pas sûr qu'une exposition d'art
> contemporain iranien ait un franc succès en
> Alabama ou au Kentucky.
>
> Si j'en crois le succès mitigé de nos musées
> ici en Limousin, donc très loin des élites
> culturelles parisiennes, il semble qu'avant de
> diffuser, un minimum d'explications et
> d'initiation ne seraient pas superflu.
>
> Celui de Vassivière sur la Plateau de Millevaches
> n'échappe pas à la règle.
>
> Les dernières expos de chaises renversées sur
> des peaux de renard ou encore celle d'une artiste
> asiatique faite de balayures de mouches mortes,
> même longuement commentées par les bac+5 de
> l'Ecole Nationale d'Arts Décoratifs, ont du mal
> à convaincre la population locale.
>


C'est pourquoi en dehors de convaincre un public déjà acquis à leur cause, le programme du Moma ne sert à rien et ne changera rien au mieux. Au pire ils creuseront un peu plus le fossé avec cet autre Amérique dans laquelle ils ne se reconnaissent pas, ni eux, ni leur public, ni les médias.

Zoran écrivait:
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C'est pourquoi en dehors de convaincre un public déjà acquis à leur cause, le programme du Moma ne sert à rien et ne changera rien au mieux. Au pire ils creuseront un peu plus le fossé avec cet autre Amérique dans laquelle ils ne se reconnaissent pas, ni eux, ni leur public, ni les médias

Si ces expos ne servent qu'à consolider la solidarité anti-Trump et énerver davantage ce bouffon, c'est toujours ça.

Quant à cette "autre Amérique" qui l'a élu, des expos hors les murs ne feraient là aussi qu'exacerber des haines recuites. Il est à parier qu'elles provoqueraient davantage d'agressions y compris au fusil d'assaut que d'éveil à la culture. Je dis ça pour y avoir séjourné quelques temps.
Dans un concert de culture locale avec les LYNYRD SKYNYRD, j'ai du mal à imaginer une juxtaposition intempestive avec l'art contemporain soudanais.


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Jean écrivait:
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> Quant à cette "autre Amérique" qui l'a élu, des
> expos hors les murs ne feraient là aussi
> qu'exacerber des haines recuites. Il est à parier
> qu'elles provoqueraient davantage d'agressions y
> compris au fusil d'assaut que d'éveil à la
> culture.

Tu donnes la parfaite illustration d'une défense de l'entre-soi, avec la désignation de l'autre en ennemi inculte. Les médias ont donné l'illusion que cet électorat était marginal politiquement, il se trouve que non. Trump a gagné les élections et les médias, l'élite intellectuelle et artistique lui retournent la même violence dont il a usé pendant sa campagne. Il suffit de se brancher sur les réseaux sociaux pour voir se déverser le tombereau d'insultes, d'attaques sur son physique, et pire encore, du point de vue de la vie démocratique c'est inquiétant et malsain.
L'illusion s'effondre sans qu'il n'y ait de remise en question.

<<Le MoMA de New York entre en résistance face à la nouvelle administration américaine et son président.

C'est le point de départ de ce fil,
Même si nous ne sommes pas aux USA,
Cette question nous concerne.

Le terme résistance (pas celle des Ohms) fait appel à des schémas puisés dans les méandres de la grande histoire et induit qu'une bataille a été perdue.

On en est là, une bataille perdue, pas dans le champ de l'art contemporain mais dans le champ de l'éducation du plouc de base et de moins base, dans cette manie si répandue de chercher des coupables ou lieu de travailler sur des solutions.

L'art contemporain ressemble plutôt à une solution, enfin pas toujours, mais toujours à des questions, jamais de réponse. Le Monde Occidental formule beaucoup de réponses, on peut dire que c'est une sale manie occidentale, les réponses. La bataille des réponses, Trump et d'autres, même si elle gagne quelques manches est perdue d'avance.
Faut juste un peu de patience, ce qui est une forme de résistance, avec ou sans le Moma, c'est sans importance.

Chacun doit faire ce qu'il a à faire pour servir ces questions, sans attendre ...

Bjr, ce n'est plus très jeune ... mais terriblement d'actualité, de chaque cotés de l'Atlantique!

