galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
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galerie-photo - nouveautés de novembre 2013

Envoyé par henri peyre 
galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
dimanche 27 octobre 2013 22:00:30
Au sommaire de novembre 2013 sur [www.galerie-photo.com]


Premiers retours du 6ème congrès de galerie-photo à Graçay sur la photographie alternative, organisé par François Croizet et Erick Mengual :

- Palladium de Michel Graniou
- la Scène du crime, par Jean-Claude Mougin
- Photographie de rue par Justine Montmarché et Sébastien Bergeron

Bonne lecture.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 28 octobre 2013 19:13:41
Je n'ai lu, pour l'instant, que les deux premiers articles et je n'ai rien d'autre à dire :

Chapeau bas,

Merci

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 28 octobre 2013 20:40:47
Félicitations aussi !
Une grande "cuvée" ce mois-ci !
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 28 octobre 2013 21:22:53
Egalement admiratif de la cuvée de novembre, mais petite remarque pour l'article de JC Mougin: veuillez corriger les noms des deux grands photographes américains cités: Irving Penn (et non Irvin Pen) et Sally Mann (et non Man)...Merci !
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
mardi 29 octobre 2013 09:10:48
arcablad écrivait:
-------------------------------------------------------
> Egalement admiratif de la cuvée de novembre, mais
> petite remarque pour l'article de JC Mougin:
> veuillez corriger les noms des deux grands
> photographes américains cités: Irving Penn (et
> non Irvin Pen) et Sally Mann (et non Man)...Merci
> !

Et sous la photo de Sander : Eisenstein (et non Einsentein) !
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
vendredi 1 novembre 2013 18:55:37
Voici une petite bibliographie de Walter Benjamin et à propos de cet auteur, suite à la présentation faite par Jean-Claude Mougin au congrès.

Walter Benjamin "L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique", Allia 1991, ISBN 978-2844854438

Walter Benjamin, "Petite histoire de la photographie", Allia 2012, ISBN 978-2844854445

Walter Benjamin, "Paris, capitale du XIXe siècle", Allia 2003, ISBN 978-2844851062

Walter Benjamin, "L'art comme photographie", Allia 2012, ISBN 978-2844855893


Hannah Arendt, "Walter Benjamin, 1892-1940", Allia à paraître en 2014, ISBN 978-2844857927

E.B.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
samedi 2 novembre 2013 11:52:34
henri peyre écrivait:
-------------------------------------------------------

> - la Scène du crime, par Jean-Claude Mougin

Révisionniste, malsain, réactionnaire, plan foireux, truffé d'erreurs historiques,
Tout ce qu'il ne faut pas faire et encore moins dire, et pire encore écrire.
L'auteur semble avoir croisé un âge d'or de la photographie, dommage qu'il n'ai pas croisé un âge d'or de l'écriture.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
samedi 2 novembre 2013 22:20:45
« Révisionniste, malsain, réactionnaire, plan foireux, truffé d'erreurs historiques, […] »

S’il est possible d’imputer à Jean-Claude Mougin une erreur sur l’appellation de « lieu » et non de « scène » du crime, je ne vois pas où se cache le côté malsain, réactionnaire, révisionniste de l’affaire. Tout au contraire, l’auteur a mis le doigt sur un point crucial – me direz-vous, un doigt appuyé sur un foie malade fait toujours mal –, celui de ne pas penser comme une majorité actuelle.

Méditez sur cette phrase « – Soyez différents ! Et quand nous le serons tous ensemble, nous verrons l’originalité de ceux qui seront restés les mêmes » (Jean Guichard-Meili, L’Avant-sommeil, Paris, éditions Coprah 3, 1979).

Désolé Henri, que vous ne soyez pas en accord avec l’auteur est une chose, injurieux est insupportable, d’autant de la gravité des accusations.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
samedi 2 novembre 2013 22:26:08
Je maintiens sans le moindre problème,
Et j'en ai déjà discuté avec l'auteur.

Je peux argumenter bien sûr, mais remuer la merde n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Il n'y a pas de foie malade, nous ne pouvons pas être d'accord sur se point, c'est cela que je nomme révisionnisme, mais si c'est votre truc, les conversation vont être assez difficiles.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
samedi 2 novembre 2013 22:41:37
« Je peux argumenter bien sûr, mais remuer la merde n'est pas vraiment ma tasse de thé. »
Si vous pensez qu’argumenter a un rapport avec les excréments, effectivement, mieux vaut ne rien dire.

