galerie-photo / Nouveautés de mai 2020

Nouveautés sur [www.galerie-photo.com]

Paris au temps du coronavirus
par Eric Bouvet

Nicolas Moulin : Viderparis

2 angles sur une capitale vidée de ses habitants.

Bonne lecture.

Pour le travail d'Eric Bouvet une photographie sans connexion avec le temps on ne sait plus se situer, comme si il manquait un repère.Le procédé sur papier avec ce grain inimitable renvoie aux images de Baldus et je me demandais si le couple film + papier albuminé ne donnerait un effet aussi suspendu dans le temps



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/04/20 21:16 par Andge.

Je me permets juste de faire remarquer à l'auteur de l'interview de Nicolas Moulin une petite coquille dans le nom du peintre Walter Leistikow (et non Leitzikow )

J'ai beaucoup aimé ces deux interviews.

Ben non , désolé, c'est gris, c'est moche .
Je ne vois pas l’intérêt à utiliser du papier en guise de négatif.
C'est de la lomographie pipeau.

Les rues vides de E. Bouvet n'appartiennent pas au coronavirus, ce sont juste des rues vides d'une grande métropole.
En son temps, c'est à dire hors temps de pandémie ou de restrictions, Masataka Nakano avait déjà "vidé" Tokyo à la 20x25 sans avoir eu "recours" (second degré) à une catastrophe mondiale :
[www.shashasha.co]
Les réponses de Bouvet n'ont aucun intérêt, c'est tout ce qui m'ennuie : rappel du parcours, idées générales pour ne pas dire collections de banalités, et enfin énumération techniques. Pas de fond, pas de point de vue, je ne dirais pas "rien" mais le cœur y est.

Le travail de Nicolas Moulin à plus de 20 ans et n'a pas pris une ride, la série est très connue, archi publiée. L'auteur se vante moins que le précédent dans les premières réponses qui restent auto-promotionnelles. Mais c'est mieux dans la suite avec le rapport à la peinture etc. Il a raison sur l'actualité de sa série, moi aussi j'ai pensé à "Vider Paris".

Zoran écrivait:
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> Les rues vides de E. Bouvet n'appartiennent pas au
> coronavirus, ce sont juste des rues vides d'une
> grande métropole.
> En son temps, c'est à dire hors temps de
> pandémie ou de restrictions, Masataka Nakano
> avait déjà "vidé" Tokyo à la 20x25 sans avoir
> eu "recours" (second degré) à une catastrophe
> mondiale :
> [www.shashasha.co]
> Les réponses de Bouvet n'ont aucun intérêt,
> c'est tout ce qui m'ennuie : rappel du parcours,
> idées générales pour ne pas dire collections de
> banalités, et enfin énumération techniques. Pas
> de fond, pas de point de vue, je ne dirais pas
> "rien" mais le cœur y est.
>
> Le travail de Nicolas Moulin à plus de 20 ans et
> n'a pas pris une ride, la série est très connue,
> archi publiée. L'auteur se vante moins que le
> précédent dans les premières réponses qui
> restent auto-promotionnelles. Mais c'est mieux
> dans la suite avec le rapport à la peinture etc.
> Il a raison sur l'actualité de sa série, moi
> aussi j'ai pensé à "Vider Paris".

Toujours bon de rappeler le travail de Masataka Nakano, effectivement évoqué sur une des précédentes versions de galerie-photo lors de l'alors-tout-jeune printemps 2003.

J'aime assez l'idée que les "Nouveautés de Mais 2020" en cette période étrange que nous propose le confinement, ne soient, en fait, pas des nouveautés ...

J'y vois 2 thérapies,

Chez Eric, une thérapie contre le Covid-19 qui nous transforme en sujets d'un régime totalitaire

Chez Nicolas, une thérapie contre le codage informatique qui nous transforme en sujet d'un autre régime totalitaire

Les deux projets se rejoignent sur le totalitarisme imposé ...

Ce n'est qu'un avis personnel



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/04/20 09:26 par Nestor Burma.

Gilles Villaret écrivait:
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> Je ne vois pas l’intérêt à utiliser du
> papier en guise de négatif.
> C'est de la lomographie pipeau.

Et alors qu'est-ce qu'on fait du travail de Martin Becka ?

[philippe.grunchec-photographe.over-blog.com]

Philippe Grunchec écrivait:
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> Gilles Villaret écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Je ne vois pas l’intérêt à utiliser du
> > papier en guise de négatif.
> > C'est de la lomographie pipeau.
>
> Et alors qu'est-ce qu'on fait du travail de Martin
> Becka ?

