galerie-photo /Nouveautés de janvier 2018

henri peyre écrivait:
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> De façon générale, l'histoire a le sens qu'on
> veut bien lui donner ; en général, le sens qui
> triomphe est le sens des vainqueurs.
> Personnellement je préfère être de ce côté
> que de l'autre. Sincèrement tout ne se vaut pas
> et je ne suis pas sûr que vous choisissiez votre
> veste, votre maison, votre voiture, votre femme
> avec nonchalance. Et vous seriez nonchalant avec
> votre culture ? Hum, comment dire...

Personnellement, je ne me sens absolument pas faire partie d'un camp, qu'il soit celui des vainqueurs ou celui des losers, alors je n'ai pas à choisir, et comme je l'ai dit plus haut, la simple idée d'un étendard, quel qu'il soit, suffit à me donner des boutons... Avec une telle vision du monde, on n'a pas fini de se taper sur la gueule...
Et votre phrase qui met sur le même plan sa veste, sa voiture, sa maison ou SA FEMME, et le fait de la CHOISR comme s'il s'agissait d'un produit, finit de m'achever...
Effectivement, tout ne se vaut pas... mais non n'avons apparemment pas les mêmes critères d'évaluation.

ça me rappelle cette splendeur d'un temps révolu :

[inmybuzz.com]

;o)

Révolu, vraiment ?...

"Révolu, vraiment ?..."

Ben, heu………


[twitter.com]

voilà...

didier d écrivait:
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> Effectivement, tout ne se vaut pas... mais non
> n'avons apparemment pas les mêmes critères
> d'évaluation.



Il n'y a aucun problème à ne pas avoir les mêmes critères.
Par contre, je pense qu'il faut expliciter les siens, essayer de comprendre ceux des autres, penser aussi que l'autre peut avoir raison, autrement on n'avance pas. En cela, peut-être, éviter les procès d'intention et les idées toutes faites. Cette démarche est professionnellement pratiquée par les scientifiques, nombreux ici et pas à convaincre.

Pour ce qui est des étendards, je pense à vous lire que nous pourrions être d'accord sur le fait que chacun pourrait avoir le sien. Un homme qui n'a pas son propre étendard m'inquiète, dans un monde où les humoristes qui se fichent de tout et alignent les valeurs sur 0 tiennent le haut du pavé. A partir du moment où l'on sait un peu où l'on est, on peut aussi commencer à discuter des choses et les améliorer. Ne laissons jamais personne nous dire que tout se vaut, que tout est pourri et qu'il n'y a rien à faire.

<<Un homme qui n'a pas son propre étendard m'inquiète, dans un monde où les humoristes qui se fichent de tout et alignent les valeurs sur 0 tiennent le haut du pavé.

J'ai du mal à comprendre cette affirmation, les humoristes ne tiennent rien du tout, juste des besogneux gagne petit, les gens qui tiennent quoique ce soit sont plutôt du côté du pétrole, de la finance et autres trucs du genre ...

<<Pour ce qui est des étendards, je pense à vous lire que nous pourrions être d'accord sur le fait que chacun pourrait avoir le sien.

Alors autant éviter le côté Schwäbisch où l'on place la réussite dans : planter un arbre, avoir un fils et construire sa maison ...

<<Ne laissons jamais personne nous dire que tout se vaut, que tout est pourri et qu'il n'y a rien à faire.

Le monde ressemble plus à notre façon de le regarder qu'à ce qu'il supposé être réellement ... les photographes savent bien que le réel n'existe pas.

henri peyre écrivait:
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> Il n'y a aucun problème à ne pas avoir les
> mêmes critères.
> Par contre, je pense qu'il faut expliciter les
> siens, essayer de comprendre ceux des autres,
> penser aussi que l'autre peut avoir raison,
> autrement on n'avance pas. En cela, peut-être,
> éviter les procès d'intention et les idées
> toutes faites.

