galerie-photo / Nouveautés de mai 2020

Personnellement j'aurais aimé avoir eu ces précisions de Mr Bouvet concernant les contraintes ayant accompagné la création de ses images sur le site présentant les photos. Cela aurait permis de me guider vers une humilité de l'image, que je n'ai pas perçue tout de suite. Ce que je peux faire, maintenant, à la lecture de son message.

le nono écrivait:
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> De ces images de Paris déserté, images
> prémonitoires de la catastrophe ? Je ne peux
> m’empêcher de faire le rapprochement avec le 23
> juin 1940, la visite éclair. La « Blitz
> Besuch ».
>
> Il ne manque plus que la scène des policiers
> français saluant le convoi, précurseur de la
> collaboration.
>
Le 23/06/40 revient en mémoire mais avec plusieurs différences qui rendent les photos d'Eric B, à mon avis, plus pathétiques et originales. Celles-ci créent une tension car aucun ennemi identifiable n’apparaît ni n’est même suggéré. On peut même imaginer que le nombre de disparus serait beaucoup plus important qu’en Juin 40. D’autre part les photos post armistice sont celles de l’ennemi et il n’y avait plus à ce moment là que des journalistes accrédités par le régime de Vichy, plutôt motivés par les visées propagandistes d’alors.

On peut même imaginer que le nombre de disparus serait beaucoup plus important qu’en Juin 40.

Bonjour Paul !
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler (selon le wiki de service) que la courte campagne de France en mai-juin 1940 a fait plus de 100000 victimes côté français.

C'est à dire en une quarantaine de jours très meurtriers, à peu près autant de victimes qu'en quarante jours de l'effroyable bataille de Verdun en seize-dix-sept (en moyenne 70000 par mois pendant 10 mois).

E.B.

Merci Emmanuel de corriger mon imagination optimisme qui s'est arrêté au 23 juin, en plus je me suis laissé entraîner par l'appellation "drôle de guerre" comme si la guerre pouvait être drôle. Disons que c'est un argument supplémentaire qui confirme bien la différence des clichés du 23/06/40 de ceux de Eric B.

RO écrivait:
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> Quand aux réactions des photographes très
> pointus de ce site, il faudrait qu'ils démontrent
> qu'ils sont capables de faire mieux, pour les
> craindre.Le site fait la part belle aux
> techniciens.

Mieux n'existe pas dans le domaine artistique, l'art n'est pas un sport ...

> Il est peut-être plus facile de
> parler de technique que de montrer ce qu'on en
> fait.

On peut choisir d'être discret, modeste et même de refuser le flux incessant des images.

De mon coté, il ne s'agissait que d'une simple mise en parallèle esthétique, sur la plastique des images et bien évidemment de leur sujet principal sans mettre en cause la qualité indéniable des photographies.
Les deux événements historiques sont bien sûr différents ainsi que le mode opératoire et les acteurs chargés de la fabrication de ces images.
Toutefois, une tentative de digression libère...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/05/20 17:22 par le nono.

eric bouvet écrivait:
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> Bonjour à tous
> Merci pour vos critiques, toujours intéressant de
> lire pourquoi l'on aime ou pas, c'est grâce à
> cela que l'on avance, en acceptant le regard de
> l'autre.

> Au fait je préfère Van Gogh à Picasso,
> j'espère que vous n'êtes pas tous d'accord :-)
> PS : Et merci à nombreux d'entre vous de partager
> votre savoir

L'essentiel est de savoir pourquoi. C'est là que commence la formulation et non l'instant où le jugement de goût s'exprime, puisqu'il n'a d'importance que pour soi-même.
Réduire la critique au jugement de goût comme vous le faite est le signe que vous vous fichez éperdument de ce qui a pu être dit ici, en dehors de l'étalage d'un "savoir" que vous pointez derrière votre soi disant humilité, la modestie de vos moyens proclamés haut et fort, et le refus de vous "excuser" pour votre parcours ...
Personnellement, c'est à dire du point de vue de ce que j'ai vu publié, vous n'avez rien apporté de plus que l'AFP, Getty etc, les rues vides de Paris ont été aussi leur terrain et votre technique ne se distingue pas de leur couverture.

Le problème de l'interview est qu'en dehors de l'étalage social que vous faites on n'apprend rien de ce travail.

Exemple : à la question L'idée de vivre un moment exceptionnel dont il faut témoigner pour ceux qui viendront après nous est-elle la motivation numéro 1 de ce travail ?
Vous répondez : Algérie, Berlin, Vietnam, l'homme sur la Lune etc etc ;-)))
Mais RIEN sur la série parisienne.

Je ne conclurai pas.