Inutile de se balancer des Photographes ou des Citations à la figure,
Gilles ne voit pas l'intérêt, c'est son droit le plus strict,
Et de toute façon, nul d'entre nous n'a vu les originaux,
Alors on parle un peu dans le vide ;-)

Tout à fait, mais de là à parler de lomographie pipeau....

[philippe.grunchec-photographe.over-blog.com]

Philippe Grunchec écrivait:
-------------------------------------------------------
> Tout à fait, mais de là à parler de lomographie
> pipeau....

C'est juste drôle, le reste on s'en fout ;-)
Lomo c'est juste un truc de bobo végétarien mais pas végan ;-)
...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/04/20 11:12 par Nestor Burma.

Les photos d' Eric sont tristes et c'est normal. Je suis né à Paris et cette ville si joyeuse et pleine de vie ( même de 1940 à 1945 il y avait beaucoup de monde, mais bon cela aurait mieux si c'était désert) est entièrement vide pendant des semaines donc triste et gris cela ne me dérange pas.

www.danielbouzard.com

Je ne vais pas aller plus loin, mais à la première vue sur mon écran je vois des images grises , comme des tirages à base de support ou produits périmés, bref des tirages plutôt ratés.
Je lis l'article , c'est du papier direct.
Mon opinion est que je ne vois pas l’intérêt d'un procédé qui dégrade l'image.
Après chacun fait ce qu'il veut mais quand on expose on s'expose.

Je suis d'accord avec Gilles, la prise de vue sur papier est vraiment un truc sans intérêt, du moins les scans qu'on peut en voir. Je ne vois pas l'intérêt de travailler à la 20X25 pour obtenir ces tirages grisouilles et mal définis quand un beau tirage contact aurait été sûrement très beau.
Pour le fond, je trouve que le fait de s'être concentré sur le "beau Paris", celui des monuments, des belles avenues et des sites "mondialement connus" occulte le discours sur le confinement quotidien. C'est un Paris musée qui n'a pas besoin de ectte crise pour s'imposer en tant que sujet.

Pour le travail de N. Moulin, j'aime beaucoup l'idée de cette série mais quel dommage que les cadrages soient aussi médiocres et approximatifs !

[www.guillaumejouet-photographe.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/04/20 12:00 par guy toy.

Habillés pour l'hiver ;-)

Hello,

Je ne suis pas d’accord.
D’une part, si il est question de papier direct ce n’est pas pour autant du papier direct Harman mais bien du papier photo avec lequel il obtient des négatifs. C’est précisé à la note 1, en bas d’article.
D’autre part, ce support apporte une note étrange qui me fait penser à la lumière blafarde d’une éclipse solaire. Et cela participe pour moi à accentuer cette ambiance inhabituelle.
Pour une fois qu’on nous montre autre chose que du détail qui claque, du noir avec une densité de 50, des milliards de lignes au cm jusque dans les coins.
Ouf, plein de défauts, une certaine poésie de l’après.

Et bien moi, je salue le travail et je suis prêt à parier que dans quelques années, il sera cité en référence.

Comme dit Nestor, ce n’est que mon modeste avis.

A+

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

Armand écrivait:
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> Et bien moi, je salue le travail et je suis prêt
> à parier que dans quelques années, il sera cité
> en référence.

On verra :) , des photographes qui travaillent sur les rues soit-disant vides (belle rigolade à Paris intra muros) il y en a assez pour en paver les rues, donc quand on aura l'ensemble de la production on pourra en juger.
Bouvet avec ses réflexes de photo journaliste essaie d'aller plus vite que la concurrence et couper l'herbe sous le pied de ses petits camarades, sauf que ce n'est pas terminé.
Il a vite grillé ses cartouches avec un travail convenu que le truc technique ne vient pas sauver.

Je trouve que l'on peut faire des négatifs sur papier plastique Ilford à 1 euro la feuille sans tache ni zone.
Alors ou est pas doué ou on le fait exprès, mais pourquoi?