Nous sommes bien d'accord, d'où ma "gêne" à l'idée de reconquête, de vainqueurs et d'étendard... et surtout l'idée de devoir niveler par le bas pour cette reconquête (vous pourrez me sortir autant de "traces" du père Noël que vous voulez dans la peinture classique, vous aurez beaucoup de mal à me convaincre de l'utilité pédagogique de la démarche d'Ed Wheeler)

Cette démarche est
> professionnellement pratiquée par les
> scientifiques, nombreux ici et pas à convaincre.

Professionnellement et dans leur domaine, je n'en doute pas, pour le reste, laissez-moi sourire... Je ne cherche à convaincre personne.

> Pour ce qui est des étendards, je pense à vous
> lire que nous pourrions être d'accord sur le fait
> que chacun pourrait avoir le sien.

Si chacun a le sien, il n'y a plus d"étendard, un étendard sert à rallier une troupe.

Un homme qui
> n'a pas son propre étendard m'inquiète, dans un
> monde où les humoristes qui se fichent de tout et
> alignent les valeurs sur 0 tiennent le haut du
> pavé.

Ne soyez pas inquiet, je ne les considère pas plus que vous, et ce serait bien le dernier étendard derrière lequel je me rallierais.

A partir du moment où l'on sait un peu où
> l'on est, on peut aussi commencer à discuter des
> choses et les améliorer. Ne laissons jamais
> personne nous dire que tout se vaut, que tout est
> pourri et qu'il n'y a rien à faire.

Absolument, tout ne se vaut pas, tout n'est pas pourri, quant à savoir s'il y a quelque chose à y faire ou pas, je serais bien incapable d'y répondre... Mais je considère tout ceci comme des questions tout à fait personnelles, et non pas justement relevant d'un camp ou d'un autre qui me dirait quoi penser sur tel ou tel sujet en vue de reconquérir des pans de telle ou telle culture.

Didier, j'ai l'impression qu'en fait on est d'accord sur le fond.
On diverge sur les moyens. Vous pensez plus que moi que la réflexion et le combat (s'il y a ?) doivent être solitaires. Pour ma part j'ai toujours aimé travailler avec les autres (et jusqu'en photo d'ailleurs). Mettons que vous avez peut-être plus confiance en vous que moi sur ce point.
Je pense aussi que si on veut avancer les choses on doit se regrouper un peu sur des objectifs précis et avancer pas à pas à chaque fois qu'il y a une opportunité. Il n'est certes pas question de rejoindre des camps. C'est plutôt une question de se regrouper librement par affinité et d'accélérer ensemble quand on voit qu'on peut avancer quelque part.

henri peyre écrivait:
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> Didier, j'ai l'impression qu'en fait on est
> d'accord sur le fond.
> On diverge sur les moyens.

Je le crois aussi.

Vous pensez plus que
> moi que la réflexion et le combat (s'il y a ?)
> doivent être solitaires.

La réflexion au départ, oui, mais je dirais plutôt personnelle que solitaire.
Je préfère oublier l'idée de combat.

Pour ma part j'ai
> toujours aimé travailler avec les autres (et
> jusqu'en photo d'ailleurs).

Cela ne me poserait pas de problème, mais je n'ai jamais eu l'opportunité de rencontrer quelque compagnon prêt à s'engager ou bien qui m'en donne l'envie. Ce n'est pas délibéré de ma part.

Mettons que vous avez
> peut-être plus confiance en vous que moi sur ce
> point.

Je pense que c'est tout le contraire, je ne suis sans doute pas assez sûr de moi pour m'ouvrir aux autres.

> Je pense aussi que si on veut avancer les choses
> on doit se regrouper un peu sur des objectifs
> précis et avancer pas à pas à chaque fois qu'il
> y a une opportunité. Il n'est certes pas question
> de rejoindre des camps. C'est plutôt une question
> de se regrouper librement par affinité et
> d'accélérer ensemble quand on voit qu'on peut
> avancer quelque part.

