Le mirrorless prend du galon

Nikon plonge officiellement dans cette course à l'échalotte.

Epargnez vous par contre le teaser vidéo... .

seule info : on saura peut-être quelque chose le 23 août...
super!

La fin d’un reflex de légende et de sa célèbre monture F

PHIP

MarcN n'a pas peur d'aller au clash, fasciné par les beaux Nikon.

E.B.

Par cette période de grosse chaleur, elle est d'un niveau tout à fait correct, mon cher Emmanuel. (Par contre je démens catégoriquement :) )

>seule info : on saura peut-être quelque chose le 23 août...
super!<

Salut Philippe, certes, mais je crois que c'est la première fois que la marque officialise son entrée prochaine sur ce créneau. Il ne restera plus que les rouges, qui ne vont pas tarder.

Cela signifie surtout que l'entière industrie bascule finalement sur cette technologie.L'avenir nous dira si le reflex pourra survivre économiquement dans ce champ de bataille, s'il se fera encore des viseurs optiques, si les positions des leaders historiques seront maintenues... le paysage va être bouleversé en quelques années.

MarcN écrivait:
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> L'avenir
> nous dira si le reflex pourra survivre
> économiquement dans ce champ de bataille, s'il se
> fera encore des viseurs optiques, si les positions
> des leaders historiques seront maintenues... le
> paysage va être bouleversé en quelques années.

Le miroir permettant la visée optique TTL, tout comme le gélatino-bromure, ne sont que de passage dans l'histoire de la photographie ...
Ce ne sont pas des bouleversements, les seuls bouleversements que la photographie connait, comme d'autres domaines, ce n'est pas une exclusivité, c'est la variation des prix, la baisse des coûts de production, la baisse du prix des machiines et la baisse vertigineuse du prix d'une image. Là on peut parler de bouleversement, mais cet histoire de miroir et de visée optique TTL, c'est simplement assez dérisoire, en particulier pour le Gpiste, même en 2018 ...

Le bouleversement sera aussi industriel.. je doute que Nikon puisse avoir les reins solides pour garder et des reflex et développer des "mirrorless". Ce sera donc un choix extrêmement structurant...aux conséquences lourdes

Par ailleurs, cette techno coûte moins cher à développer (c'est d'ailleurs le choix opéré par Leica, qui est un "late comer" sur tous les plans par rapport à la concurrence), et rabat les cartes de la compétition, même si on ne peut balayer d'un revers de main l'expérience acquise sur la fabrication de reflex.

MarcN écrivait:
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> Le bouleversement sera aussi industriel.. je
> doute que Nikon puisse avoir les reins solides
> pour garder et des reflex et développer des
> "mirrorless". Ce sera donc un choix extrêmement
> structurant...aux conséquences lourdes

Les conséquences sont déjà là depuis longtemps, le nombre d'appareil vendu étant le seul domaine de la photographie qui ait progressé de façon remarquable pour le plus grand profit des constructeurs et aussi pour de grandes batailles commerciales. Mais aujourd'hui, pour un photographe, ces batailles ne présentent plus beaucoup d'intérêt, les vraies questions sont ailleurs.

> Par ailleurs, cette techno coûte moins cher à
> développer (c'est d'ailleurs le choix opéré
> par Leica, qui est un "late comer" sur tous les
> plans par rapport à la concurrence), et rabat les
> cartes de la compétition, même si on ne peut
> balayer d'un revers de main l'expérience acquise
> sur la fabrication de reflex.

Leica vend des montres suisses, c'est un autre domaine ... ce n'est plus de la compétition ...

Wikipedia indique qu'Ernst Leitz a bossé dans l'industrie horlogère neuchâtelloise avant d'être recruté par l'Institut d'optique de Wetzlar. Alors juste retour aux sources ? ;-)

Mais même si certains pourraient être tentés de croire que Leica a inventé le premier appareil sans miroir à objectif interchangeable (Leica 1C), n'importe quel grand-formiste ou photographe cultivé sait que ce n'est pas le cas, que le premier sténopé antique était déjà sans miroir et finalement que la visée reflex n'est qu'un procédé parmi les autres.

