Rencontres d'Arles

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il vu les Rencontres cette année et qu'en ressort-il ?
Les éditions précédentes semblaient sonner le glas de la manifestation, cette tendance se confirme-t-elle?
Mes excuses si le sujet a déjà été abordé, la recherche n'a rien donné.

Puisque c'est la première fois que j'y allais, je ne saurais pas dire si c'était mieux avant ou non, mais j'ai vu des belles choses, avec parfois des choix un peu en marge de la photo, mais intéressants. Je retiendrais sans doute Sugimoto (couleurs de l'ombre): peut-être la moins 'photographique', mais très belle petite expo à l'ambiance éthérée et intimiste, superbement mise en scène. Sinon j'ai bien aimé les images de Dubaï de Martin Becka, et le beau boulot d'Alessandro Imbriaco sur cette famille vivant sous un viaduc de Rome. A noter également les travaux de Gilbert Garcin, Pieter Hugo, Xavier Barral et Antoine Gonin. Des points d'interrogation aussi, par exemple, Wolfgang Tillmans, personnellement les tirages de 3m x 4 de phares de voitures, j'ai pas compris mais je dois être bête, inculte, ou les deux. Il y a quand même beaucoup à voir, j'y ai passé deux après-midi bien remplies et peut être trop, c'est vrai qu'on a un peu les yeux qui se croisent en fin de journée...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/07/13 17:52 par Benrouf.

Et l'exposition de Sergio Larrain ?

Jean-Bernard

Très bien mais malheureusement vue trop vite (en fin de journée avant la fermeture) pour en profiter correctement.

Merci à Benrouf.


[blogs.rue89.com]
[www.lemonde.fr]

À Benrouf,
Le travail de Wolfgang Tillmans s’éloigne de la photographie pure pour n’en garder que l’essence. Sans avoir vu cette exposition à laquelle vous faites allusion mais connaissant son riche territoire de recherche, prenez plus de temps à contempler et à pénétrer son œuvre, cela vous aidera à vivre et non plus à survivre au quotidien.

Merci pour ces retours d’« Arles » et les liens affichés.

"Les éditions précédentes semblaient sonner le glas de la manifestation"

C'est énorme ce que vous dites là, ces quatres dernières années ont vu la frequentation (payante) exploser, en ateignant un reccord l'année passée.

Réveillez-vous, et allez donc voir cette manifestation plutôt que de tirer des conclusions sur sa pérennité en sondant des avis sur des forums.

Oiseau de mauvaise augure...

Blémia écrivait:
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> "Les éditions précédentes semblaient sonner le
> glas de la manifestation"
>
> C'est énorme ce que vous dites là, ces quatres
> dernières années ont vu la frequentation
> (payante) exploser, en ateignant un reccord
> l'année passée.
>
> Réveillez-vous, et allez donc voir cette
> manifestation plutôt que de tirer des conclusions
> sur sa pérennité en sondant des avis sur des
> forums.
>
> Oiseau de mauvaise augure...

;-))))

Record = glas

L'année record de fréquentation c'est précisément 2011 (84 000 visiteurs).

En 2013, le festival à déjà enregistré 12 000 visiteurs durant la première semaine (dite d'ouverture).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/07/13 12:29 par Blémia.

Blémia écrivait:
-------------------------------------------------------
> "Les éditions précédentes semblaient sonner le
> glas de la manifestation"
>
> C'est énorme ce que vous dites là, ces quatres
> dernières années ont vu la frequentation
> (payante) exploser, en ateignant un reccord
> l'année passée.
>
> Réveillez-vous, et allez donc voir cette
> manifestation plutôt que de tirer des conclusions
> sur sa pérennité en sondant des avis sur des
> forums.
>
> Oiseau de mauvaise augure...



Les éditions précédentes ont été globalement jugées progressivement plus mauvaises d'année en année par les photographes, et ce ne sont pas
les records de fréquentation qui y ont changé grand chose.
En juillet-août il fait bon en Arles et les terrasses de restaurants fort agréables.

L'oiseau de mauvais augure (l'augure est masculin) lit aussi les records de vente du MacDo, du CocaCola, du Red Bull, et de Daft Punk.