Encore une fois, je pourrais (je suis ?) entièrement d'accord avec ça, si ce n'est l'idée de "faire avancer les choses sur des objectifs précis"... Je n'ai personnellement pas d'autre objectif avec ma petite pratique que de me faire plaisir et essayer d'exprimer maladroitement ce que j'ai en moi, je n'ai ni la prétention, ni l'envie de faire avancer quoi que ce soit... C'est peut-être de l'égoïsme, je ne le crois pas, mais j'ai encore assez de mal à définir mon chemin sur cette voie...

Je ne veux pas en remettre une couche sur tout ce qui a été écrit plus haut mais je trouve un peu osé le raccourci: " De façon générale, l'histoire a le sens qu'on veut bien lui donner ; en général, le sens qui triomphe est le sens des vainqueurs. Personnellement je préfère être de ce côté que de l'autre. " Le sens qui triomphe s'appelle l'idéologie qui effectivement domine et s'appuie sur une interprétation de l'existant. La meilleure caricature de l'idéologie nous a été donné par l'école républicaine française dont les cours d'histoire répétaient aux petits africains colonisés que leurs ancêtres étaient "les gaulois". On peut se mettre du coté des vainqueurs et expliquer aux togolais ou burkinabés qu'ils sont issus des gaulois. Je m'excuse de grossir un peu le trait, j'en reviens à Ed Wheeler qui avec talent travaille les prises de vue, les éclairages et la gestuelle très détaillée du père noël, le résultat fonctionne. Il n'en demeure pas moins que " Notre auteur, américain, est dans ce système débile pour petits enfants. C'est de là qu'il parle. Il faut bien voir cela." En fait Ed nous dit que la colonisation européenne, voire mondiale, par les américains semblerait en voie d'achèvement.

Remarque pertinente... mais j'ai bien peur que Paul57 n'attribue aux montages de Ed Wheeler des intentions plus recherchées que leur propre auteur ne leur en donne.
(J'ai lu plus haut que "le réel n'existe pas". Il faut être bien gras et gavé pour affirmer de telles inepties, dignes des "Précieuses ridicules".

Gabriel
gabrielramon.com

<<(J'ai lu plus haut que "le réel n'existe pas". Il faut être bien gras et gavé pour affirmer de telles inepties, dignes des "Précieuses ridicules".<<

Sauf qu'il ne s'agit que d'une question scientifique, traitée par des scientifiques, astrophysicien, mathématicien, philosophe et bien d'autre ...

je n'existe dons pas ,
tu n'existes donc pas,
elle n'existe donc pas ,
nous, vous, ils ...
mais cet abrutissant père Noel existe , Ed Wheler nous le montre , le démontre ... comme quoi le Numérik est l'outil d' un créateur.

Si l'on photographie le réel qui dans sa définition de réel nous échappe tellement qu'il n'existe pas, la photographie qui capture un instant, le rend réel en le figeant.

C'est aussi vrai pour le père Noël de Mr Wheler et ses photos, mais aussi pour le père Goriot de Mr Balzac et son roman ...

Le Père Noël n'existe pas. Bon OK
Dieu n'existe pas. Bon OK

Mais le Château Fieuzal Blanc, L'entrecôte limousine aux cèpes et pommes de terre grillées, les concerts de Eric Clapton, de Yuja Wang, de Sheryl Crow, de Albert Lee, des films comme Paris,Texas, Million dollar baby, Into the Wild, des photographes comme heu (houlà, terrain glissant), heu, j'y reviendrai, des œuvres fantastiques comme Ainsi Parlait Zarathoustra, les Fleurs du Mal, l'image mouvement et l'image temps, la possibilité d'une île, au secours pardon, des gars comme Stephen Hawking, des filles comme Michelle John, des lieux comme la vallée de la Restonica, Greenwich Village, Valparaiso...