« Il n'y a pas de foie malade, nous ne pouvons pas être d'accord sur se point, c'est cela que je nomme révisionnisme, mais si c'est votre truc, les conversation vont être assez difficiles. »
Pas compris.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013 09:51:02
L. écrivait:
-------------------------------------------------------
> « Je peux argumenter bien sûr, mais remuer
> la merde n'est pas vraiment ma tasse de
> thé.
 »
> Si vous pensez qu’argumenter a un rapport avec
> les excréments, effectivement, mieux vaut ne rien
> dire.

C'est trop tard

> « Il n'y a pas de foie malade, nous ne
> pouvons pas être d'accord sur se point, c'est
> cela que je nomme révisionnisme, mais si c'est
> votre truc, les conversation vont être assez
> difficiles.
 »
> Pas compris.

Je m'en doutais
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013 12:11:46
En tout cas, le texte de Monsieur Mougin est particulièrement indigeste.
Honnêtement, je n'y comprends presque rien. Et pourtant je ne demande qu'à m'instruire.
D'après Henri, je ne rate rien, tant pis ou tant mieux...
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013 16:06:01
La scène du crime

Rien que le titre est un pousse au crime, l'auteur se sent en danger, on se demande bien pourquoi.

Walter Benjamin et l’état des lieux de la photographie, aujourd’hui
Déclin de l’aura par une marchandisation de l’art, impasse du pictorialisme, invention d’une esthétique du vide, la fameuse scène du crime d’Atget ; Benjamin en appelle à une politisation de l’art.


Pourquoi pas, ce discours n'a rien à voir avec la photographie.

En quoi ces catégories peuvent-elles nous aider à faire un état des lieux de la photographie, aujourd’hui ?


Si seulement c'était possible, avec comme simple outil des vieux morceaux d'hier.

L’état des lieux
La révolution numérique a introduit un nouvel âge pour la photographie, à savoir non plus celui de sa reproduction mécanique, mais celui de sa diffusion et consommation quasi instantanée.



Une première erreur technique, le Belinographe est un outil de diffusion performant, rapide et utilisable en tous lieux, analogique et daté de 1908.


La photographie qui n’avait acquis que depuis peu une place sur le marché de l’art est devenue l’un des mediums privilégiés de ce marché, avec pour conséquence une dématérialisation toujours plus grande des œuvres, et une dictature du vertical comme aurait dit Benjamin ; œuvres surdimensionnées et écrans.


Les timbres postes de collection représentent un marché plus important que la photographie, c'est dire la taille du marché. Et la photographie vendue en galerie et en salle des ventes est matérielle sans aucun doute possible, elle est même souvent ancienne et l'immatériel n'est pas d'actualité.

La place des techniques dites alternatives ne peut plus dès lors n’être que marginale, soit sous la forme d’une résistance au progrès menée par des nostalgiques de l’ancien monde, soit sous la forme d’une activité ludique très proche de l’ancien club photo, ou du club plus chic et un peu snob des adeptes du grand format. On ne peut tout au plus voir survivre et utiliser par le marché de l’art quelques techniques liées à l’édition d’art, comme le tirage palladium.


Comment tirer la couverture vers soi ?!?
Le mot alternatif est un mot de photographe, d'utilisateur, le marché de l'art s'en contrefous.

Il se trouve que le philosophe Walter Benjamin a vécu et décrit dans ses deux ouvrages, La Petite Histoire de la Photographie et L’Œuvre d’Art à l’Age de sa Reproductibilité Technique une situation comparable à celle que nous vivons aujourd’hui, le passage d’une photographie primitive à une photographie mécanisée. La fameuse scène du Crime d’Atget peut ainsi nous servir d’instrument conceptuel afin d’illustrer la situation présente.


Comment utiliser un philosophe mort en 1940 pour analyser la confrontation entre numérique et alternatif alors que ce phénomène est observable dans les années 2000.

La thèse de Benjamin
L’histoire de la photographie peut se ramener à trois moments.
un âge d’or, celui des primitifs de la photographie. Il s’agit des premiers calotypistes, Hill, Bayard, Hugo et des grands portraitistes que furent Nadar et Julia Margaret Cameron. L’image photographique présente alors tous les caractères de l’idole; ainsi l’étrangeté de son apparition, son aura.