Il semble cependant que l'édition 2013 ait inversé la courbe qualitative déclinante de la manifestation.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/07/13 14:06 par paul22.

" Il semble cependant que l'édition 2013 ait inversé la courbe qualitative déclinante de la manifestation. "
Sur quels critères ? Vous n'y êtes même pas allé et vous permettez de juger de la qualité de l'évènement !
L'exposition c'est un peu comme du spectacle vivant, il faut voir sur pièce in situ.

Les édition ne se ressemblent pas, elles se renouvellent et touchent un large public. avec une moyenne de 50 expositions officielles, difficile qu'elles plaisent toutes mais il y a toujours de quoi trouver du plaisir à être venu. C'est impossible qu'au vu de la diversité de la programmation on puisse qualifier le niveau comme un ensemble unique sur un festival qui offre autant à voir.

Vous m'avez l'air d'être un personnage rare, de ceux qui sont si difficile à contenter. Un insatisfait chronique... Comme ceux qui arrivent à trouver que le niveaux est bas à Paris photo, alors qu’il y a presque 200 des plus importantes galeries photo venues du monde entier pour représenter l'ensemble de la création depuis les historiques fondateurs jusqu'aux plus farfelus contemporains, en fait tout y est représenté donc c'est assez ridicule de trouver ce genre d'événement ou tout bon ou tout mauvais, il y en a voir pour tout le monde.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/07/13 15:19 par Blémia.

« […] jugées […] plus mauvaises […] par les photographes […] » n’est pas un critère en soi ! :-)))

Dans ce genre de manifestation, il y a toujours des niveaux différents (en dehors de toutes cultures). Rappelons simplement que cette manifestation est née en 1970 (d’un « triumvirat » photographe, écrivain, historien), à une époque de désert total pour la photographie. Oui, il y a des choses et des choix qui laissaient – ou laissent encore – à désirer mais il y a aussi des moments extraordinaires dont il est plus constructif de parler. Pour cette année 2013, un Sugimoto qui interroge, un Tillmans qui interloque, un Penone qui questionne, me semble être une ouverture vers d’autres horizons photographiques (même si se sont des « locomotives » à la mécanique déjà bien huilée).
Un retour comme « – Je n’ai pas compris. » est plus enjoué qu’un « – C'était mauvais. », non ?

Trop souvent lorsque LA photographie est chahutée, voire tutoyée, vous – un vous général de « photographes » – en faites une opposition farouche, ce que je trouve dommageable, pour la photographie même.

Oufff ! et merci Blémia, nos fils se sont « croisés ».

Blémia écrivait:
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Vous n'y êtes même pas
> allé et vous permettez de juger de la qualité de
> l'évènement !



J'ai vu Arles de 1993 à 2009, 16 ans d'affilée, excusez du peu.
J'y ai pris grand plaisir mais chaque année, on attend peut-être davantage et c'est de cela qu'il s'agit dans mon propos.
Les commentaires ici même sur les éditions suivantes ne m'ont pas incité à faire le déplacement.
Vos réactions incitent à le faire cette année, soyez-en remerciés.

Ah ! Vous n'yallez que depuis 1993 ? C'est dommage car c'était mieux avant ;-)). Bon et bien sérieusement, le mieux c'est encore de s'y rendre, que l'on aime ou que l'on regrette, au moins an saura vraiment pourquoi. J'ai listé au moins 5 expositions qui ont justifié que je m'y déplace (selon mes goûts), je crois que nous pouvons tous y trouver notre compte et même être surpris.

C'est vraiment dommage que cette manifestation se déroule en été,
A l'automne se serait beaucoup mieux,
Moins chaud, moins de touriste, que des gens motivés,
L'idéal.

Nestor Burma
_________________________________
>>C'est vraiment dommage que cette manifestation se déroule en été,
>>A l'automne se serait beaucoup mieux,
>>Moins chaud, moins de touriste, que des gens motivés,
>>L'idéal.




+1000

Moins de moustiques...