Eh ben ça existe!
Et pour de vrai!
En vérité!

Ça compense un peu quand même, non?
Moi je trouve.


.

Toutes les fictions existent, c'est l'intérêt d'une fiction, que ce soit du vin, un film, un roman, même une côte de bœuf servie à la perfection,
Le père Noël existe surement, en tant que fiction, pour Dieu, c'est plus délicat, un certain plus autorisé a simplement dit Dieu est mort, et s'il est mort, c'est qu'il a existé.

Pour le Chablis, c'est juste entre Dieu et la fiction, mais peu importe ...

"Dieu est mort" c'était pour faire le buzz, il n'y a jamais cru.
C'était pour secouer le cocotier, pour réveiller le monde de son abrutissement religieux.

Et il a échoué.

Jean écrivait:
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> "Dieu est mort" c'était pour faire le buzz, il
> n'y a jamais cru.

Je crois qu'il s'agit d'une observation, un peu comme celle d'un observateur militaire sur le front de la guerre de 14-18



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/01/18 15:50 par Nestor Burma.

Nestor Burma écrivait:
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un peu comme celle d'un observateur militaire sur le front de la guerre de 14-18


Je trouve la comparaison un poil réductrice voire méprisante pour cet immense philosophe, visionnaire loin devant, certes, mais pas avec des jumelles.
Par ailleurs, les militaires ont subi le même jugement de sa part que les curés dans sa pensée, dans laquelle ils se valaient ...

Sabre et goupillon, des institutions chargées de confiner les humains à l'état de chameau, porteurs de "morale" et de "valeurs", et marchant dans le désert à la queue leu leu.


.

L'observateur militaire est un type très compétent, un philosophe serait heureux de la comparaison ...

Tu peux juger comme tu l'entends, mais cela ne change pas les compétences qui ne dépendent pas du jugement, d'un philosophe pas plus que d'un lambda. D'ailleurs la spécialité de l'armée c'est de survoler les incompétences de ses hommes, on pourrait dire la même chose de l'Eglise ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/01/18 16:52 par Nestor Burma.

C'est toi qui parle de "compétences".
Je ne connais aucun philosophe affublé de ce qualificatif.
Un philosophe observe le monde, ça c'est vrai, mais avec de la distance, de l'intelligence, de la curiosité et de ses réflexions il invente des concepts.
La religion ne te demande pas de penser, mais de croire.
L'armée ne demande pas de penser non plus, c'est même puni par le règlement de discipline générale ;-) enfin c'et ce qui m'en reste.

Je ne vois donc aucune raison de comparer les philosophes avec les militaires et les religieux puisque tout les oppose.



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Jean écrivait:
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> C'est toi qui parle de "compétences".

Je ne suis pas le seul à utiliser ce terme

> Je ne connais aucun philosophe affublé de ce
> qualificatif.

Bien sûr, ils le sont tous

> Un philosophe observe le monde, ça c'est vrai,
> mais avec de la distance, de l'intelligence, de la
> curiosité et de ses réflexions il invente des
> concepts.

Exactement comme un observateur militaire

> La religion ne te demande pas de penser, mais de
> croire.

C'est juste ton point de vue, l'histoire montre le contraire, c'est pour cela que sur un million d'années les religions se suivent sans se ressembler, un pur produit de l'évolution de la pensée.

> L'armée ne demande pas de penser non plus, c'est
> même puni par le règlement de discipline
> générale ;-) enfin c'et ce qui m'en reste.

Oui et non, c'est juste une question de niveau, bien sûr si tu reste au raz des pâquerettes, il n'y pas de pensée, mais dans le civil non plus ...

> Je ne vois donc aucune raison de comparer les
> philosophes avec les militaires et les religieux
> puisque tout les oppose.

C'est la même chose, ils observent le monde, les outils sont différents, mais le métier est le même.

Eh bien bonne soirée à toi :-)))