CRÉATION DE L'OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES PAYSAGES DE LA VALLÉE DE LA SEINE - FRANCILIEN

LES PORTEURS DE PROJET

L'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien est issu d'une démarche partenariale, co-construite par les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement des Yvelines (CAUE 78), des Hauts-de-Seine (CAUE 92), du Val d'Oise (CAUE 95) et le Service Patrimoines et Inventaire de la Région Île-de-France.
Le projet est soutenu et financé au titre du Contrat de Plan Interregional Etat-Régions (CPIER) Vallée de la Seine et par la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise (CU. GPS&O).

LA BASSE VALLÉE DE LA SEINE

Le territoire appartient à la basse vallée de la Seine, en aval immédiat de Paris.
Marquée par la réalité puissante de sa géographie de méandres, de coteaux élevés et de plaines alluviales, la vallée de la Seine développe des reliefs dont la blancheur de quelques coteaux calcaires annonce vers l'aval les falaises de Normandie, tandis que la densité bâtie se renforce en amont et devient progressivement continue en direction de Paris. Les séquences paysagères y sont particulièrement diversifiées (paysages naturels, agricoles, industriels, tertiaires, commerciaux et urbains). La multiplicité des usages et l'organisation des espaces qui en découlent restent particulièrement lisibles dans les paysages, depuis les accents les plus urbains de la boucle de Nanterre dominée par les magistrales tours de La Défense jusqu'à l'amphithéâtre naturel de la boucle de Moisson.

L'OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES PAYSAGES

L'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien est pensé selon la méthodologie nationale des Observatoires développée par le ministère de l'Environnement dans les années 1990. Il consiste à mettre en place un outil de veille paysagère et un itinéraire photographique. Reposant sur le principe de reconductions photographiques produisant des séries, l'Observatoire est un outil d'analyse et de compréhension des évolutions du paysage. Il développe des attendus thématiques. Il associe dans sa démarche l’approche sensible et l’approche scientifique.

UN OBSERVATOIRE PEUT EN CACHER UN AUTRE

L'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien est conçu en collaboration avec, et dans la continuité de, l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine normand. Ces deux Observatoires constitueront ensemble l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine.

LA MISSION

Le présent appel à candidatures vise la création, en co-construction avec les porteurs de projet, de l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien. Il s'agit d'identifier les points de vue et de réaliser 275 prises de vue augmentées d'un carnet de route.
Cet observatoire comprendra 100 photographies au final.
Durée de la mission : Avril 2020 à décembre 2020.

PROFIL DES CANDIDATS

Photographes ou groupements comportant un photographe.

ATTENDUS

Références en matière de photographie paysagère ou en lien avec le paysage.
Publications et expositions personnelles au niveau national ou international.
Perception du territoire concerné et motivation pour le thème et les problématiques de ce secteur géographique.
Adhésion à la structure partenariale et itérative du projet.

[www.caue92.fr]

[www.s-pass.org]

"L'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la Seine francilien est pensé selon la méthodologie nationale des Observatoires développée par le ministère de l'Environnement dans les années 1990. Il consiste à mettre en place un outil de veille paysagère et un itinéraire photographique. Reposant sur le principe de reconductions photographiques produisant des séries, l'Observatoire est un outil d'analyse et de compréhension des évolutions du paysage. Il développe des attendus thématiques. Il associe dans sa démarche l’approche sensible et l’approche scientifique."

Depuis 1990, il y a eu l'apparition des drones. Ce serait peut-être plus économe des deniers publics qu'une nouvelle machine à fabriquer des futurs pleureurs drogués à la subventions, non?

MarcN écrivait:
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> "L'Observatoire photographique des paysages de la
> vallée de la Seine francilien est pensé selon la
> méthodologie nationale des Observatoires
> développée par le ministère de l'Environnement
> dans les années 1990. Il consiste à mettre en
> place un outil de veille paysagère et un
> itinéraire photographique. Reposant sur le
> principe de reconductions photographiques
> produisant des séries, l'Observatoire est un
> outil d'analyse et de compréhension des
> évolutions du paysage. Il développe des attendus
> thématiques. Il associe dans sa démarche
> l’approche sensible et l’approche
> scientifique."
>
> Depuis 1990, il y a eu l'apparition des drones. Ce
> serait peut-être plus économe des deniers
> publics qu'une nouvelle machine à fabriquer des
> futurs pleureurs drogués à la subventions,
> non?