Bouvet, ses photos je trouve ça super. On avait évoqué cela dans d’autres fils ici et là Bien sûr il y a les tatillons. Moi-même j’aurais pas fait comme lui, j’aurais fait du « Marchand & Meffre » comme à Détroit, en couleurs bien nettes. Des titres aux photos pas encore très utiles aujourd’hui mais d’ici quelques années il en faudra peut-être. Espérons que d’autres villes soient aussi bien documentées. Il a fait selon ses style et envie, et c’est bien.
Enfin, plus personne, on peut admirer le décor du théâtre où se joue tant de drames et tant de comédies. Ce n’est pas l’envers du décor mais c’est vraiment là que tous les acteurs se débattent à longueur de journées. Même si vous rentrez tard, il y a toujours un bruit, des véhicules, des piétons. Là tout est enfin calmé, on aperçoit des choses insoupçonnées : les arbres place du tertre, on croit habitable la rue de Rivoli qui n’est habituellement qu’un enfer. Quand on voit la colonne Vendome, on ne peut pas s’imaginer que la durée de vie d’un piéton à l’emplacement du photographe n’était que de quelques minutes. Pas plus que dans une photo de guerre on ne distingue l’assaillant de l’attaqué, ne cherchez pas ici une trace de coronavirus, c’est bien le public qui devra s’interroger et comme dans une œuvre d’art faire appel à sa culture. Je pense aussi à Eugène Atget. A son époque le décor se mettait en place avec beaucoup moins de comédien, et ses photos ont laissé une trace dans l’histoire. On peut croire que celles-ci en laisseront une, aussi.
Bien sûr selon la phrase d’un auteur célèbre: « Ce n'est qu'un avis personnel »

PS : qu’est-ce qu’un sujet d’un régime totalitaire ?

[www.irischauveau.com]

Bonjour à tous
Merci pour vos critiques, toujours intéressant de lire pourquoi l'on aime ou pas, c'est grâce à cela que l'on avance, en acceptant le regard de l'autre. Je savais que je m'exposais à tous les dangers des photographes très pointus de ce site. je le savais en acceptant l'interview d'Henri. Bien sur que cela fait un peu amateur de n'utiliser qu'un vulgaire papier plastique Ilford. Bien sur que mes premières images sont pleines de taches pour x raisons entre autre d'un révélateur "hors d'age" et à tous prix essayer de sauver ces images. Bref j'aurai bien sur aimer faire cela avec du delta 100 et avoir une qualité extraordinaire telle que peut nous offrir une 8X10, mais pour cela il m'aurait fallu les moyens financiers. Je suis sans revenus depuis des mois et sans une commande de travail depuis deux ans. Et le retraite dans trois ans, donc j'ai utilisé la seule chose que j'avais sous la main, du papier.Et connaissant le procédé je savais que la qualité ne serait pas au rendez vous, mais je savais que ça donnerait quelque chose d'autre avec parfois des surprises.
Je ne vais pas m'excuser d'avoir presque quatre décennies de photo journalisme, car j'ai certainement eu une vie très riche humainement et intense en surprises.
Si je peux me permettre une seule remarque, pourquoi un photographe devrait il toute sa vie rester dans sa case ? J'ai passé ma vie à rencontrer des gens très différents, c'est ce qui m'a fait évoluer. J'ai testé du moyen format au fond d'une mine à 1000m sous terre et durant une dizaine de voyage en Tchechenie. Puis la 4X5 que j'emmène désormais quand l'occasion se présente sur des terrains compliqués, je ne parle pas de haute montagne ça c'est sympa. Puis la 8X10 que je traine depuis trois ans sur un sujet " les français". Donc oui je suis bienheureux de pouvoir utiliser plusieurs outils pour travailler en news, en auteur, en documentaire, en portrait, etc... Je pense que l'important c'est d'évoluer, et oui ces appareils m'ont permis de modifier mon regard en plus de mes propres idées.
Au fait je préfère Van Gogh à Picasso, j'espère que vous n'êtes pas tous d'accord :-)
PS : Et merci à nombreux d'entre vous de partager votre savoir

Le jeune Gianni Berengo Guardin chez Ugo Mulas qui lui montrait ses photographies.
Devant chaque photo d’UM, GBG commentait « bella questa foto, bella, bella… ».
UM : « Si tu dis encore qu’une de mes photos est belle, je te jette dehors ».
GBG : Moi, jeune débutant, « mais excuse-moi, qu’est ce que je devrais dire, elles me semblent belles ».
UM : Tu devrais dire que mes photos ne sont pas « belles » mais « bonnes ».
GBG : Alors, je lui demandais, « Quelle différence parce que pour moi entre belle et bonne, c’est un peu la même chose ».
UM : « Il y a une différence abyssale ; « belle » est une photo esthétiquement agréable, mais elle est seulement esthétique, « bonne » est une photo peut-être pas vraiment bien composée, peut-être techniquement faible, mais où il y a un contenu qui te raconte quelque chose ».
GBG : Depuis ce jour, j’ai toujours cherché à faire des photographie « bonnes » et pas « belles ».
(Gianni Berengo Guardin – Un piacevole incontro.)
Deux photographes dont l’œuvre nous laisse penser qu’ils savaient de quoi ils parlaient.