Digression : Mirrorless, outre l'anglicisme paresseux criticable, curieuse logique que de définir un objet par rapport à une caractéristique dont il est dénué. Les anglais sont-ils coutumiers du fait, qui appellent également le beurre doux unsalted butter ?
L'appellation « appareil reflex » indique justement que son miroir est une différence par rapport aux autres appareils, un élément supplémentaire, la logique voudrait qu'on appelasse simplement ces appareils photo sans miroir… des appareils photo ; éventuellement à objectif interchangeable.

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

>Digression : Mirrorless, outre l'anglicisme paresseux criticable, curieuse logique que de définir un objet par rapport à une caractéristique dont il est dénué. Les anglais sont-ils coutumiers du fait, qui appellent également le beurre doux unsalted butter ?>

Je dirais que c'est aussi l'époque : sans sel, sans adjuvant, sans ogm...

C’est aussi une technologie mécanique qui disparaît au profit du tout électronique.
A propos, on n’a jamais appelé un APN « filmless caméra »

PHIP

Nikon et Canon ont 5 ans de retard au bas mot sur les Pana, Fuji et Sony.
Ils ont pris un bouillon historique sur cette technologie et ça continue.
Dire que le mirrorless "a pris du galon" avec l'arrivée d'un désormais lointain outsider est assez rigolo :-)

Ce qui fâche les habitués du miroir que nous étions, c'est la visée. Il est vrai qu'elle est (était) inconfortable et nécessite un temps d'adaptation.
Mais les progrès sont là.
Mon 3ème Sony (le A7III) est à ce titre (et pas que) ahurissant de qualité.

La migration des canonistes notamment vers Sony depuis 3-4 ans est un véritable tsunami. On ne compte plus les forums sur le phénomène.
En outre, la gamme d'optiques Sony s'enrichit régulièrement notamment avec son partenaire Zeiss.
jusque-là nous avions gardé nos optiques Canon avec des bagues d'adaptation notamment la Sigma MC-11.

Mais l'arrivée des Zeiss à monture EF, d'autres marques (Sigma, Tamron...) et encore d'autres notamment chinoises (étonnantes) enfonce le clou.
Sans mentir, avec les tout récents Zeiss Batis 18, les zooms 24-105 et 100-400, j'ai le sentiment de ne jamais avoir été aussi bien équipé de ma vie.

Question budget, il y a également de quoi s'étonner. Cet A7III notamment à moins de HT 2 000 € supporte la comparaison sur de multiples critères avec ses cousins Canon Nikon 2-3 fois plus chers.

Comme diraient des humoristes bien connus: c'est vous qui voyez.

.

L’argument TTL commence à en prendre un coup et on peut gloser sur les conséquences industrielles et commerciales. L’avenir de l’appareil photo du XXI ème siècle me semble ressembler à celui de ce monsieur. Appareil léger, grand format, grande sensibilité en basses lumières, mesure et visée à travers le capteur (TTS, sans voile de visée en gardant ses lunettes !), éventuellement a-t-il un pied léger dans sa poche pour les cascades en pose longues, développement immédiat……. Probablement manque-t-il de profondeur de champ ou les verticales penchent-elles, bientôt il aura le logiciel embarqué (embedded) qui remettra tout ça d’aplomb aussi bien que son Arca Swiss 20x25.

commence à en prendre un coup et on peut gloser sur les conséquences industrielles

Eh oui, tout s'éboule, du coup, et les zélateurs du reflex n'ont pas fini de gloser sur les déboires de leur camp !

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/07/18 10:16 par Emmanuel Bigler.

Tant qu'à faire, que Nikon propose un capteur grand format.
Sinon, c'est, comme le dit Marc, la course à l’échalote...

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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> Tant qu'à faire, que Nikon propose un capteur
> grand format.
> Sinon, c'est, comme le dit Marc, la course à
> l’échalote...