Images singulières à Séte,
Le pavillon populaire et les boutographies à Montpellier,
Les rencontres de Perpignan,
sont à entrée gratuite.
Je suis allé pour la 1ère fois à Arles en 2012 et ai donc été surpris de devoir payer à chaque expo....

yves viricel écrivait:
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> Images singulières à Séte,
> Le pavillon populaire et les boutographies à
> Montpellier,
> Les rencontres de Perpignan,
> sont à entrée gratuite.
> Je suis allé pour la 1ère fois à Arles en 2012
> et ai donc été surpris de devoir payer à chaque
> expo....

Il y a toujours quelqu'un qui paye.
Les organisateurs, les sponsors, les collectivités locales, le public.
A Arles le public participe, et il existe un pass pour toutes les expos.

Nestor Burma
_________________________________
>>C'est vraiment dommage que cette manifestation se déroule en été,
>>A l'automne se serait beaucoup mieux,
>>Moins chaud, moins de touriste, que des gens motivés,
>>L'idéal.

L'idéal c'est au printemps juste aprés la Pentecote............à cause de la lumiére..........et de la chaleur

<<L'idéal c'est au printemps juste aprés la Pentecote............à cause de la lumiére..........et de la chaleur

Je préfère l'automne pour la lumière justement,
Le printemps subit souvent une météo dégradée dans le sud,
Et les couleurs sont assez belles en automne, même si le sud n'est pas vraiment la région de la couleur.

Cela dépend de l'endroit où l'on se trouve.
Il est vrai que dans la zone littorale il est rare d'avoir du temps clair. Il y a une brume de chaleur persistante et pour le paysage il y a mieux, mais pour le reste............, et ce n'est pas nos peintres du début du siécle dernier qui démentirons, mais si la peinture n'est pas la photographie.

<<et ce n'est pas nos peintres du début du siécle dernier qui démentirons

Plutôt fin de celui d'avant,
Et depuis le climat de cette région a beaucoup changé,
Le ciel pur n'existe quasiment jamais,
Les brumes sont installées à longueur d'année,
Et les couleurs plutôt rares sauf à courir jusqu'à Roussillon.

Pour le ciel pur il faut venir entre janvier et mars quand le reste de la France grelotte et est sous les nuages chargés de pluie.

De février à mars, de la basse corniche entre Nice et Villefranche sur mer, il n'est pas rare de voir la Corse en début de matinée.

La cote d'azur c'est comme Arles, c'est pas l'été que c'est le mieux ni le plus beau.

<<Pour le ciel pur il faut venir entre janvier et mars quand le reste de la France grelotte et est sous les nuages chargés de pluie.

Quelques jours seulement,
les temps sont durs.

ARLES 2013 ................. ET SES 100 MILLIONS D'EUROS :




Actuellement les RENCONTRES D'ARLES battent leur plein......... et quel article de presse voit-on fleurir sur les murs chauffés à blanc d'Arles ? : '' LE MAIRE COMMUNISTE D'ARLES ADORE LE PRIVÉ '' , article du journal le MONDE écrit par MICHEL GUERRIN (LE MONDE du 6 juillet 2013, page 20).... article que des arlésiens lucides ont intitulé avec un feutre bien gras et épais : ''ARLES VENDUE AUX LABOS ''.


QUI SONT-ILS, CES INVESTISSEURS ? :


- des Français : nenni.

- viennent-ils du Quatar, pas encore.

- des Allemands : ils ne paradent qu'avec des BMW climatisés dans ces rues romaines étroites et octroient quelques euros par ci par là pour atténuer le DEUTSCHLAND über ALLES. ( l'hégémonie allemande)

- notre chère Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture.......... vous savez celle-là même qui ne répond point au courrier que lui envoient les photographes ......suite à la scandaleuse et la plus honteuse exposition photographique des 40 dernières années qui a eu lieu au CENTRE GEORGES POMPIDOU de METZ......... celle-là même que je voyais ( Ministre dans un gouvernement de gauche) se promener à longueur de temps, en 2012, dans cette ville d'Arles avec la milliardaire suisse Maya HOFFMANN. Que lui reste-t-il avec des caisses vides et un Etat sur-endetté ? : faire semblant qu'on s'occupe de Culture ou alors donner, comme au début juillet 2013, à Arles, une conférence, en semi-privé, dans une librairie arlésienne surchargée....... conférence qui se résume ainsi dans sa pratique : la nomenklatura ministérielle face à une nomenklatura photographique triée sur le volet qui est elle-même informée par le bouche à oreille de cette même nomenklatura. Là, au moins, on est sûr que personne ne parlera de la carence étatique en matière de photographie.



