Journalisme et resurrection ?!?

[issuu.com]

je pense que se sont les résultats indirect liés à :

Lomographie
Les process alternatif
Les process ancien
...

Pour ma part, le numérique donnant toujours les mêmes résultats et un grand manque d'imagination.

Le film va se transformer de la même manière que c'est transformé la peinture avec l'arrivée de la photographie.

Le numérique pour la productivité.
L'argentique pour la créativité.

D'après un vendeur de labo la reprise de l'argentique "lomo" date d'il y a 4-5 ans. Il a un diagnostic proche de ce monsieur de kodak : depuis 2 ans environ, une reprise se fait jour via des jeunes des ado jusque 20 ans qui ne connaissaient que le numérique et qui se mettent à l’argentique essentiellement 24x36, parfois en 120 avec un lubitel, un rollei, ... de grand papa.
Au fait, est-ce que vos films kodak ont augmentés ? apparemment c'est le cas dans certains labo, et pas qu'un peu.

Il y a déjà 10 ou même 15 ans que l'on nous dit que l'argentique repart,
Sans citer le moindre chiffre,
Mais toujours les mêmes rengaines, sur les nouveaux entrants,
Mais en fait, il ne se passe rien, juste une chute légèrement amortie,
Il n'y a quasiment plus de labo pro,
Et pour les films seuls les standards ont une espérance de vie de plusieurs années,
Mais point de création,
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, c'est à dire, pas grand chose,
Et les pisses copies n'y comprennent rien.

[variety.com]

Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> [variety.com]
> olan-rallies-the-troops-to-save-celluloid-film-120
> 1450536/

[time.com]

C'est vrai qu'à une époque Jean Dieuzaide (il me semble que c'est lui) avait fait circuler une pétition pour soutenir le papier baryté face au vulgaire plastique RC qui l'aurait menacé.

Je ne sais pas si cette menace était réelle chez les fabricants, c'est possible, après tout c'était moins cher à fabriquer et plus facile à vendre à ceux qui voulaient se mettre au tirage, mais il restait qd même un sacré marché..

MarcN écrivait:
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> C'est vrai qu'à une époque Jean Dieuzaide (il me
> semble que c'est lui) avait fait circuler une
> pétition pour soutenir le papier baryté face au
> vulgaire plastique RC qui l'aurait menacé.

C'est bien Dieuzaide qui a pétitionné, je crois en 1976-77

> Je ne sais pas si cette menace était réelle chez
> les fabricants, c'est possible, après tout
> c'était moins cher à fabriquer et plus facile à
> vendre à ceux qui voulaient se mettre au tirage,
> mais il restait qd même un sacré marché..

Il y a toujours eu des menaces et des disparitions, et cela change quoi ?

"Il y a toujours eu des menaces et des disparitions, et cela change quoi ?"

Pour le baryté, si l'on croit à la réalité de la menace, cela nous a permis d'en avoir encore. Mais cela fut possible car le marché le permettait. Rien de tel dans notre monde actuel quant au film argentique.

MarcN écrivait:
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> "Il y a toujours eu des menaces et des
> disparitions, et cela change quoi ?"
>
> Pour le baryté, si l'on croit à la réalité de
> la menace, cela nous a permis d'en avoir encore.
> Mais cela fut possible car le marché le
> permettait. Rien de tel dans notre monde actuel
> quant au film argentique.

Le RC de l'époque était tellement mauvais que ce que l'on appelle le "baryté" aurait perduré avec ou sans pétition,
Mais le raz de marée, c'est la hausse vertigineuse du cours de l'argent en 1980.

Au congélateur camarade !

Alain Gillet

[www.alaingillet-auteurdimages.fr]

Mouais, le cours de l'argent c'est l'arbre qui cache la forêt : vu les quantités mises en jeu, pas sur que cela soit le premier poste de coût, et d'ailleurs quand l'argent baisse, ce qui arrive, je n'ai jamais vu le prix du papier ou des pelloches baisser.

MarcN écrivait:
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> Mouais, le cours de l'argent c'est l'arbre qui
> cache la forêt : vu les quantités mises en jeu,
> pas sur que cela soit le premier poste de coût,
> et d'ailleurs quand l'argent baisse, ce qui
> arrive, je n'ai jamais vu le prix du papier ou des
> pelloches baisser.


Comme avec le pétrole....

MarcN écrivait:
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> Mouais, le cours de l'argent c'est l'arbre qui
> cache la forêt : vu les quantités mises en jeu,
> pas sur que cela soit le premier poste de coût,
> et d'ailleurs quand l'argent baisse, ce qui
> arrive, je n'ai jamais vu le prix du papier ou des
> pelloches baisser.

Tu as raison, mais la hausse vertigineuse de 1980 a amené une hausse des tarifs des papiers et films très impressionnante, sans jamais redescendre, mais en marquant un changement fort dans la consommation du papier.