Peu nous importe que Nikon disparaisse, nous sommes passé d'un monde dominé par deux marques assez arrogantes (Nikon Canon) à un marché plus dynamique éclaté entre 4-5 marques, ce qui est positif pour les photographes. Mais la vraie question, ne concerne plus, comment produire des images, mais comment les vendre et à qui ...

Pour les amateurs, ils ont l'embarras du choix et profitent de ces situations comme des profiteurs sans état d'âme ...

"Pour les amateurs, ils ont l'embarras du choix et profitent de ces situations comme des profiteurs sans état d'âme ..."

;-)
L'hôpital & la charité.... N'est-ce pas là l'une des habitudes les plus ancrées de la nature humaine ?
Quand les "minuteros" faisaient de la vente forcée ou le photographe de bourg décrit dans un autre sujet qui avait deux "qualités" de travail selon le profil du client.

Cet état de fait actuel force les photographes professionnels à s'adapter et montrer qu'ils font la différence.
Mais le problème vient plutôt du fait que tout le monde veut tout gratuit aujourd'hui.

J

Ventdesable écrivait:
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> "Pour les amateurs, ils ont l'embarras du choix
> et profitent de ces situations comme des
> profiteurs sans état d'âme ..."
>
> ;-)
> L'hôpital & la charité.... N'est-ce pas là
> l'une des habitudes les plus ancrées de la nature
> humaine ?
> Quand les "minuteros" faisaient de la vente
> forcée ou le photographe de bourg décrit dans un
> autre sujet qui avait deux "qualités" de travail
> selon le profil du client.
>
> Cet état de fait actuel force les photographes
> professionnels à s'adapter et montrer qu'ils font
> la différence.
> Mais le problème vient plutôt du fait que tout
> le monde veut tout gratuit aujourd'hui.
>
> J

Remarque déplacée et ridicule ...

Nestor Burma écrivait:
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comment les vendre et à qui ...

Dans la com, mine à ciel ouvert.

Plus y va, plus l'incommunication gagne du terrain partout comme du tartre dans des canalisations.

Ce cholestérol sociétal pourrit les organisations et les institutions.

2 familles: l'incommunication par paresse, et l'incommunication intentionnelle, appelée également "rétention d'information".

En préambule, débusquer, comprendre et interpréter ces obstacles AVANT de les traduire en projet image, fixe ou animée.

De même, derrière une demande de com, il y des non-dits à la pelle. Avec un minimum d'entraînement, tu les entends distinctement au premier entretien.
La plupart du temps, la com permet au commanditaire de se faire mousser auprès de plus haut. En tenir compte dans l'écriture.




On verra plus tard si cette communication est passée :-)


.

Jean écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
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>
>
> comment les vendre et à qui ...
>
> Dans la com, mine à ciel ouvert.
>
> Plus y va, plus l'incommunication gagne du terrain
> partout comme du tartre dans des canalisations.
>
> Ce cholestérol sociétal pourrit les
> organisations et les institutions.
>
> 2 familles: l'incommunication par paresse, et
> l'incommunication intentionnelle, appelée
> également "rétention d'information".
>
> En préambule, débusquer, comprendre et
> interpréter ces obstacles AVANT de les traduire
> en projet image, fixe ou animée.
>
> De même, derrière une demande de com, il y des
> non-dits à la pelle. Avec un minimum
> d'entraînement, tu les entends distinctement au
> premier entretien.
> La plupart du temps, la com permet au
> commanditaire de se faire mousser auprès de plus
> haut. En tenir compte dans l'écriture.
>
>
>
>
> On verra plus tard si cette communication est
> passée :-)
>
>
> .

Cette proposition, ce n'est même plus de la soupe, juste une eau claire tiédasse ...
Il y a sans doute autre chose à faire, être assez riche et surtout pas célèbre ... et n'en faire qu'à sa tête ... y compris des photographies ...