Tu as sans doute tort et raison à la fois,
D'une part le drone c'est plutôt de la surveillance que de la photographie, d'autre part les subventions dans ces domaines sont totalement dérisoires.
Pour les drogués de la chose, même les très petits dosages provoquent une forte addiction et des situations de manque assez terrible.

En fait ce ne sont pas des subventions mais un marché public ouvert à la concurrence ...

Justement, je crois comprendre qu'il s'agit de mesurer l'accroissement de l'urbanisation.
Laissons donc le côté photographie aux artistes. Et il faudra m'expliquer pourquoi nous aurions besoin d'une structure publique pour faire ça, alors que nous avons la DATAR..

MarcN écrivait:
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> Justement, je crois comprendre qu'il s'agit de
> mesurer l'accroissement de l'urbanisation.
> Laissons donc le côté photographie aux
> artistes. Et il faudra m'expliquer pourquoi nous
> aurions besoin d'une structure publique pour faire
> ça, alors que nous avons la DATAR..

Il me semble que la Datar n'existe plus depuis 2014 ...

Et critiquer l'existence d'un appel d'offre de PdV sur un site de photographe, c'est quoi, de la provoc de contrôleur de gestion ?!?

Absolument pas, celui d'un simple citoyen qui paye des impôts (et des retraites).

Je ne conteste pas l'utilité de la mesure, mais la création d'un truc administratif inutile.

C'est curieux, quand je discute avec des citoyens d'autres pays européens, scandinaves, plus précisément, de modernisation de l'Etat, cela leur semble tout naturel.

MarcN écrivait:
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> Absolument pas, celui d'un simple citoyen qui paye
> des impôts (et des retraites).

Comme tout le monde, donc ton avis n'est que 1/65 000 000 000, tu devrais faire campagne ...

> Je ne conteste pas l'utilité de la mesure, mais
> la création d'un truc administratif inutile.

Ton point de vue est très partisan, tu ne sais même pas de quoi il s'agit ...

> C'est curieux, quand je discute avec des citoyens
> d'autres pays européens, scandinaves, plus
> précisément, de modernisation de l'Etat, cela
> leur semble tout naturel.

Quand le collectif représente plus de 50% du PIB la modernisation qui consiste à raboter les budgets n'a pas beaucoup de sens. Nous vivons dans système de vases communicants, quand tu règles un problème tu en crée un autre, autant ne rien faire, on économise l'énergie.

Après discussion avec un éminent GPiste connaisseur du sujet, je comprends que ces observatoires remplaceraient la DATAR, ce que j'ignorais.

Dont acte.

[www.caue92.fr]


[www.caue78.fr]

cordialement

o7 philippe

cordialement

o7 philippe

MarcN écrivait:
-------------------------------------------------------
> Après discussion avec un éminent GPiste
> connaisseur du sujet, je comprends que ces
> observatoires remplaceraient la DATAR, ce que
> j'ignorais.
>
> Dont acte.

La question n'est pas de discuter du bien fondé de la Datar ou de ses successeurs, mais de cette manie d'être toujours contre ce que l'on ignore, cela me semble tellement moyenâgeux comme comportement ...
De quoi as-tu donc peur ?

"MarcN écrivait:
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> Absolument pas, celui d'un simple citoyen qui paye
> des impôts (et des retraites).

Comme tout le monde, donc ton avis n'est que 1/65 000 000 000, tu devrais faire campagne ..."

Ravi de savoir que 65m de français payent de l'impôt sur le revenu

"Quand le collectif représente plus de 50% du PIB la modernisation qui consiste à raboter les budgets n'a pas beaucoup de sens. "

C'est une vision moyen-âgeuse qui ne tient pas compte des évolutions du monde ;-). Mais là-dessus le principe de réalité finira par s'imposer, mais d'autant plus dans la douleur que nous tardons.

"La question n'est pas de discuter du bien fondé de la Datar ou de ses successeurs"

Vrai, mais le sujet des drones tient toujours. Quel est l'avantage de payer des Depardon pour nous faire l'équivalent de Google? Il faudrait retrouver ce fil sur GP où c'était haro sur le baudet, lorsque cette confrontation fut publiée.