Avec les moyens du bord, vieux papier en guise de négatif, chimie périmée… on a un début de travail qu’on pourra analyser quand il sera bouclé.
Faire des « photos d’identité » de la ville, suffit, me semble-t-il. RC.

A voté pour le « N »

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

De ces images de Paris déserté, images prémonitoires de la catastrophe ? Je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec le 23 juin 1940, la visite éclair. La « Blitz Besuch ».

Il ne manque plus que la scène des policiers français saluant le convoi, précurseur de la collaboration.

« La vision touchante de cette cité fantôme qui autrefois vibrait de vie fiévreuse reflète le vide du propre noyau du système nazi » — De Caligari à Hilter – Siegfried Kracauer.

Bonjour,
Il est vrai que les images d'Eric Bouvet ne m'enthousiasment pas immédiatement. Mais après avoir lu les propos de l'auteur, je comprends que je suis face à un "art pauvre" au sens réel (pas un caprice de Bobo...) d'un photographe qui aime vraiment la photo, sa pratique, se trimballe une 20x25 dans la rue, etc... et nous montre son travail. Cela amène aussi le maniaque de la précision que je suis à se poser de bonnes questions sur le médium et sa pratique...merci à galerie-photo, on ne le dira jamais assez!

>>> se poser de bonnes questions sur le médium et sa pratique

Si l'article n'avait que cet effet, ce serait déjà largement suffisant.

Merci à Eric Bouvet et à Henri Peyre.

le nono écrivait:
-------------------------------------------------------
> De ces images de Paris déserté, images
> prémonitoires de la catastrophe ? Je ne peux
> m’empêcher de faire le rapprochement avec le 23
> juin 1940, la visite éclair. La « Blitz
> Besuch ».
>
> Il ne manque plus que la scène des policiers
> français saluant le convoi, précurseur de la
> collaboration.
>
> « La vision touchante de cette cité fantôme
> qui autrefois vibrait de vie fiévreuse reflète
> le vide du propre noyau du système nazi » —
> De Caligari à Hilter – Siegfried Kracauer.

Mike Godwin est un vrai visionnaire, lui.

Charles

Suivons Eric Bouvet sur sa page Facebook, j'y lis ce simple commentaire qui s'adresse à ceux qui ne le connaissent pas et ignorent son immense parcours de photographe de presse , à propos justement de son travail à la Pitié-Salpêtrière , mais aussi pour les enfants de Kandahar, son talent de pédagogue passionné par l'argentique et toute son oeuvre depuis 35 ans :
" Grand photographe et bonne personne "



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/05/20 16:36 par trapeznikov.

J'ai regardé les photos d'Eric Bouvet, et j'aurais aimé les faire. Je n'ai pas eu le courage de braver la maréchaussée, je n'avais pas les autorisations (dont il a peut-être bénéficiées grace à son statut de journaliste), et je le regrette amèrement. C'était un beau sujet, mais je n'en suis pas au point de souhaiter une deuxième vague.
Quand aux réactions des photographes très pointus de ce site, il faudrait qu'ils démontrent qu'ils sont capables de faire mieux, pour les craindre.Le site fait la part belle aux techniciens. Il est peut-être plus facile de parler de technique que de montrer ce qu'on en fait.
Cordialement
RO

RO écrivait:
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> J'ai regardé les photos d'Eric Bouvet, et
> j'aurais aimé les faire. Je n'ai pas eu le
> courage de braver la maréchaussée, je n'avais
> pas les autorisations (dont il a peut-être
> bénéficiées grace à son statut de
> journaliste), et je le regrette amèrement.
> C'était un beau sujet, mais je n'en suis pas au
> point de souhaiter une deuxième vague.

J'aime bien votre message jusque là, vous dites ce qui vous plaît tant dans son travail.

> Quand aux réactions des photographes très
> pointus de ce site, il faudrait qu'ils démontrent
> qu'ils sont capables de faire mieux, pour les
> craindre.

Mais craindre quoi ? En quoi "faire mieux" change quelque chose à l'appréciation du travail des autres ?
Vous donnez l'impression de vouloir le venger par ce "faire mieux".
Si toutefois vous auriez la possibilité de le venger en démontrant que les critiques ici ne font pas "mieux", vous pensez arriver à quelle conclusion ?
Que les arguments de ces critiques ne valent rien ?

Par ailleurs vous n'avez pas besoin d'un deuxième confinement pour faire les mêmes images que Bouvet.
Masataka Nakano a travaillé dans les mêmes conditions de rues "désertes" à Tokyo qui est une ville autrement plus peuplée que Paris.

Rappel : [www.shashasha.co]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/05/20 20:53 par Zoran.