Déjà parler d'age d'or est douteux, surtout pour un médium naissant, cela ne laisse plus rien aux générations futures.

un âge de vulgarisation et d’industrialisation. L’image devient une marchandise (Disdéri) et se met au service d’une classe bourgeoise, assoiffée de triviales images, selon le mot de Baudelaire. Avec Disdéri la photographie devient un art en devenant une marchandise. (Gisèle Freund) 
En réaction à cette vulgarisation, le retour à l’art pour l’art prôné par les pictorialistes, ne sera pour Benjamin qu’une impasse. L’aura n’est plus qu’un semblant.



Un tas de lieu commun

3. Survient alors le moment rédempteur, la fin des illusions bourgeoises. Fini le pittoresque, Atget invente une esthétique du vide, le théâtre du crime. Fini le portrait, la triviale image ; Sanders ne réalise plus un livre d’images, mais un atlas d’exercices. Finie la photographie en tant qu’art, place à l’art en tant que photographie.



On est dans le vrai bien sûr, même si se sont des platitudes répétées à l'infini, mais cela ne nous avance pas beaucoup.

4. Enfin, la voie est ouverte au projet de politiser l’art. L’art se doit de démasquer et de construire. Tel sera le programme d’un Moholy-Nagy, d’un Rodtchenko ; celui d’Eisenstein.



Le « enfin » couronne une période déjà très ancienne, l'auteur semble oublier que nous sommes rendus au XXIème siècle.

Ainsi l’histoire de la photographie à l’âge de la reproductibilité technique est bien le symptôme d’un processus d’uniformisation et de standardisation du monde propre aux sociétés marchandes. Le terme en est la liquidation de l’aura.



Nous voilà catalogués, le « c'était mieux avant » règne en maitre.

Photographie d'Atget

Il est remarquable que presque toutes ses photos sont vides.


Notre auteur est doté d'un sens de l'observation très affuté, qu'il en soit remercie

Rodtchenko, Einsenstein qui veulent changer le regard sur le monde afin de la transformer dans un sens révolutionnaire.



Là aussi il faut saluer un sens de l'analyse politique très subtil.

La fin de l’histoire
Le programme de politisation de l’art s’est plus exactement transformé en esthétisation de la politique, telle que l’ont réalisée aussi bien le nazisme que le stalinisme. Quand au libéralisme du marché triomphant il impose aisément une conception quasi spéculaire du réel. Le monde est beau, et tout un chacun produit à profusion des images qui proclament ce slogan. Le crime est ainsi parfait comme dira Baudrillard



Encore une fois, la messe est dite, nous arrivons à la fin, notre auteur à choisi notre mort, tout est fini.

L’état des lieux de la photographie vu selon les perspectives de Benjamin et de Kojeve
 La naissance d’une photographie émergente, selon le nom qu’elle se donne parfois. Emergente, ce mot de novlangue n’est pas innocent. Il évoque une création ex nihilo, comme si d’ailleurs il n’y avait pas eu de photographie auparavant, qu’elle feint d’ailleurs d’ignorer. Au niveau des pratiques, la photographie est devenue une pratique quasi obsessionnelle de consommation et de diffusion immédiate. La simple possession d’un téléphone fait de vous immédiatement un photographe quasi maniaque. La possession d’un canon EOS 5D, fait de vous un potentiel créateur qui a 25 ans peut être reconnu internationalement comme un photographe de grand talent. A vous l’idée, l’appareil se charge du reste. Vous y ajoutez Photoshop avec lequel on peut tout faire en postproduction, et vous avez dès lors les instruments pour fabriquer des images qui le plus souvent ne seront que des simulacres pour un monde annoncé et parfois souhaité par de grands esprits tels que Gilles Deleuze. Le marché présente ce matériel dans un état de progrès comme continuel et indéfini, ce qui le condamne à une quasi immédiate obsolescence.


Triste analyse d'un monde nouveau mais très hétéroclite, ce que notre auteur semble ignorer. Le numérique est l'ennemi intime, et la lecture de l'histoire à travers les techniques est complètement partielle, partisane et tristement amateur (dans le mauvais sens du terme), pourquoi parler du 5D et laisser de côté le Vestpocket, le Pascal, ou l'Ermanox, cela n'a aucun sens.

