Bonjour à tous !
Le groupe Grand Est de GP était hier en visite à la Chaux de Fonds et au Locle (NE-CH), temps très beau, pas très froid (-5°, à comparer au -15° l'an dernier à la même époque).
Toute la neige avait fondu, sauf quelques restes de vieux tas de déneigement dans les rues.
Que dire des expos en cours en ce moment dans ces deux légendaires villes horlogères dont l'architecture est inscrite au patrimoine de l'Unesco ?
À la t'Chaux, au Musée des Beaux Arts (MBA) où nous étions le matin (à noter pour les radins : entrée gratos au MBA le dimanche avant midi),
http://www.chaux-de-fonds.ch/musees/mba/mba-expositions/actuelles... il y a avait une expo d'art contemporain, la septante-troisième biennale d'Art Contemporain, où étaient exposés essentiellement le travail d'artistes du canton de Neuchâtel & environs.
Bon.
Du travail très sérieux, avec un seul F...ge de G...le, on était un peu déçu. On se rattrapera à Bâle en juin.
On pouvait voter pour le prix du public.
À l'étage, une belle rétrospective des sculptures en plâtre
d'André Ramseyer (1914-2007). Une très belle lumière, des formes magnifiques, on est juste un peu déçu quand on voit la vidéo expliquant la fabrication des oeuvres : non ce n'est pas taillé dans la masse, c'est monté sur des structures en fil de fer avec une toile-support ;-)
La collection permanente des tableaux du MBA de la t'Chaux mérite le déplacement, il y a deux Van Gogh, dont l'un est incroyable, on dirait le portrait d'une chanteuse des
swinging sixties !
Il y a un Courbet, un vrai Courbet nous montrant un faux Jura imaginaire, comme not' Gustave en a peint pas mal pour les Parisiens qui ne connaissaient pas le pays ;-)
Et pour ceux qui connaissent le 'Pod et qui étaient trop timides pour demander l'info, en montant à l'étage du MBA de la t'Chaux, on découvre enfin qui était Léopold Robert !
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L'après midi nous étions au MBAL du Locle.
http://www.mbal.ch/Concernant les tirages de Jungjin Lee, je suis un peu plus réservé que wista
(que je salue au passage).
Certaines images, si elles étaient tirées comme ça en 18x24 cm par un débutant de club foto du siècle dernier, lui vaudraient une critique assassine de la part des vieux du club : mauvais cadrage, pas net, et surtout : grizouille rédhibitoire, neige grise et noirs par noirs ...
N'empêche que les grandes feuilles en papier de mûrier sont splendides ; pour certains sujets, les coups de pinceau ayant servi à étendre la couche sensible ajoutent une texture qui s'intègre parfaitement à l'image.
Mais pour d'autres images, en particulier celles qui représentent des scènes en extérieur, des paysages
banals (comme dit wista), on est tout de même un peu habitué à critiquer méchamment la grizouille ; alors ça ne passe pas bien.
Quant aux gravures de
Georg Baselitz , je n'en dirai rien, sinon qu'il y a pas mal de linogravures, technique que j'ai pratiquée à mon niveau dans mon enfance. Je ne pensais pas qu'on pouvait en faire d'aussi grandes, ce qui ne devrait pas m'étonner, vu le gros rouleau de lino de mon grand père que nous n'avions pas jeté, qui était si encombrant à la cave, et dans lequel je découpais avec bonheur mes petits 13x18 cm à graver.
Pour le « moral des troupes » qui était au beau fixe, il a failli baisser pendant une micro-seconde, car la brasserie en face du MBAL était fermée. Mais le café « le MOKA » au centre-ville et la brasserie attenante avec ses bières artisanales étaient bien ouverts, fréquentés par de joyeux convives.
L'expression « prendre une bière en terrasse » est assez peu usitée dans les montagnes neuchâteloises en janvier, alors il ne faut pas hésiter à pousser les portes des troquets
(on ne dit sûrement pas comme çà dans les montagnes neuchâteloises), en quelques mots : ça se passe à l'intérieur !
E.B.