MarcN écrivait:
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> "MarcN écrivait:
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> -----
> > Absolument pas, celui d'un simple citoyen qui
> paye
> > des impôts (et des retraites).
>
> Comme tout le monde, donc ton avis n'est que 1/65
> 000 000 000, tu devrais faire campagne ..."
>
> Ravi de savoir que 65m de français payent de
> l'impôt sur le revenu

Pourquoi se limiter à l'impôt sur le revenu, nul ne sait ce que finance chaque impôt, il y a en entrée des impôts et taxes et en sortie des budgets multiples et variés.
Alors oui en France, du SDF en passant par Pinault-Arnaud, les nourrissons, comme les habitants des Ehpad, TOUT le monde payent des impôts, c'est la REGLE ...


> "Quand le collectif représente plus de 50% du PIB
> la modernisation qui consiste à raboter les
> budgets n'a pas beaucoup de sens. "
>
> C'est une vision moyen-âgeuse qui ne tient pas
> compte des évolutions du monde ;-). Mais
> là-dessus le principe de réalité finira par
> s'imposer, mais d'autant plus dans la douleur que
> nous tardons.

La réalité qui s'impose n'est pas de faire des économies, on s'en fout des économies, celle-ci ne permettent que de faire glisser les problèmes d'un budget vers un autre budget, sans rien résoudre.

> "La question n'est pas de discuter du bien fondé
> de la Datar ou de ses successeurs"
>
> Vrai, mais le sujet des drones tient toujours.
> Quel est l'avantage de payer des Depardon pour
> nous faire l'équivalent de Google? Il faudrait
> retrouver ce fil sur GP où c'était haro sur le
> baudet, lorsque cette confrontation fut publiée.

Il s'agit d'un appel d'offre, avec un choix, un commanditaire, un projet, je doute que Depardon réponde, et je doute qu'il soit question de Drone, mais je vois pas en quoi tu aurais la moindre compétence pour critiquer et même contester cet appel d'offre, tu n'es pas photographe, et tu n'es pas partie prenante dans ces "Observatoires".
Si ta mission intime est de courir après tes impôts, tu as sans doute des lièvres un peu plus gros que ce misérable appel d'offre.

CRÉATION DE L'OBSERVATOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES PAYSAGES DE LA VALLÉE DE LA SEINE - FRANCILIEN

Voilà une bonne nouvelle ! C'est à minima, puisque réduit à une région, ce que l'Observatoire du Paysage faisait entre 1991 et 2000 à l'échelle de la France.
Je me suis replongé avec plaisir dans les deux catalogues "Séquences Paysages I & II", qui restituent élégamment le travail des photographes et il y a de belles choses à voir. Certains travaux comme ceux de Sophie Riestelhueber ont été publiés en livres.


MarcN écrivait:
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> Vrai, mais le sujet des drones tient toujours.
> Quel est l'avantage de payer des Depardon pour
> nous faire l'équivalent de Google?

Ils recherchent des regards subjectifs et sensibles des paysages, vus à hauteur d'homme, dans la droite ligne du paysage en tant que catégorie des beaux-arts. Ce genre de mission a pour but de générer des débats sur l'évolution des paysages et la perception qu'on en a.
Ni un drone ni des vues satellites ne savent faire ça, Depardon non plus d'ailleurs.



> Il faudrait retrouver ce fil sur GP où c'était haro sur le baudet, lorsque cette confrontation fut publiée.

Depardon a été payé 600.000 euros pour réaliser sa mission dont il était le seul photographe (300000 des caisses publiques, 300000 d'une banque). L'ensemble du milieu professionnel a compris à l'époque qu'il n'y aurait plus de budget avant longtemps pour ce genre de projet.
L'Observatoire du Paysage a vu son budget coupé et a du cesser ses activités au début des années 2000, suivez mon regard ...
Voilà cette période est achevée on tourne enfin la page de l'expérience historique infertile de Depardon, la longue tradition française de photographie de son territoire reprend enfin ! Et cette fois, comme le veut cette même tradition, l'expérience sera collective.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/01/20 17:29 par Zoran.

[atlasrn.fr]

cordialement

o7 philippe

cordialement

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
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> [atlasrn.fr]

C'est un peu laconique Mr Ossette, on est donc supposé de faire avec ...