Nestor Burma écrivait:
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> Cette proposition, ce n'est même plus de la
> soupe, juste une eau claire tiédasse ...
> Il y a sans doute autre chose à faire, être
> assez riche et surtout pas célèbre ... et n'en
> faire qu'à sa tête ... y compris des
> photographies ...


Alors pourquoi tu poses la question, ce qui est étonnant de ta part toi qui sais déjà tout et le reste.

Je ne peux rien contre les losers en fin de parcours, victimes du Monde et des planètes limitrophes, bourrés de certitudes :-)

Allez va boire un coup bien frais, c'est l'heure!


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Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Cette proposition, ce n'est même plus de la
> > soupe, juste une eau claire tiédasse ...
> > Il y a sans doute autre chose à faire, être
> > assez riche et surtout pas célèbre ... et
> n'en
> > faire qu'à sa tête ... y compris des
> > photographies ...
>
>
> Alors pourquoi tu poses la question, ce qui est
> étonnant de ta part toi qui sais déjà tout et
> le reste.

Je pose la question, on est sur un forum, le royaume des questions, cette question est à placer en relation avec "Re: Le mirrorless prend du galon"

> Je ne peux rien contre les losers en fin de
> parcours, victimes du Monde et des planètes
> limitrophes, bourrés de certitudes :-)

Il y a plus simple que les certitudes, les certitudes un truc dépassé, les faits, simplement les faits ... ce n'est pas l'avenir, mais le présent ...

"Remarque déplacée et ridicule ..."

Mais non pas du tout. Tes confrères peuvent se plaindre que tel éditeur va dans une banque d'image à trois centimes, que tel "wedding planner" fait appel à des autos-entrepreneurs-carré-vert" que telle entreprise fait faire son "corporate" par un de ses salariés etc. Je peux me plaindre que les arracheurs de chicots préfèrent faire faire tes prothèse en Chine pour les tiers du prix ici en France (mais oublient de te préciser qu'ils ont augmenté leurs marges en passant).

Mais se plaindre ne sert à rien. Parce que cela ne changera pas la nature des gens. Les profiteurs existent partout et se nichent là où nous avons laissé la place.

Le photographe de mon mariage ? Il ne nous a pas adressé la parole, ne nous a pas rencontré et tout s'est passé ensuite par coursier. Je ne sais même plus son nom. Aujourd'hui, les gamins qui font les mariages, ils se bougent. Ils ont faim et doivent en faire beaucoup pour gagner un peu de sous. Pour en faire beaucoup, ils se montrent indispensables. Les entreprises (on parle des PME, qui n'ont pas de "com"), elles sont abordables par n'importe qui. Alors oui, les marchés ont changé et c'est aux dinosaures de s'adapter au marché. Pas l'inverse.

Et qui sait, peut-être que je suis en train d'arriver à convaincre les prothésistes qui font l'import que finalement on peut arriver à trouver un terrain d'entente, pour un tout petit peu plus cher, mais à une vitesse et une qualité autre.

Voilà, c'était pour ton couplet sur : "Pour les amateurs, ils ont l'embarras du choix et profitent de ces situations comme des profiteurs sans état d'âme ...".

Cela dit, je suis d'accord avec toi sur le fait que l'existence de Canon & Nikon n'a qu'une importance relative. Et s'ils sont remplacés par Sony & Panasonic, cela n'y changera pas grand chose : toujours deux grands garçons arrogants dans la cour.

Finalement c'est peut-être mieux pour le client d'avoir 4 opérateurs. Ta facture de téléphone aujourd'hui s'en ressent.

J



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/07/18 12:14 par Ventdesable.