"Hélas! Combien de temps faudra-t-il vous redire
A vous tous, que c'était à vous de les conduire,
Qu'il fallait leurs donner leurs parts de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité;
D'une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu'il vous font, c'est vous qui le leurs fîtes,
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe,
Ils sont votre épouvantes et vous êtes leurs craintes."

VH

A +
franville

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Zoran écrivait:
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Tu donnes la parfaite illustration d'une défense de l'entre-soi, avec la désignation de l'autre en ennemi inculte.



Je me suis mal exprimé.
Ce n'est pas forcément à l’intelligentsia urbaine de définir les critères universels de la culture, ni à imposer au monde ses visions de l'Art aux peuplades rurales généralement méprisées. La provoc du MoMA me satisfait, mais ce que j'entends dans ton discours me semble risqué, non pas pour des raisons de niveau culturel, mais de contenu et de signifiant.

Jean écrivait:
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> Zoran écrivait:
> --------------------------------------------------

> Je me suis mal exprimé.
> Ce n'est pas forcément à l’intelligentsia
> urbaine de définir les critères universels de la
> culture, ni à imposer au monde ses visions de
> l'Art aux peuplades rurales généralement
> méprisées. La provoc du MoMA me satisfait, mais
> ce que j'entends dans ton discours me semble
> risqué, non pas pour des raisons de niveau
> culturel, mais de contenu et de signifiant.

Il n'y a aucune provocation de la part du Moma, ils font du sur place, New York est une ville cosmopolite, Trump y est méprisé par les intellectuels ce dont il se fiche complètement, il représente une partie du pays qui n'a pas accès à la culture. L'exemple des cultures perses et arabes est intéressante car le monde d'où elles viennent fait l'actualité quotidienne, faire connaissance permettrait de relativiser les jugements expéditifs de ce président porté sur celles ci. Je ne vois pas d'autres moyens que ce type d'éducation, aux institutions de réfléchir à des programmes adaptés. Comme dit Henri c'est du long terme, une génération probablement, mais c'est un travail nécessaire.
Avant qu'un tel chantier soit mis en place il faudrait que ces institutions culturelles et médiatiques se remettent un peu en question, qu'elles cessent de croire qu'elles diffusent des contenus représentant une norme qui s'impose inéluctablement, en dépit de l'expression démocratique ou du débat, cette élection montre que de ce point de vue nous sommes arrivés au bout du rouleau, ce qui pourrait être un point positif.

Jean écrivait:
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> Dans un concert de culture locale avec les Lynyrd Skynryrd, j'ai du mal à imaginer une juxtaposition intempestive avec l'art contemporain soudanais.

Ça me fait penser à un passage d'un docu sur Klaus Nomi où le pauvre s'est retrouvé à jouer en pleine plouquie devant un parterre de bourrins houblonnés et bouillis juste avant par Twisted Sister, le traumatisme…

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RE

Nomi chez les cow-boys, y mal-donne! Traumatisme lyrique...

A +
franville

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Zoran écrivait:
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Je ne vois pas d'autres moyens que ce type d'éducation, aux institutions de réfléchir à des programmes adaptés.


Auparavant, faudrait-il commencer par éduquer les institutions.


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Je pense que Nestor a le bon raisonemment. On risque le même souci ici en France. A force de croire dans certains discours à force de ne plus éduquer former nos enfants et leur apprendre à réfléchir on va se prendre un parti qui foulera au pied tout nos acquis.

Alain Gillet

[www.alaingillet-auteurdimages.fr]

[edition.cnn.com]

ossette philippe écrivait:
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> Trump est élu avec une minorité d'électeur. Le
> système fédéral le permet. Cela fait beaucoup
> de déçu et de haine.

Bah, chez nous aussi les présidents sont élus par une minorité...

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Le MoMA de New York entre en résistance face à la nouvelle administration américaine et son président.
Le MoMA expose des Artistes iraniens, irakiens ou soudanais pour s'opposer au décret anti-immigration signé le 27 janvier par Donald Trump.
Bravo le MoMA.
Toutes initiatives contre l'exclusion d'une partie de l'humanité sous prétexte d'être tantôt musulmane tantôt juive tantôt noire tantôt jaune, selon l'époque, ne peuvent être que bénéfiques pour la vie en société. C'est en cela que le MoMA doit être félicité et son initiative citée en exemple. Et je remercie BBB d'avoir rappelé ici cette information.