Mais qui sont-ils donc ces investisseurs que la ville d'ARLES chérit tendrement et avec déférence :

Vous l'avez trouvé facilement ? Bien sûr, il s'agit de la SUISSE.

Fritz HOFFMANN, a fondé à Bâle, en 1896, la fameuse firme de médicaments ''ROCHE'' - le Valium c'est eux. En 2012 le groupe ROCHE, c'était un chiffre d'affaires de plus de 36 milliards d'Euros.

A travers la Fondation LUMA, créée à Zürich en 2005, Maya HOFFMANN va acheter 6 hectares de terrain, là où se trouvent les anciens ateliers SNCF.......... et va laisser libre court à l'architecte américain Frank GEHRY, prix PRITZKER, pour construire sa tour de 56 mètres de haut. Enfin le permis de construire a été accordé...... in extremis !!!

Pendant ce temps son père Luc HOFFMANN, rénove un hôtel particulier du XVe siècle, situé au centre de cette cité antique d'Arles. 11 millions d'euros sont injectés dans cet hôtel particulier et cela sur 4 niveaux.. pour 1000 mètres carrés d'exposition : ce sera la FONDATION VAN GOGH qui présentera de vrais VAN GOGH.

Bien sûr la nouvelle école dite supérieure de Photographie d'Arles n'y aura pas sa place dans cette tour atypique de FRANK GEHRY. On a préféré déloger de leur habitation, non loin de là, des roumains, pour y construire la future école ( ou quand un État endetté et donc pauvre fait évincer des plus pauvres que lui-même !!!).




QUEL EST CE DANGER QUI SE PRÉSENTE à ARLES ? : que la photo soit réduite à une partie congrue.


Arles dans le futur : un 'ART BASEL BIS '' avec la collection d'art actuel de Maja HOFFMANN, qui trône chez elle, à LONDRES : Cy Twombly, Gilbert and George, Damien Hirst, Jeff Koons, Sigmar Polke etc................................avec en plus la collection Emanuel Hoffmann qui se trouve à Bâle : Delaunay, Klee et Ernst, Joseph Beuys ou Bruce Nauman et un peu de photo avec Jeff Wall. Etc...........

Et si le '' SCHAULAGER '' de Bâle ( entrepôt d'Art architecturé par Herzog et De Meuron ) se déplaçait dans son ensemble dans la tour de 56 mètres de FRANK GEHRY ? ......... quelle place restera-t-il à la Photographie ??????

Que fera Monsieur François Hébel quand on lui aura pris 50% de ses lieux d'expo ? ....... sachant que l' État français, de surplus, n'a guère investi dans les autres lieux d'exposition, 44 années durant !!!




L'ESPOIR POUR CETTE VILLE ROMAINE QU'EST ARLES et AUSSI ESPOIR POUR LA PHOTOGRAPHIE :


Il faudra que cette tour de 56 mètres de FRANK GEHRY fasse le même effet de levier que le GUGGENHEIM de BILBAO, architecturé par ce même architecte.

Bien avant l'ouverture de ce GEHRY de BILBAO on avait réalisé des prévisions hautes et basses de fréquentation future : résultat au final............ on a doublé, en fréquentation, les prévisions hautes............ ce qui aura permis à la ville de BILBAO de ''retaper'' tous ses musées annexes qui étaient à l'agonie.


Seul cet espoir indirect sauvera la Photographie et ses Rencontres face à la future hégémonie du '' tout argent '' qui se profile à l'horizon.


BIRSINGER Bernard Photographe.