Ventdesable écrivait:
-------------------------------------------------------
> "Remarque déplacée et ridicule ..."
>
> Mais non pas du tout. Tes confrères peuvent se
> plaindre que tel éditeur va dans une banque
> d'image à trois centimes, que tel "wedding
> planner" fait appel à des
> autos-entrepreneurs-carré-vert" que telle
> entreprise fait faire son "corporate" par un de
> ses salariés etc. Je peux me plaindre que ces
> arracheurs de chicots préfèrent faire faire tes
> prothèse en Chine pour les tiers du prix ici en
> France (mais oublie de te préciser qu'il
> augmenté ses marges en passant).
>
> Mais se plaindre ne sert à rien. Parce que cela
> ne changera pas la nature des gens. Les profiteurs
> existent partout et se nichent là où nous avons
> laissé la place.
>
> Le photographe de mon mariage ? Il ne nous a pas
> adressé la parole, ne nous a pas rencontré et
> tout s'est passé ensuite par coursier. Je ne sais
> même plus son nom. Aujourd'hui, les gamins qui
> font les mariages, ils se bougent. Ils ont faim et
> doivent en faire beaucoup pour gagner un peu de
> sous. Pour en faire beaucoup, ils se montrent
> indispensables. Les entreprises (on parle des PME,
> qui n'ont pas de "com"), elles sont abordables par
> n'importe qui. Alors oui, les marchés ont changé
> et c'est aux dinosaures de s'adapter au marché.
> Pas l'inverse.
>
> Et qui sait, peut-être que je suis en train
> d'arriver à convaincre les prothésistes qui font
> l'import que finalement on peut arriver à trouver
> un terrain d'entente, pour un tout petit peu plus
> cher, mais à une vitesse et une qualité autre.
>
> Voilà, c'était pour ton couplet sur : "Pour
> les amateurs, ils ont l'embarras du choix et
> profitent de ces situations comme des profiteurs
> sans état d'âme ...".
>
> Cela dit, je suis d'accord avec toi sur le fait
> que l'existence de Canon & Nikon n'a qu'une
> importance relative. Et s'ils sont remplacés par
> Sony & Panasonic, cela n'y changera pas grand
> chose : toujours deux grands garçons arrogants
> dans la cour.
>
> Finalement c'est peut-être mieux pour le client
> d'avoir 4 opérateurs. Ta facture de téléphone
> aujourd'hui s'en ressent.
>
> J

Je ne me plains en aucune façon, mais il n'empêche que la proposition : "Pour les amateurs, ils ont l'embarras du choix et profitent de ces situations comme des profiteurs sans état d'âme ...". reste vraie, impossible de ne pas le voir. Ce qui n'est ni le cas pour les boulangers amateurs, ni pour les médecins amateurs, ni pour les jardiniers amateurs, la photographie reste un cas à part.

Pour l'hégémonie d'une marque ou d'une autre, c'est versatile, et plus c'est versatile, moins cela à d'importance pour un professionnel, au contraire cela peut servir le professionnel.

;-)

La proposition est bien entendue vraie. Le constat réel. Mais les photographes ne sont pas les seuls à en souffrir. Des tas d'autres corps de métiers sont soumis à cette forme de paupérisation. En fait, essentiellement ceux qui touchent à la notion de service. Pas le boulanger certes, mais le cuisinier oui.

Ce qui m'agace quand je lis ces phrase, c'est que le temps passer à "constater", est perdu pour celui qui devrait se consacrer à trouver des solutions. Et, accessoirement, j'espère, que ce qui fait le photographe, aujourd'hui comme hier, c'est son savoir faire plus que ses outils. Autrement dit, grâce à son savoir faire, le professionnel, à matériel équivalant sait faire la différence.

J



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/07/18 13:04 par Ventdesable.

Ventdesable écrivait:
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> ;-)
>
> La proposition est bien entendue vraie. Le constat
> réel. Mais les photographes
> [url=https://www.leboncoin.fr/recherche/?text=plom
> bier&region=12]ne sont pas les seuls[/url] à en
> souffrir. Des tas d'autres corps de métiers sont
> soumis à cette forme de paupérisation. En fait,
> essentiellement ceux qui touchent à la notion de
> service. Pas le boulanger certes, mais le
> cuisinier oui.

