CPB écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
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> > > Nestor Burma écrivait:
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> > > > Désolé mais l'Araméen n'est pas une
> langue
> > > > écrite, il faudra te contenter du Grec
> ancien
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> > > Tiens, Henri ne sait plus tout sur tout ? Ah
> > mais
> > > non, il a sûrement dérapé sur son
> clavier...
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> [
fr.wikipedia.org]
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> > > n
> >
> > C'est ce que m'ont expliqué les habitants des
> > villages Syriens qui parlent l'Araméen (il ne
> > reste que 3000 personnes qui parlent cette
> langue)
> > ...
> > Sinon, sans une expérience vécue, je n'en
> > n'aurais pas parlé ...
>
> L'alphabet araméen existe même en Unicode, c'est
> tout dire...
Mais pas d'écrits à l'époque du Christ, et dans l'environnement du Christ, c'est du Grec ...
<<La question de la langue de Jésus n'a rien d'anecdotique. Car si le message du Christ fut d'abord transmis à l'oral en araméen, les Evangiles le rapportent, à quelques exceptions près, en grec : ils furent rédigés à la fin du Ier siècle pour des populations hellénophones, au moment où le christianisme commençait à se déployer hors de son berceau. Le changement d'idiome a-t-il altéré la parole christique ? "D'une certaine façon, oui, juge Michael Langlois. L'araméen et le grec appartiennent à deux familles de langues différentes. Ils n'impliquent pas la même façon de penser. Des mots araméens du vocabulaire courant comme «passer» et «revenir» ont été traduits en grec par des termes abstraits comme «transgresser» et «repentir». L'univers mental de Jésus, comme l'indiquent ces paraboles, était plutôt issu de la vie quotidienne que de constructions intellectuelles sophistiquées."
Un tel constat excite l'imagination : et s'il avait existé, avant les textes en grec, des verbatims de Jésus "en VO", qui auraient servi de sources aux Evangiles que nous connaissons ? "De tels fantasmes ont surtout été construits autour de l'Evangile selon Matthieu, dont la forme témoignerait de l'existence d'une sorte de premier jet en hébreu ou en araméen, indique Alain Desreumaux, directeur de recherche sur l' araméen au CNRS. Il n'est certes pas impensable que des gens aient recueilli par écrit des sentences de Jésus dans sa langue. Mais pour l'heure, on n'en a retrouvé aucune trace." Michael Langlois est plus affirmatif: "On écrivait beaucoup en araméen à l'époque, et je ne vois pas pourquoi on aurait attendu des décennies avant de mettre par écrit les paroles de Jésus qui circulaient à l'oral. De plus, des témoignages du début de notre ère font mention d'un «Evangile des nazôréens» [les tout premiers disciples de Jésus], sans doute écrit en araméen. Si l'on retrouvait un jour des fragments de manuscrits du Ier siècle citant Jésus dans le texte, ce serait une découverte extraordinaire !"
Les seules versions connues des Evangiles en araméen sont des traductions à partir du grec. Elles étaient destinées à l' évangélisation des nombreuses populations d'Orient qui parlaient encore cette langue. "Le premier royaume chrétien fut celui d'Edesse [Urfa, en Turquie] , au IIIe siècle. On y utilisait une forme d'araméen appelée le syriaque, explique Michael Langlois. Ce christianisme en syriaque s'est développé : on en a retrouvé des traces en Mésopotamie, en Iran et jusqu'en Chine." Et il existe toujours aujourd'hui : "Plusieurs Eglises d'Orient, comme les maronites ou les Assyro-Chaldéens, ont conservé le syriaque comme langue liturgique", indique Alain Desreumaux.<<
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