À « BIRSINGER Bernard photographe »,
Que vous ne soyez pas en accord avec la politique de Aurélie Filippetti, soit, elle est pourtant brillante.
Quant aux artistes que vous semblez dénigrer, Cy Twombly, Gilbert & George, Damien Hirst, Jeff Koons, Sigmar Polke, Joseph Beuys, Bruce Nauman, Jeff Wall […], il pourrait y avoir plus mauvais choix.
Que la photographie pour la photographie ne soit présente que dans un musée en rapport avec l’histoire et non l’esthétique ne me choque pas.

1) Je ne dénigre point les artistes cités : je fréquente moi-même le Schaulager à ses moments d'ouverture au cours de l'année, c'est à dire principalement au moment d'ART BASEL, au mois de juin de chaque année.


2) J'étais au BOZAR de Bruxelles, pour l'exposition Jeff WALL et ses 140 influences ( Crooked Path ) : c'était bien l'exposition photographique de l'année en Europe ( 2011). Voilà une exposition photographique de grande tenue.

3) J'étais récemment à BERLIN pour voir les BEUYS qui trônent dans les musées de cette ville en mouvement. Des Beuys que l'on peut guère voir en France.


4) j'étais bien à l'exposition Jeff Koons chez BEYELER. C'est Sun Tzu qui m'a conseillé d'y aller......... quel professionnalisme !!!


ART ET POLITIQUE : je ne m'intéresse point à la politique mais aux actes posés en matière d'Art.


BIRSINGER Bernard Photographe.

bernard birsinger écrivait:
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> ART ET POLITIQUE : je ne m'intéresse point à
> la politique mais aux actes posés en matière
> d'Art.
>
>
> BIRSINGER Bernard Photographe.

Menteur ! Qu'est ce que vous venez de faire ? A part critiquer la politique locale du maire communiste d'Arles et celle du ministère de la culture (qui celà dit dans sa version actuelle n'a qu'un an d'existence et ne saurait supporter l'ensemble des responsabilités des politiques engagées envers la photographie ces dernières années, tant dans la réussite que dans les échecs) ?
Pour protester contre cette politique arlésienne que vous décrivez et dénoncez, c'est simple cher BIRSINGER Bernard PHOTOGRAPHE de la DATAR (peut-on voir des images ?), commettez un acte de salubrité photographique, boycottez, boycottez... N'y venez plus !
Depuis sa première élection en 2001, le maire d’Arles a été réélu dés le premier tour du scrutin en 2008, les électeurs arlésiens n’ont pas tergiversé sur 2 tours et ont bien leur avenir en main, en déplaise à sieur BIRSINGER Bernard PHOTOGRAPHE de la DATAR. L’avenir de la photographie, à l’échelon national et surtout mondial peut se passer d’Arles et des RIP qui ne représentent qu'un hotspot, un point de convergence d’un instant dans le paysage de l’histoire de la photographie.
L’enjeu du projet des ateliers SNCF pèse surtout sur l’emploi local, direct et indirect, comme le fait d’ailleurs les rencontres de la photographie qui par des emplois directs réduisent saisonnièrement de 5% le taux de chômage qui touche environ 4000 personnes en Arles, et ce sans compter les emplois indirects de l’hôtellerie restauration et des services périphériques.
Les conséquences de ce projet portent également à court terme sur la valeur foncière et l’occupation catégorielle du patrimoine immobilier. L’avenir même de la photographie, à l’échelle de son histoire, ne représente donc qu’un épisode contrairement à toutes les conséquences palpables au quotidien pour les arlésiens.
Arles sans les photographes c'est possible, bien que d'une contribution importante à l'économie locale ces 10 dernières années, Arles à bien d'autres attraits pour se passer de BIRSSINGER et sa cohorte de faiseurs d'images. Le patrimoine historique et vivant est très fort, nous sommes au coeur de la nation gardianne et la fréquentation annuelle de la ville est majoritairement générée par d'autres choses que la photographie.

Ps à Tuoner06 : Le créneau du printemps est déjà pris par le festival européen de la photographie de nu d’Arles…

Le CA des RIP est de 3,2 MEuro, 10 CDI et 4 CDD pour 72 000 visiteurs,
Et comme tout un chacun sait que les "photographes" sont pingres, le CA annexe ne doit pas être bien gras.

Le PIB de la ville est de 2 000 MEuro pour 53 000 habitants.