Les photographes professionnels sont malgré tout un peu seuls face au 2-3 milliards de photographes réguliers, c'est un phénomène assez unique qui mérite d'être distingué.

> Ce qui m'agace quand je lis ces phrase, c'est que
> le temps passer à "constater", est perdu pour
> celui qui devrait se consacrer à trouver des
> solutions.

Il ne peut y avoir de solution digne de ce nom sans constats de qualité, il faut évident connaitre le terrain pour y établir des fondations.

> Et, accessoirement, j'espère, que ce
> qui fait le photographe, aujourd'hui comme hier,
> c'est son savoir faire plus que ses outils.

C'est un gentil verbiage, mais si c'était aussi simple, les solutions seraient déjà trouvées

> Autrement dit, grâce à son savoir faire, le
> professionnel, à matériel équivalant sait faire
> la différence.

C'est un vieux concept qui n'a plus de sens aujourd'hui ...

On en revient à un fil précédent.
Le matériel évolue, tant mieux.
Mais l'hégémonie artificielle des cadors de l'ancien monde photographique est tombée comme poussière.

Est-ce l'évolution du matériel et elle seule qui en est la cause?

Pas du tout du tout.
C'est l'ensemble du monde qui avance.
Les besoins, les regards, les projets, les idées, les esprits, TOUT a changé.

Qu'elle soit institutionnelle, pubarde, industrielle, familiale, archi, et même (surtout?) artistique, la photographie a été labourée de fond en comble.

Mais n'est-ce pas le propre de l'art que de changer, de faire du neuf, d'inventer?

La nouveauté remplit les maisons de retraite.

Pas nouveau, ça, par contre :-)

.

Nestor Burma écrivait:

>
> Peu nous importe que Nikon disparaisse, nous
> sommes passé d'un monde dominé par deux marques
> assez arrogantes (Nikon Canon) à un marché plus
> dynamique éclaté entre 4-5 marques, ce qui est
> positif pour les photographes

Petit problème mathématique:

Le monde est dominé par deux marques
Deux nouvelles marques apparaissent et de façon qui nous importe peu les deux premières marques disparaissent.
Combien de marques restent pour dominer le monde.

Vous avez 2 (ou 4) heures pour répondre.
Question de rattrapage, les deux marques restantes et dominantes seront-elles arrogantes ?

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Nestor Burma écrivait:
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. Mais la vraie
> question, ne concerne plus, comment produire des
> images, mais comment les vendre et à qui ...

Les produire n'a jamais été aussi simple.
Les vendre...

Quelle importance.
Les rémouleurs, les conducteurs de fiacres, les arbalétriers et les porteurs d'eau, les mineurs ont disparus de notre environnement, et alors...
Le monde tourne et continuera de tourner.
L'humanité a existé durant des milliers d'années sans photographes, elle peut continuer sans photographes professionnel.

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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les deux marques restantes et dominantes seront-elles arrogantes ?


Bien sûr.

Pour ne citer que Sony en vidéo, hégémonique comme pas deux à l'époque de la Betacam SP, à l'arrivée du DVCAM (d'abord à cassettes numériques puis à cartes SD), les JVC leur ont mis une pâtée mémorable, et les Pana n'étaient pas en reste. Sony a ramé plus de 5 ans (peut-être plus) pour rattraper le peloton de tête.

Et aujourd'hui dépasser tout le monde de nouveau.

Toujours en vidéo, le 5DIV fut un foutage de gueule sans précédent, c'était le signe du déclin.

Ces signes d'essoufflement sont visibles lorsque le dernier-né de la marque diffère peu du précédent, hormis le prix qui caracole brutalement et éhontément au dessus des autres modèles de marques concurrentes, comme pour dire au monde: " on fait ce qu'on veut, on vous livre ça, à prendre ou à laisser, on se fout de vos avis, si ça vous plait tant mieux, si ça vous plait pas tant pis".

C'est ça, l'arrogance. Elle apparaît quand les idées commencent à faire défaut.

Et c'est chacun leur tour.

.