Il n'y a pas de rapport entre un projet comme celui que vous citez et l'Observatoire photographique des paysages, c'est un projet individuel qui est en partie financé par le Cnap. Le Cnap finance aussi en partie Guillaume Herbaut sur son projet en Ukraine, et il n'y a pas plus de rapport.
Les montants sont dérisoires.

La réponse de la France de Depardon à été [francesterritoireliquide.fr] , une initiative des jeunes photographes de l'époque qui ont bien vus le danger d'un seul regard pour un seul territoire.
Il faut se remémorer le dispositif mis en place par Bernard Latarjet pour la Mission Datar : engager des photographes peu connus et ne pas confier le travail à une seule signature. Doisneau fait exception, puisqu'il était redécouvert à l'époque, mais ses photos en couleur en MF étaient en rupture avec ce qu'il faisait.

A partie des atlas des paysages qui commence à documenter notre pays dans les années 90, apparaissent plusieurs missions photographiques de différents organismes. Toutes s'appuient sur l'exploitation des vues et données satellitaires qui permettent de définir des micro-régions, d'en suivre l'évolution climatique, naturelle, urbaine.

Le travail photographique d'éric Tabuchi s'appuie en partie sur ce travail. Celui de l'observatoire des paysages aussi.

Il est intéressant de lire ces ouvrages, quand il sont disponibles, pour la documentation qu'il apporte. L'aspect photographique étant peu ou prou lié à ces données.

Cette "cartographie" est un projet européen.

faites simplement une recherche avec atlas du paysage, et vous aurez par région la démarche et les résultat présenter. par exemple : [www.paysages.alsace.developpement-durable.gouv.fr]

M. Zoran, merci de m'avoir donner l'occasion de ces précisions que j'aurais du devancer.

cordialement

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
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> Le travail photographique d'éric Tabuchi s'appuie
> en partie sur ce travail. Celui de l'observatoire
> des paysages aussi.
>
> Il est intéressant de lire ces ouvrages, quand il
> sont disponibles, pour la documentation qu'il
> apporte. L'aspect photographique étant peu ou
> prou lié à ces données.
>
> Cette "cartographie" est un projet européen.
>
> faites simplement une recherche avec atlas du
> paysage, et vous aurez par région la démarche et
> les résultat présenter. par exemple :
> [www.paysages.alsace.developpement-durable.g]
> ouv.fr/
>
> M. Zoran, merci de m'avoir donner l'occasion de
> ces précisions que j'aurais du devancer.


Le CNAP qui finance en partie n'a pas pour autant lancé de mission sur le paysage, il s'agit d'un soutien d'un projet individuel.
Une mission émane d'une volonté publique qui définit un projet, il y a un appel d'offre et un appel à candidatures.
Ou bien ce serait donc le CNAP qui aurait défini le projet atlas, et il y aurait eu un appel d'offre ?

Merci pour vos éclaircissements.

Zoran écrivait:
-------------------------------------------------------
> ossette philippe écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Le travail photographique d'éric Tabuchi
> s'appuie
> > en partie sur ce travail. Celui de
> l'observatoire
> > des paysages aussi.
> >
> > Il est intéressant de lire ces ouvrages, quand
> il
> > sont disponibles, pour la documentation qu'il
> > apporte. L'aspect photographique étant peu ou
> > prou lié à ces données.
> >
> > Cette "cartographie" est un projet européen.
> >
> > faites simplement une recherche avec atlas du
> > paysage, et vous aurez par région la démarche
> et
> > les résultat présenter. par exemple :
> >
> [www.paysages.alsace.developpement-durable.g]
>
> > ouv.fr/
> >
> > M. Zoran, merci de m'avoir donner l'occasion de
> > ces précisions que j'aurais du devancer.
>
>
> Le CNAP qui finance en partie n'a pas pour autant
> lancé de mission sur le paysage, il s'agit d'un
> soutien d'un projet individuel.
> Une mission émane d'une volonté publique qui
> définit un projet, il y a un appel d'offre et un
> appel à candidatures.
> Ou bien ce serait donc le CNAP qui aurait défini
> le projet atlas, et il y aurait eu un appel
> d'offre ?
>
> Merci pour vos éclaircissements.


Eric Tabuchi a postulé à une bourse de la photographie documentaire délivrée chaque année à une dizaine de photographes dont la photographie est évidemment ancrée dans le documentaire. Eric l'a eu en 2018, je connais bien cette bourse l'ayant obtenue la même année que lui.