Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
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Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"

Envoyé par Nestor Burma 
Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mardi 15 juin 2021 09:54:18
Jérôme Cortie (photographie, 2020) présente l'exposition "Sauvegarde retrouvée 2.0" au festival d'Arles 2021
14 juin 2021
L'exposition fait partie du programme "Échos Système" organisé par la fondation Manuel Rivera-Ortiz. Le projet : proposer les visions différentes d'artistes sur un vivant incertain.

Jérôme Cortie est diplômé de Sciences Po Strasbourg et de l’ENS Louis-Lumière. Son travail s’inscrit dans des recherches autour de la rencontre entre l’analogique et le numérique. Au travers d’une quête de matérialité dans la création d’images de synthèse, il développe un regard poétique qui mêle l’imaginaire et le réel.

Luce Lebart est historienne de la photographie et chercheur pour la collection Archive of Modern Conflict. Ses recherches portent notamment sur l’histoire des techniques et l’archive. Elle est l’auteur de plusieurs livres et a assuré le commissariat d’une vingtaine d’expositions présentées à l’internationale.

Sauvegarde retrouvée 2.0

Sauvegarde retrouvée 2.0 est la première exposition de l'artiste expérimentateur Jérôme Cortie.
C’est une exposition virtuelle hybride dans laquelle les photographies argentique, numérique et 3 D se rencontrent et se font échos. L’exposition se déploie comme un espace fictionnel au cours d’une fouille archéologique du futur. En 1977, la retenue d’eau de Villeneuve-de-la-Raho dans les Pyrénées Orientales, est créée, engloutissant les cultures préexistantes. Bien des années plus tard, suite à des recherches dans le sous-sol du lac asséché, des «chimigrammes » sont retrouvés. Les chimigrammes sont des images argentiques expérimentales réalisées uniquement à l’aide de chimie photographique, sans appareil photographique ni agrandisseur : ce sont en quelques sortes des images de la chimie elle-même. Dans le scénario de Jérôme Cortie, les chercheurs n’ont alors plus aucun souvenir du passé argentique de la photographie et s’interrogent sur ces images abstraites.
La 3D devient alors un outil d’exploration des données chimiques et de leurs potentielles significations comme de leurs qualités esthétiques. Sauvegarde 2.0 cherche à dresser un pont entre les expérimentations des premiers découvreurs, au travers du chimigramme et de la création d’images de synthèse.

[www.ens-louis-lumiere.fr]
Re: Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mardi 29 juin 2021 14:41:33
Yessssss !!!
Re: Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mercredi 30 juin 2021 01:01:44
bavardages, bafouilles et ronds de fumée ...
chimigrammes, flounetoscope, parmi les nouvelles mamelles amères de Vaugirard ?

co.. co... cocorico ?
Re: Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mercredi 30 juin 2021 07:01:39
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> bavardages, bafouilles et ronds de fumée ...
> chimigrammes, flounetoscope, parmi les nouvelles
> mamelles amères de Vaugirard ?
>
> co.. co... cocorico ?

La critique est facile, mais l'art est difficile ...
Re: Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mercredi 30 juin 2021 13:57:26
J'ajouterais que le ridicule ne tue pas ...

La production de Cortie me rappelle les lauréats d'une bourse délivrée par le Collège International de Photographie du Grand Paris (CIPGP pour les intimes) dirigée par le non moins grand Poivert :
[www.photographie-grand-paris.fr]

Plus ou moins le même type d'œuvres pseudo artistiques, pseudo intellectuelles, avec un mélange de technologies numériques et de procédés analogiques du passé. Comme si c'étaient des professions de foi (artistique) des institutions derrière ces projets, dirigées par les mêmes docteurs de la culture, les mêmes fonctionnaires (ou détachés) distribuant des budgets pesés en début d'année...

Cela m'évoque la culture hors sol (botanique), à force de se lover dans des chimères abstraites, il ne reste que la saveur d'un ersatz ... Sans compter en toile de fond, les déclinaisons de l'idée putride de pureté, chère aux plumitifs au vécu mesuré.

Ces œuvres ont au moins une importance indéniable : justifier les subsides et l'existence de ces institutions (pour ceux et celles qui veulent y croire..)
Re: Jérôme Cortie (photographie, 2020) - "Sauvegarde retrouvée 2.0"
mercredi 30 juin 2021 14:25:52
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> J'ajouterais que le ridicule ne tue pas ...
>
> La production de Cortie me rappelle les lauréats
> d'une bourse délivrée par le Collège
> International de Photographie du Grand Paris
> (CIPGP pour les intimes) dirigée par le non moins
> grand Poivert :
> [www.photographie-grand-paris.fr]
> e/bourses-recherche-creation-2020/
>
> Plus ou moins le même type d'œuvres pseudo
> artistiques, pseudo intellectuelles, avec un
> mélange de technologies numériques et de
> procédés analogiques du passé. Comme si
> c'étaient des professions de foi (artistique) des
> institutions derrière ces projets, dirigées par
> les mêmes docteurs de la culture, les mêmes
> fonctionnaires (ou détachés) distribuant des
> budgets pesés en début d'année...
>
> Cela m'évoque la culture hors sol (botanique), à
> force de se lover dans des chimères abstraites,
> il ne reste que la saveur d'un ersatz ... Sans
> compter en toile de fond, les déclinaisons de
> l'idée putride de pureté, chère aux plumitifs
> au vécu mesuré.
>
> Ces œuvres ont au moins une importance
> indéniable : justifier les subsides et
> l'existence de ces institutions (pour ceux et
> celles qui veulent y croire..)

J'ai quand même l'impression que vous faites exactement ce que vous reprochez : vous parlez dans le vide, et de plus sans subside, ce n'est pas très malin ...
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