Le marché de l’art a suivi le mouvement à la hausse, et a donné une place particulière à la photographie qui se prête à toutes les utilisations transversales propres aux simulacres. Le trope du banal, trash, dérision et idiotie, apories de l’intime, l’impossible paysage, identification d’une ville, le sujet inquiet de lui-même, fictions prométhéennes, renouveau du document tels sont démêlés par Dominique Baqué les éléments de l’écheveau contemporain.

Je ne crois pas que notre auteur fréquente les galeries et les salles des ventes.

Quelle place donner aujourd’hui à la photographie alternative ?
Le mot photographie alternative me paraît tout à fait inapproprié, si l’on veut bien prendre les mots dans leurs sens propres.




Mais personne n'a demandé à notre auteur de travailler sur le dictionnaire des termes termes techniques de la photographie

La photographie, est le procédé de production des images par matérialisation d’un négatif et reproduction de celui-ci en positif, inventé par Niepce et surtout par Talbot et leurs successeurs qui se sont ingéniés à découvrir des procédés nouveaux que nous pratiquons ici. Alternatif signifiant autre, l’autre procédé historiquement parlant et différent dans sa conception, mériterait lui de s’appeler alternatif. Et comme il n’est pas sûr qu’un fichier soit une empreinte le terme même de photographie pourrait lui être dénié.



C'est bien joli, mais on avance pas beaucoup.
Alternatif en photographie, signifie combinaison entre « ancien » et pratique contemporaine.

Enfin parmi la diversité des procédés alternatifs, il convient de distinguer les procédés traditionnels à la photographie pictorialiste, gomme, oléographie, encre grasse, résinographie etc.., des procédés de photographie pure, tirage argentique, tirages au sels de fer, tirage charbon...



Surtout il convient de diviser le plus possible pour tenter de régner ;-)))

L’aura : nous continuons de vivre le déclin de l’aura pour la simple raison que le développement des techniques tout comme le désenchantement du monde qui l’accompagne, conduisent à une désacralisation du monde, même si certaines œuvres et certaines pratiques en laissent transparaître la trace.



C'est très joli, mais c'est un peu ce que l'on disait des Chevaliers Teutoniques dans les années 40, cela sent assez mauvais.

Le pictorialisme : ces pratiques quelques peu archaïsantes, qui défendent une conception quelque peu décadente sont condamnées à s’exprimer à l’intérieur de cercles ou de clubs dans lesquels se pratiquent l’autocélébration. Cette conduite de type club est tout à fait caractéristique du snobisme dont Kojeve fait une alternative à la déshumanisation ambiante. Ce snobisme a été celui du groupe Photographic-Secession de Stieglitz et de la revue Camera Work qui réunissait le gotha international de ces artistes grands bourgeois à l’image de Demachy. Ces pratiques archaïsantes se prêtent volontiers à une vision antiquaire de la photographie, comme le montre la vogue actuelle du collodion qui a quelques exceptions près, comme Sally Man, s’entête à reproduire quasi à l’identique des procédés anciens. Mark Ostermann aux Etats Unis en a fait son fonds de commerce.



Quand on veut tuer son chien ….

La scène du crime. Toute image quelle qu’elle soit peut être vue comme un indice et comporter des éléments d’inconscient optique, et nous sommes certainement les derniers à produire de telles images. Roland Barthes prétendait que les dactylos n’avaient pas d’inconscient. Les images contemporaines surdimensionnées, produites selon des techniques qui échappent aux créateurs, et produisent des œuvres sans défaut, complètement transparentes et immédiatement lisibles comportent-elles un tel inconscient optique.



Les images contemporaines sont multiples bien avant d'être surdimensionnées et une fois replacé dans le contexte général de l'art, les dimensions sont raisonnables, pas de gigantisme, même pour les plus grandes photographes connues et les artistes ne sont pas des tacherons productifs, en photo comme dans tous les domaines artistiques.
Notre auteur semble ignorer que la photographie n'est pas l'art de l'ile déserte.

Le marché de l’art et la reconnaissance des pratiques alternatives
Nous devons reconnaître que peu d’artistes utilisant l’une de ces techniques alternatives ont reçu une reconnaissance internationale. Irvin Pen en son temps, Sally Man font figures d’exception. Il reste qu’un certain prestige reste attaché à ces pratiques, et certaines galeries conscientes de la pauvreté ou de l’immatérialité des images proposent des éditions d’art d’images en platine. Deux ateliers fonctionnent dans ce sens, l’un aux états Unis et l’autre en Belgique. La mondialisation imposant un modèle quasi unique, les techniques numérisées imposant de plus en plus le support écran. Cette dématérialisation de l’art est tout à fait symptomatique de ce que Hegel appelait la mort de l’art.




Analyse sans rapport avec la réalité, les top des ventes ne sont pas du tout lié aux procédés alternatifs, ils sont de l'instant, et le support écran n'intéresse personne pour ce qui concerne la photographie qui s'achète et se vend.



Les œuvres d’art appartiennent au passé prétendait-il sous le prétexte que l’idée l’avait emporté sur la matière. Avons nous une place dans un monde qui ne vivrait que de simulacre ? Celle du club d’anciens combattants, le dernier village gaulois, les derniers des Mohicans. Mis au ban il nous arrive de prendre des grands airs et de juger de haut et de mauvais goût ces images pour nouveaux riches, très riches et culturellement incultes. Peut-être sommes-nous d’authentiques snobs.



Pas snob, non, isolé et inculte, et passéiste, et révisionniste, et conservateurs et réactionnaires, rien de bien constructif mais révélateur d'un aveuglement hors du commun.

RIP pour cet article ….
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013 21:42:20
Merci pour cette explication de texte.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 07:18:47
la littérature est dans la reproductibilité mécanique depuis Gutemberg, a t elle disparue depuis ?

cordialement


o7 philippe
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 07:25:49
On retrouve aussi les écrits de Benjamin, dans une nouvelle traduction, dans
walter benjamin, sur la photographie, édition photosynthèse, collection argentique, isbn 9 782363 980014.

on y trouve els ouvrages précités dans le livre, complèter par des articles ayant pour thème la photo et la peinture, la photo et baudelaire ......


o7 philippe
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 10:44:25
Pour Benjamin, on peut aussi trouver cette nouvelle traduction :

[www.payot-rivages.net]

peut être les helvétophiles seront tentés.

o7 philippe
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 19:24:29
Un détail, une broutille, aura échappé à l'auteur, qui se prend un peu les pieds dans tapis.

"Qu’est-ce qu’à proprement parler l’aura? Une trame singulière d’espace et de temps: unique apparition d’un lointain si proche soit-il.

L’aura est également cette relation particulière aux choses qui nous conduit à lever les yeux. Ainsi comme l’affirme Benjamin : c’est l'espoir d'être regardé par ce qu'on regarde qui crée l'aura."

Si on prend Benjamin à la lettre, et même JC Mougin, on devrait déduire que ce concept flou d'''aura" n'a jamais été aussi présent qu'à travers les terminaux de communication numérique. Idem pour cette soi disant désacralisation du monde qui est bassinée depuis 30 ans, les bureaux des PC ne sont ils pas bourrés d'icône, le terme n'est pas innocent. Il n'y a pas de foie malade, ou alors elle l'a toujours été.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 20:46:48
asch écrivait:
-------------------------------------------------------
> Si on prend Benjamin à la lettre, et même JC
> Mougin, on devrait déduire que ce concept flou
> d'''aura" n'a jamais été aussi présent qu'à
> travers les terminaux de communication numérique.
> Idem pour cette soi disant désacralisation du
> monde qui est bassinée depuis 30 ans, les bureaux
> des PC ne sont ils pas bourrés d'icône, le terme
> n'est pas innocent.

Il s'agit de fétichisation dans l'exemple que vous donnez.
L'aura est toujours opérante dans le rapport physique entre l'œuvre et le regardeur, Benjamin n'avait pas lu dans l'avenir, on ne saurait lui en faire le reproche. Il est vrai de dire que dans une large pratique la photographie contemporaine n'a eu de cesse de détruire la photographie auratique (cf la photgraphie contemporaine de D. Baqué). Personnellement je pense que la forme du tableau photographique n'exclut pas l'aura, elle la maintient dans le sens ou le tableau, dans sa forme définitive au mur, provoque chez le regardeur un sentiment dans la confrontation physique qui ne peut être éprouvé devant sa reproduction dans un autre contexte comme le livre par exemple.
Re: galerie-photo - nouveautés de novembre 2013
lundi 4 novembre 2013 23:40:46
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